L’ancien ministre et politicien, Mohamed Abbou, est revenu, mercredi 7 décembre 2022, sur la dégradation de la situation politico-économique du pays à quelques jours de l’organisation des législatives anticipées conformément au calendrier établi par le président de la République, Kaïs Saïed, depuis décembre 2021.
Invité de Myriam Belkadhi dans la Matinale de Shems FM, il a réitéré son opposition au système mis en place par Kaïs Saïed depuis le 25-Juillet notant que la chute du président de la République entraînerait forcément le rétablissement de l’appareil tentaculaire de la corruption.
Il a indiqué, dans ce sens, que certaines parties qui prétendent aujourd’hui lutter contre le « putsch » de Kaïs Saïed devrait « se taire », car cela permettrait d’accélérer la chute du chef de l’État. Estimant que certaines parties, Ennahdha et les partis qui l’entourent notamment, ont contribué à la situation actuelle, Mohamed Abbou a noté que la lutte que ceux-ci prétextent ne ferait que pousser les Tunisiens à maintenir Kaïs Saïed au pouvoir.
Le politicien a ajouté que ni la nouvelle constitution, ni le changement du régime politique ne pourraient changer la donne. « Réveillez-vous, nous n’avons même pas d’État ! », a-t-il lancé soulignant que la solution est dans la démission ou la destitution de Kaïs Saïed. « Il est clair qu’il ne peut rien changer. Il a le contrôle sur tout et dispose de toutes les prérogatives et pourtant il est n’est capable de rien », a-t-il déclaré estimant que Kaïs Saïed est en train de démanteler l’État.
Mohamed Abbou a, par ailleurs, évoqué le financement étranger des élections appelant à investiguer ce dossier. Considérant que ce dossier est pris à la légère, l’avocat a avancé que Kaïs Saïed ne pourrait rien dans cette affaire. Il a ajouté que Kaïs Saïed avait raté une occasion en or alors qu’il ne rêvait même pas d’être président de la République.
N.J.
un homme propre, intègre, très populaire et connu surtout par sa crédibilité.
il est très aimé par les Tunisiens et respecté pour ses prises de position solides face aux destructeurs de la Tunisie. En effet, on n'oubliera pas de sitôt qu'il était un grand ministre de l'ère de la "bienheureuse troïka" , une époque où la Tunisie avait atteint un taux de croissance à trois chiffres, où les caisses de l'état débordait de réserve , où les investisseurs accouraient de toutes part investir dans ce nouveau paradis qu'est devenu notre pays.
Si on est là de nos jours, c'est grâce à lui et à ses anciens souteneurs, qui se sont défoncé le Q pour faire vivre les Tunisiens ces jours de gloire, de bonheur.
il fera un bon président, le meilleur dans l'histoire de la Tunisie; appuyé par cette grande dame samia la magnifique., le seul à pouvoir réunir de nouveau les Tunisiens.
Vivement des élections présidentielles anticipées.
Je lui conseille ,de porter toujours avec lui ,un fil à coudre et une aiguille, peut etre ils lui seront utiles un jour.