Le syndicat de l’enseignement secondaire a exprimé, dans un communiqué publié samedi 6 novembre 2021, son soutien à Faten Ben Slama, la professeure d’anglais poursuivie en justice par la famille d’un élève qui l’accuse de violence verbale et maltraitance d’un mineur.
Le syndicat a appelé à lever les poursuites à l’encontre de l’enseignante et à retourner dans les plus brefs délais au processus de réforme de l’éducation afin de mettre fin à la crise structurelle et éducative que connaît le secteur depuis des décennies.
Il a enfin appelé les enseignants à participer en masse au sit-in prévu le 26 novembre 2021 en soutien à leur collègue injustement accusée pour avoir accompli son devoir.
Le ministère de l’Education a tenu à assurer, la veille, qu’il s'engage à défendre le corps éducatif et ses affiliés en recourant aux procédures judiciaires garanties par la loi, notant qu’il a désigné un avocat pour suivre l'affaire, dans le cadre de son devoir d'assurer une protection juridique à ses affiliés.
Le département a aussi souligné qu’il veille, tout en respectant le droit à poursuivre en justice, à appliquer, sans la moindre discrimination, les dispositifs scolaires et pédagogiques, appelant à ne pas mêler l’institution éducative aux tiraillements de quelque nature qu’ils soient.
Le ministère de l’Education a enfin indiqué qu’il a chargé le délégué régional à l'éducation à Mahdia de suivre l'état de santé de l'élève et de lui apporter un soutien psychologique nécessaire.
L’enseignante, Faten Ben Slama, est intervenue, jeudi 4 novembre 2021, sur les ondes de Shems FM assurant qu’elle est poursuivie en justice par la famille d’un élève qui l’accusait de violence verbale et maltraitance d’un mineur
Faten Ben Slama a expliqué, pour sa part, qu’elle n’avait jamais eu de problème avec aucun de ses élèves durant toute sa carrière, soulignant qu’elle avait été surprise par toute la campagne de dénigrement dont elle avait fait l’objet sur les réseaux sociaux.
“La tante de l’élève est avocate. Elle a porté plainte pour maltraitance d’un mineur et violence verbale, faisant un lien entre les résultats scolaires de son neveu et la paralysie faciale qu’il avait eue. Cela dit, je suis enseignante et maman et je ne peux qu’être solidaire avec l’élève suite à ses problèmes de santé, mais je tiens à préciser que je n’ai usé que des moyens pédagogiques d’usage et que l’élève n’a fait l’objet d’aucune maltraitance, au contraire. Je lui ai même attribué des notes bonus auparavant pour le motiver” avait-elle déclaré sur une radio.
Cette affaire a suscité une vive polémique sur les réseaux entre des messages de soutien et des cris au scandale, notamment, à la suite de la publication des détails de l’affaire par le frère de la professeure, Sami Ben Slama, ancien membre de l’Isie.
M.B.Z
Non de dieu sont nous arrivé a ce niveau ou l'instituteur soit trainer de cette manière aux tribunaux par des élèves cancres mal élevés et soutenu par leurs patents à tord les encourageants à ce rebeller contre leurs profs.
Donner un 0 ou dire VERY BAD met du doute sur lescapacités pédagogiques de l'enseignant.
Je parie que la professeure d'anglais, ne soit même pas adhérente qui paie ses quotisations à L'UGTT, ni qu'elle n'ait demandé leur aide. Sinon, elle ne se serait sûrement pas adressée aux médias!!!
Cet appel à un sit-in en soutien à la professeure d'anglais, ne pourra que nuire à cette professeure. La Justice ne se laissera pas influencer par ces méthodes de chantages mafieux, qui ne tendent qu'à faire pression sur ses décisions, au lieu d'apaiser l'affaire par l'équité et par la lucidité humaines.
Cette habituelle méthode bulldozer de force aveugle, dont nous souffrons du côté de ces Mafieux de L'UGTT, oblige tant de Tunisiens à venir en aide au plus faible anneau de cette chaîne de violence. Au lieu qu'on soit du côté équitable de la professeure d'anglais, pour avoir été l'anneau faible dans cette affaire de non-sens, par de telles attaques criminelles du côté des parents, le lynchage de ces parents par les méthodes mafieuses de L'UGTT, pourraient changer les rôles. Les parents se transforment en victimes et la professeure en criminelle mafieuse, ayant cherché le soutien mafieux de L'UGTT. Les parents des autres enfants vont se solidariser avec les victimes de L'UGTT et bonjour, bonsoir et rebonjour la pagaille que nous attise L'UGTT, sans jamais avoir réussi à apaiser l'une d'elles, suivant la devise :"il est trop facile d'attiser le feu et les conflits. Mais les éteindre et les apaiser, c'est une autre histoire".
Allah yostir Tounes.
PLATON