
L’ancien diplomate Abdallah Labidi est intervenu, vendredi 17 mai 2024, sur les ondes d’IFM avec Erij Hamrouni, pour revenir sur la position de la Tunisie à l’issue du dernier Sommet arabe et ses réserves enregistrées sur la solution à deux États.
Abdallah Labidi a indiqué que la position exprimée par la Tunisie, revêt un aspect positif et un autre négatif à la fois. En effet, Abdallah Labidi a estimé que la position de la Tunisie est en harmonie avec la position de principe du président de la République par rapport à la cause palestinienne. “Cependant, cette position met mal à l’aise les États arabes prêts à normaliser avec l’entité sioniste. Elle peut, donc, avoir des répercussions négatives sur la Tunisie, dans la mesure où elle peut réduire les chances de la Tunisie d'avoir accès aux aides financières, aussi bien auprès des États arabes que des institutions financières arabes. La Tunisie aurait pu mettre de l’eau dans son vin, et prendre une position plus atténuée, puisque l’absence du président de la République des travaux du Sommet est déjà une position en soi”.
S.H
Tu es et restera en l'an 1445
C incroyable
Tu fais pitie
Mais bon sang est-ce une fin en soi de dépendre de soit disant aide financière étrangère ou issues de fmi.
Il n'y a pas d'aides, chaque millime issue de l'extérieur se fait en contrepartie d'intérêts usuraires indécent ou de contrepartie d'une ingérences politiques et financières qui est dommageable à notre souveraineté.
Il faut cesser d'emprunter ou de réclamer une quelconque aide financière à qui que ce soit
Chaque Tunisien doit être mobiliser pour créer de la valeur et à contribuer au développement de sa patrie
Il n'y a pas de souveraineté sans liberté financière
Il n'y a pas de liberté financière pour ceux qui s'endettent
Il faut générer de la valeur créée de la richesse, travailler et se exporter
Le reste c'est du bla-bla
Donc oui l'état dépend des emprunts étrangers, s'il veut sauver l'économie ou ce qu'il en reste, et à défaut d'introduire les dures réformes structurelles sévères et nécessaires, rien ne risque de changer..
Il faut produire le maximum de choses en local
Mettre l'agriculture comme un secteur stratégique et produire bio et local
On a tout en Tunisie, une terre fertile, du soleil en abondance pour produire l'énergie, une abondance de ressources
Il faut juste TRAVAILLER
Exploiter nos ressources et apprendre à nous suffire de ce que l'on a et ne minimiser le consumérisme matérialiste qui nous impose d'importer
C'est une question de volonté politique
L'endettement n'est pas une fatalité c'est un choix
Il ne dépend que de nous de le refuser et d'investir sur nous même et ce que nous offre notre pays
Les temps ont changé, cette doctrine économique est celle des années 60.
Un pays comme la Tunisie qui se veut touristique (15% du PIB), qui veut être compétitif sur ce secteur et rattrapper son retard, ne peut s'enfermer de la façon. C'est la qualité du produit tunisien qui en souffre et par extrapolation dans tous les autres secteurs, pas seulement dans le Tourisme.. "Flous tjib flous" !
Produire ET consommer.
Produire sans consommer serait aussi désastreux pour l'économie que notre faute originelle, à savoir consommer sans produire. Les crédits sont un outil parmi d'autres pour stimuler l'économie et s'ils sont investis d'une façon intelligente, on aura ce "3oulow chahe9" promis par notre cher président.
Enfin, qui parmi nous a pu bâtir une demeure ou réussi son projet seulement en s'appuyant sur ses fonds propres ? L'endettement n'est pas une calamité en soi, il faut juste bien savoir placer cet argent..
C'est la diplomatie.
Mais, regardons ce que les arabes, en principe non consommateurs de vin bon ou mauvais, et sans jeu de mots facile, ce qu'ils ont récolté.
L' Europe et les USA, faiseurs de roi et maîtres du monde, tiennent toujours la même ligne consistant à les tenir pour quantité négligeable.
Les arabes est une formule aussi vague et inconsistante que la Oumma, est une généralité commode pour cacher la désunion ou plutôt le chacun pour soi qui est la réalité crue.
Les opinions arabes, même si cela aussi ne voudrait rien dire, ne manifestent aucun crédit à l'endroit de tous ces dirigeants aussi critiques les uns que les autres pour des motifs aussi peu clairs que multiples et contradictoires.
Elles regardent ce qui a lieu comme le voyageur voit défiler le passage de sa place dans un train......tel un mirage.
Il ne nous reste que la dignité quand on n'a plus prise sur rien et que d'autres décident pour nous....et contre nous.
Alors, un assaut d'orgueil prend l'allure d'une décision, d'une position.
Au moins ça!
Et je laisse à qui veut la liberté de choisir l'obéissance feignant de retrouver une prise illusoire sur son destin.
Et c'est quoi cette ingérence dans les affaires des autres ? Comme si quelqu'un l'a nommé régent sur la Palestine.. Représentée par l'autorité et l'OLP, ses seuls représentants légaux, c'est absurde de ne pas s'aligner avec la position et des palestiniens en premier concerné et des autres puissances arabes..
Ya Bourguiba, ya khsaret torbitek fihom ! Quel gâchis !
Bourguiba ne serait jamais comporté comme Saied, il faut faire la différence entre un visionnaire éloquent et un charlatan impulsif !
C'était Bourguiba vs. Nasser&co.
Une bande de nationalistes menteurs et de populistes médiocres.
Et maintenant ? Je vous laisse deviner les similitudes.
Ton parallèle ne marche pas. Bourguiba représentait la voix de la raison dans un monde arabe sombre. De nos jours, comme dans la saga StarWars, la Tunisie a malheureusement basculé du côté obscur de la force.
Chacun qui connais un tant soit peu Bourguiba, serait d'accord que celui-ci se retourne dans sa tombe en voyant la situation actuelle de la Tunisie à l'intérieur comme à l'extérieur.