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SUR LE FIL
Le général Ben Hassine préconise une seule autorité pour superviser l’armée et le corps sécuritaire
27/05/2021 | 09:40
3 min
Le général Ben Hassine préconise une seule autorité pour superviser l’armée et le corps sécuritaire
L’ancien chef d'état-major de l'Armée de terre, le général Mohamed Hedi Ben Hassine, a estimé que l’armée et le corps sécuritaire devraient être soumis à une seule et même autorité. 
 
Le général commentait l’interprétation personnelle du président de la République, Kaïs Saïed, de ses prérogatives de chef de l’Etat telles que mentionnées dans la Constitution de 2014, dans une interview accordée à radio IFM, le 26 mai 2021. 
 
 
En avril, à l’occasion du 65e anniversaire des forces de sécurité intérieure, le locataire de Carthage s’est déclaré commandant suprême de toutes les forces armées – militaires et sécuritaires – à travers une lecture subjective des textes de loi, notamment, le texte de la Constitution de 2014, qui n’apporte pas de précisons à ce sujet, contrairement à la Constitution de 1959. 
 
L’article 77 de la Constitution de 2014 prévoit, en effet : « Le président de la République représente l'État. Il détermine les politiques générales dans les domaines de la défense, des relations étrangères et de la sécurité nationale relative à la protection de l'État et du territoire national contre toute menace intérieure ou extérieure, après consultation du chef du Gouvernement.
 
Les attributions sont :
 
- la dissolution de l'Assemblée des représentants du peuple dans les cas énoncés par la Constitution ; l'Assemblée ne peut être dissoute au cours des six mois suivant l'obtention de la confiance de l'Assemblée par le premier gouvernement après les élections législatives, ou durant les six derniers mois du mandat présidentiel ou de la législature ;
 
- la présidence du Conseil de la sécurité nationale auquel il convoque le chef du Gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple ;
 
- le haut commandement des forces armées ;
 
- la déclaration de guerre et la conclusion de la paix, après approbation de l'Assemblée des représentants du peuple, à la majorité de trois cinquièmes de ses membres ; l'envoi des troupes à l'étranger en accord avec le président de l'Assemblée des représentants du peuple et le chef du Gouvernement ; l'Assemblée doit se réunir pour délibérer sur la question dans un délai de soixante jours à compter de l'envoi de ces forces ;
 
- prendre les mesures nécessaires aux circonstances exceptionnelles et les rendre publiques conformément à l'article 80 ;
 
- ratifier les traités et ordonner leur publication ;
 
- décerner des décorations ;
 
- exercer le droit de grâce » 
 
Notant qu’il n’est guère de son ressort d’interpréter le texte constitutionnel, le général Mohamed Hedi Ben Hassine a, toutefois, soutenu que – sur la base de son expérience en tant que militaire – répartir la gestion des forces armées entre deux chefs qui n’ont aucune autorité l’un sur autre, affecterait l’efficacité opérationnelle de ces forces. 
 
« Je ne dis pas qu’il faut tout mettre entre les mains du président de la République ou celles du chef du gouvernement (…) mais il faut savoir que l’armée et les forces sécuritaires sont les bras d’un seul et même corps et doivent de ce fait collaborer ensemble », a-t-il ajouté. 

 

N.J. 

27/05/2021 | 09:40
3 min
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Commentaires
ourwa
De quoi il se mêle, ce militaire ?
a posté le 28-05-2021 à 19:47
Merci au général Ben Hassine de nous avoir magistralement accablés d'une belle leçon de droit constitutionnel, crétins que nous sommes... Toutefois, " Notant qu'il ( K.S.) n'est guère de son ressort d'interpréter le texte constitutionnel. " (sic). CQFD ? Nullement! Puisque Ben Hassine semble féru de droit constitutionnel, ne serait-ce que par son génie de collecter beaucoup d'articles de la Constitution de 2014 relatifs aux prérogatives constitutionnelles du président de la république, ce serait un effet de sa bonté d'argumenter avec précision son jugement à propos de cette liberté d'interprétation de la constitution par le président da la république. Argumenter sur la base d'une lecture analytique des articles de la constitution ( notamment cités par lui) et non pas balancer , comme il le fait, des articles et les conclure par un jugement à l'emporte-pièce en guise de " conclusion logique"... Cette stratégie discursive se voulant pleinement argumentative, car présentée comme source d'arguments d'autorité ( la constitution) est une vieille ficelle discursive et pseudo argumentative usée jusqu'à la corde et encore utilisée partout dans le monde... Il va sans dire que M. Hassine, homme sérieux et lucide, va nous prouver, avec des ARGUMENTS IMPARABLES, irrémédiablement, que K.S. se permet allègrement d'interpréter la constitution à sa guise... en violant cette constitution qu'il est sensé défendre. Attendons!
Le général Mohamed Hedi Ben Hassine est un ancien chef d'état-major de l'Armée de terre; on ignore s'il est toujours en activité comme militaire, si oui, du fait de sa présente déclaration, il viole , la tradition instituée par Bourguiba et qui concerne l'éloignement de l'institution militaire du champ politique. Dans ce cas, Ben Hassine dépasse son statut et son rôle en tant que militaire. S'il n'est plus militaire en fonction, donc libéré du droit de réserve en l'occurrence, il a le droit de déblatérer comme ça lui chante...
Enfin, sa requête consistant à "préconiser une seule autorité pour superviser l'armée et le corps sécuritaire" mérite attention; cette autorité unique existe déjà dans la constitution , cf article 77, alinéa 5, que Ben Hassine signale de lui-même, car cet article, soit en arabe, langue officielle et en français, ne parle pas de l'ARMEE exclusivement, mais des " forces armées", donc y compris toutes les forces officielles porteuses d'armes, armée, police, garde nationale, douane....Donc, selon la formulation des articles de la constitution, aussi bien que l'armée, police, garde nationale, douane ( forces armées) tombent constitutionnellement sous l'autorité suprême du président de la république et c'est ce que K.S. certifie à juste titre. Le problème consiste concrètement aujourd'hui dans une gouvernance parlementaire et gouvernementale biaisée, inconstitutionnelle des lois. Si l'armée et le ministère des la défense résident effectivement sous l'autorité du président de la république, la garde nationale, jadis rattachée au ministère de la défense, s'est trouvée retirée, par ali larayedh, de la tutelle de ce ministère pour tomber sous la chape du ministère de l'intérieur, comme les forces de police... Dans un pays sous régime parlementaire bancal, avec une constitution ambiguë et fortement orientée d'une manière clairement partisane précise, religieuse même, il est vain d'espérer l'établissement réel d'une véritable démocratie en Tunisie. Dix ans après la révolution de 2010-2011 et il n'y a eu aucun progrès dans ce sens...bien au contraire. Le problème est multiple et corollaire: c'est un problème d'idéologies partisanes diverses, quelles qu'elles soient, obsédées par des profits partisans stricts, au désavantage de l'intérêt général du pays, un problème d'hommes, artisans effectifs de ces idéologies, puisqu'ils sont au pouvoir, ministres, chefs de gouvernement, présidents de la république, députés se baladant à leur guise entre les différents groupes parlementaires, hauts fonctionnaires, gouverneurs, imams...soutenant ces idéologies diverses et en même temps leurs intérêts personnels...Je n'aime pas me référer à bourguiba comme exemple, mais comme je ne vois d'autres exemples je rappelle ceci : à la mort de bourguiba , on s'est aperçu, l'Etat de ben ali même, que bourguiba ne laissait rien comme fortune personnelle, hormis une poignée ( une seule) de milliers de dinars, des effets personnels, vêtements, chaussures etc...Quels autres anciens présidents tunisiens qui lui ont succédé ( 2) peuvent se prévaloir d'un tel héritage matériel exemplaire ? En plus du général Ben Hassine, qu'en pensent les mercenaires politiques Klebs-tounes d'un certain nabil karoui et ses errement socio-médiatiques-politiques et fiscales ?...
Abel Chater
Qui connaît le sens du mot "femme nullipare"?
a posté le 27-05-2021 à 21:54
Le général Mohamed-Hédi Ben Hassine, nous parle de sa propre expérience aux services des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Lorsque l'armée des dictateurs mettait la main dans la main avec les forces Sécuritaires de Ben Ali, en janvier 1978 et après, lors de toutes les émeutes et de tous les soulèvements populaires en Tunisie. Ils ont éradiqué toute manifestation contre leur dictature. Le général en retraite Ben Hassine, n'évoque pas les centaines de Tunisiens que son armée de Bourguiba massacrait en coopération avec les Sécuritaires du directeur de la Sûreté nationale, le général Ben Ali. Ils ont tué à bout portant, n'importe qui sortait le bout de son nez pour respirer de l'air frais, même dans leurs balcons.
Le général Mohamed-Hédi Ben Hassine semble être nostalgique pour son passé macabre. C'est pour cela qu'il encourage à la pharaonisation de Kaïs Saïed.
Contrairement à leur Maître le général Rachid Ammar, ces résidus des dictateurs, ne rêvent encore que de s'emparer de notre deuxième République, afin de nous faire échouer notre transition démocratique.
Regardez l'adéquation du langage de ce général en retraite Mohamed-Hédi Ben Hassine, avec le langage de l'amiral en retraite, Kamel Akrout, pour bien comprendre le jeu du président Kaïs Saïed.
Ces militaires n'avaient même pas le droit d'ouvrir leurs becs en politique, afin de ne pas léser à l'hyerarchie militaire de notre armée nationale. Maintenant, les retraités jouent aux marionnettes des politiciens et de la machinerie médiatique azlamiste, pour nous détruire le merveilleux lien d'entente, qu'a noué le Général Rachid Ammar, entre le peuple tunisien et son armée nationale.
Sinon, comment comprendre leur apparition médiatique de comiques en hors-jeu!!!
Ahmed
Une grande figure s'exprime
a posté le 27-05-2021 à 21:42
Nous avons besoin de votre expérience Mon général.
Exprimez-vous svp.
Le débat politique vous attend.
Maissa
Un grand homme
a posté le 27-05-2021 à 21:37
Mes respects mon général, un grand homme.
DIEHK
Y a ghannouchi Ya............. Ya g........... R.........
a posté le 27-05-2021 à 15:07
ça y est, tu as la grande muette au cul.
Tu es mal barré et je te donne 1 conseil casher:
Barre toi, quitte la Tunisie avec tes biens, change de banques à l'Etranger et surtout ne laisse pas ton argent au soudan, Qatar, Turquie parce qu'ils le rendront un jour à la Tunisie parce que le monde change et il n'a que les cons & le terroristes qui ne changent pas!!
Parce qu'ils sont plus C.... que C......
Mais, c'est le retour du balancier et soit tu laisses tomber soit tu vas en prison et je te conseille la prison car tu ne risques pas d'être assassiné et c'est élémentaire !
veritas
@Ben jafaar
a posté le 27-05-2021 à 13:27
Meilleurs constitution du monde pour servir juste les intérêts des criminels islamistes'?'ni le pays ni les tunisiens '?'la situation est bien claire ils sont là pour tout détruire et ne rien construire puisque la meilleure constitution du monde les protègent tous '?'
Tunisino
Attention
a posté le 27-05-2021 à 13:04
Les militaires et les sécuritaires tunisiens ne sont pas faits pour gouverner, ils sont pire que les juridiques et les littéraires en général. Il semble qu'il y a quelque chose qui se prépare, se débarrasser d'une anarchie pour tomber dans une autre, les tunisiens sont le dernier soucis pour tout le monde. Il est possible que la Tunisie perde dans la nouvelle anarchie, des aéroports, des ports, des stades, et des entreprises publiques, contre ses dettes!
Zorro
Aucune ambiguïté !
a posté le 27-05-2021 à 11:01
Si mes souvenirs sont exacts, le Président de la République est: le commandant suprême des forces armées donc en arabe veut dire: el 9aid el a3la Lil 9ouet il mousella7a wel 9ouet el 7amila lissile7. Donc aucune ambiguïté et donc il est le seul patron, le général doit savoir ça mieux que quiconque.
Abir
En voilà un Homme
a posté le 27-05-2021 à 10:43
Ces Hommes sont devenus rares comme les perles ! aujourd'hui, n'on parlant pas du criminel ganouchi celui la appartient au catégorie de vilains animaux, mais en parlant de président et premier ministre, deux ne font pas un Homme responsable comme le général Ben Hassine! Voilà le genre d'Homme qui pourra épauler ABIR MOUSSI et je suis sûr qu'il est fier d'elle
Nephentes
Une entourloupe de plus
a posté le 27-05-2021 à 10:18
Il y a probablement quelque chose qui se prépare; le microcosme sécuritaire et militaire est 'consulte'

mais rassurez vous les tètes pensantes et les facilitateurs' e sont pas tunisiens

les exécutants en basses man'?uvres ce seront bien sur les hauts grades tunisiens
URMAX
LE CHEF DE L'ETAT EN LA PERSONNE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ...
a posté le 27-05-2021 à 10:09
... est les Chef suprême des armées et forces de sécurité.
Aucune ambiguïté.