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Kaïs Saïed : Nous n’avons pas été et ne serons pas partisans du chaos !
15/05/2020 | 22:27
2 min
Kaïs Saïed : Nous n’avons pas été et ne serons pas partisans du chaos !

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu ce vendredi 15 mai 2020, à l’académie militaire de Fondok Jedid à Nabeul.

 

Le chef de l’Etat a tenu à préciser, pour revenir sur la polémique suscitée par ses récentes déclarations, que partager l’Iftar avec les agents des établissements de sécurité et militaires n'est pas une introduction à quelque chose comme le prétendent certaines parties. Il a, en outre, confirmé son adhésion au respect de la légalité et de la loi comme référence soulignant que seule une loi peut en changer une autre.

« Nous n’avons pas été et ne serons pas partisans du chaos ou partisans de la déviation de la légitimité, mais c'est le droit de tout citoyen d'exiger que la légalité rencontre la légitimité populaire », a-t-il déclaré selon un communiqué publié par la présidence de la République.

 

Lors de sa visite à Kébili le 11 mai, Kaïs Saïed avait déclaré :« La vérité, c’est lorsque le peuple est capable de s’exprimer librement. C’est quand il a la possibilité de retirer sa confiance à celui qui l’a trahie ».

Kaïs Saïed évoquait l’amendement du règlement intérieur du Parlement, notamment l’article 45 stipulant que tout député qui démissionne de son parti perd automatiquement son siège. « Malheureusement, si le député était responsable face à ses électeurs et que ces derniers pouvaient lui retirer leur confiance, le Parlement n’aurait pas eu besoin de cet amendement qui constitue une grave violation de la constitution. C’est une maladie constitutionnelle, plus grave que la pandémie du Covid-19 », disait le président.

 

Ses propos n’ont pas été appréciés par de nombreux députés qui y ont vu un appel au chaos. Le député d’Ennahdha, Saïd Ferjani, a même accusé Kaïs Saïd, d’incitation à l’anarchie et dépassement de ses prérogatives le qualifiant d’irraisonnable.

 

 

M.B.Z

 

 

15/05/2020 | 22:27
2 min
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Commentaires
Citoyen
de grâce osez assumer
a posté le 16-05-2020 à 21:27
Mr le juriste élu par 72% du peuple vous affirmez que "malheureusement si le député était responsable face à ses électeurs...." vous oubliez que nous sommes en démocratie où le député élu par le peuple le représente et doit de même lui rendre des comptes par le biais des règles constitutionnelles et principalement les élections.
Quant à vous vous pronez une sorte de démocratie directe qui n'existe que dans les rêves eutopiques de certains étudiants et qui équivaut dans la réalité à l'anarchie.
Alors, de grâce assumez vos responsabilités et ne vous reprenez pas. N'oubliez pas que vous êtes président responsable d'un pays.
Mansour Lahyani
Le Sphynx a encore parlé, mais en bon sphynx il n'a pas été plus clair...
a posté le 16-05-2020 à 12:17
"Nous n'avons pas été et ne serons pas partisans du chaos ou partisans de la déviation de la légitimité" : il en a de bonnes le Président ! Après avoir allumé un incendie qui pouvait devenir incontrôlable, il fait une sacrée inversion de route qui pourrait obliger le char de l'?tat à faire une embardée tout autant incontrôlable... A ce stade, on peut, on DOIT se demander si le Chef de l'?tat est bien, comme on peut l'espérer, en mesure de contrôler ses états d'âme et ses actions-réactions ! On peut civilement en douter, en subodorant une influence croissante et décidément hors de son contrôle des Naoufel Saied et autres Ridha Lénine... A moins qu'on ne soit bientôt obligé d'ajouter à cet aréopage de nouvelles têtes aussi peu recommandables !
Attendons la prochaine sortie (nocturne) de ce sphynx imprévisible, éventuellement la veille de l'Aïd, pour ne pas manquer ce rendez-vous inévitable !
GZ
Parallélisme des formes
a posté le 16-05-2020 à 11:08
En droit, le parallélisme des formes veut qu'une loi soit annulée , modifiée ou remplacée par une autre loi , un décret par un décret et une circulaire ministérielle par une circulaire. Qui peut le plus pouvant le moins , une loi peut annuler et remplacer toute règle de rang inférieur . Sans cela ce serait l'anarchie si une simple circulaire peut pouvait prendre le contrepied d'une loi ...
Aussi , le règlement intérieur de l'ARP ne saurait retirer son mandat à un député élu au suffrage universel selon une procédure prévue et règlée par la constitution .
Simple logique , même si bien des pensionnaires du Bardo sont bons à jeter .
zilos
alors ,je vais me pendre !
a posté le 16-05-2020 à 09:36
son excellence monsieur le président ROBOCOP avec Ta sagesse tu ne veux absolument en aucun cas brutaliser et mettre dehors par la force du peuple qui l'a élu ,certes de l'autre côté la secte ennakba avec sa chienne lprienne al karama enfoncent le clou dans le coeur du peuple ,la pauvreté le chaumage la misère les maladies les suicides même des enfants viennent de chez eux ,alors dans ce cas de figure que dois-je faire ? la pendaison ou le feux sont visés afin de me calmer à jamais .
NB : YA SI KAIS ECHAAB MAAK A 100 POUR CENT ,IL FAUT FAIRE DEGUERPIR LES 217 VOYOUS ,METTRE QUELQUES UNS D'EUX EN PRISON ET REBELOTE SINON ,EUX ILS ONT COMMENCE LEUR CONTRE ATTAQUE .LES INCENDIES PROVOQUEES CES DERNIERS JOURS NE SONT JAMAIS ACCIDENTELLES .PENSER A LA PETITE QUANTITE DE BLE .
LA MANCHE DANS LES RUES EST UN SPORT NATIONAL CHEZ NOUS GRACE A ENNAKBA . MERCI A DIEU QUI NOUS A OFFERT L'ENFER ET UN SATAN .
adel
Etat de droit
a posté le 15-05-2020 à 22:43
Dans les états de droit seul une loi peut modifier une autre.
Dans les pays bananiers les infractions modifient les lois.
On a choisi d'appartenir à ces derniers.
Nous vivons dans un Etat qui ne protège pas ses citoyens mais fait semblant de le faire.
On a choisi la culture du mensonge et à empire.
Faites attention prochainement aux dépassements des droits de l'homme sous prétexte de contrôles des épidémies inexistantes.