L'ancien leader du mouvement Ennahdha, Imed Hammami a affirmé que le président de la République, Kaïs Saïed avait tenu tête au secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et avait imposé le respect. Il a affirmé que l'Etat était véritablement menacé avant le 25 juillet 2021 mais qu'un remaniement ministériel était devenu indispensable.
Intervenant le 15 décembre 2022 durant l'émission "Houna Tounes" animée par Moez Ben Gharbia et diffusée sur les ondes de la radio Diwan Fm, Imed Hammami a assuré que les chiffres reflétaient une amélioration de la situation économique. La perception du citoyen tunisien, selon lui, est négative. Il a appelé les experts économiques relayant un discours politique à rejoindre la vie politique. Il a indiqué que la Tunisie pouvait choisir d'emprunter auprès d'autres partenaires et organisations autres que le Fonds monétaire international (FMI).
Imed Hammami a considéré que l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait migré d'un discours de sagesse vers un discours agressif. Il a estimé que la centrale syndicale essayait de porter préjudice aux négociations entre la Tunisie et le FMI. L'UGTT, selon lui, sera le premier perdant et ce genement de dicours lui portera préjudice. Il a critiqué l'attitude de la centrale syndicale et a mis en garde contre les conséquences de ce discours et l'impact sur la vie des Tunisiens.
Imed Hammami a indiqué que la loi de Finances pouvait être promulguée à n'importe quelle date y compris le dernier jour de l'année. Le FMI ne doit pas influer sur la chose. Il a, aussi, affirmé qu'il y avait seulement un report de la validation de l'accord entre le FMI et la Tunisie et non une annulation. Il a laissé sous-entendre que la Tunisie pourrait avoir un prêt saoudien. Il a affirmé que la Tunisie était sur une voie stable depuis plusieurs mois.
S.G