alexametrics
jeudi 02 mai 2024
Heure de Tunis : 13:11
SUR LE FIL
Faker Bouzghaya : Fadhel Abdelkefi devrait se renseigner auprès de la direction générale de la police des frontières
17/11/2022 | 20:20
2 min
Faker Bouzghaya : Fadhel Abdelkefi devrait se renseigner auprès de la direction générale de la police des frontières

 

Le responsable du bureau de la communication au ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, a affirmé, dans une déclaration accordée, ce jeudi 17 novembre 2022, à Shems FM, que l’interdiction de voyage qui vise le président de Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, émane d’une décision de justice et n’est en aucun cas une mesure administrative.

 

« Nous sommes une institution qui fait partie de l’exécutif, nous n’empêchons pas les gens de voyager mais nous appliquons les décisions de justice. M. Abdelkefi peut se présenter à la direction générale de la police des frontières et nous lui montrerons la décision qui émane du Tribunal de Tunis. Si le Tribunal lève cette interdiction, il sera en mesure de voyager sans le moindre problème » a-t-il souligné.

 

 

Fadhel Abdelkefi a affirmé, ce matin, que ses avocats n'avaient pas connaissance de l'existence d'une enquête ou d'une interdiction judiciaire de voyager visant sa personne. Il a précisé qu'un haut cadre sécuritaire de l'aéroport de Tunis-Carthage lui avait affirmé qu'il faisait l'objet d'une procédure S8 et non S17. M. Abdelkefi portera plainte auprès du Tribunal administratif et adressera un courrier officiel au ministère de l'Intérieur. 

Le président de Afek a précisé qu'il y a eu une interdiction de voyage dans le cadre d'une enquête judiciaire, mais sans l'auditionner ou en l'existence d'un procès devant le tribunal de première instance de Tunis. Il a évoqué les affirmations de Riadh Jrad durant l'émission "Rendez-vous 9" diffusée sur Attessia TV au sujet de l'existence de cette interdiction de voyage. Il a critiqué l'accès fourni à un chroniqueur à des données d'une telle sensibilité et ne le concernant pas. Il a considéré que l'interdiction de voyage était une décision politique.

 

M.B.Z

 

 

 

17/11/2022 | 20:20
2 min
Suivez-nous
Commentaires
Houcine
Qui dit vrai ?
a posté le 18-11-2022 à 03:15
Nous sommes habitués à ces campagnes basées sur des à priori et des parti-pris qui font pschitt.
La technique consiste à enfumer la société et le public avec l'objectif qu'il en restera toujours quelque chose à force d'insistance.
Tel est le cas, comme bien d'autres, de cette opération Abdelkafi qui crie au scandale au motif qu'on l'a empêché de voyager. On reste sur sa faim, mais le mal est fait puisque c'est l'objectif.
Victime ou légalement interdit de voyager, c'est du kif en fin de compte, car il conteste et la légalité du pouvoir en place et par conséquent toute décision émanant de l'une des instances qui en relèvent. Même si, en la circonstance ce serait la justice si âprement défendue et même louée pour "son indépendance", sans que cela suffise.
Dès lors, on est en droit de demander que la vérité soit faite sur cette "affaire" qui mousse. Et, si se confirmait ce que nous rapporte BN de la bouche du porte-parole du ministère de l'intérieur, alors il faudra bien déclarer Abdelkafi et ceux qui le soutiennent faussaires et par conséquent coupables de tromperie à l'endroit des citoyens.

Maher
Othmani
a posté le 17-11-2022 à 22:53
Mais quels bandes de clowns ce ministere de l interieur , que des ratés avec un peu de pouvoirs'?'Pauvre Tunisie
Ahmed
Il y a au moins un menteur dans cette affaire.
a posté le 17-11-2022 à 22:30
L'usage est que nous connaissons généralement la source qui n'est pas de bonne foi.
DHEJ
Bonjour
a posté le à 10:37
Personne ne ment.

C'est la justice qui n'a pas informé... c'est comme un jugement par contumace...


Je suis convaincu que le mal vient de la justice...
Kathytunis
Réponse à DHE
a posté le à 23:45
Au contraire,chez nous, 90% de nos responsables sont des menteurs professionnels et chacun rejette la faute sur l'autre et c'est pour cela que notre pays est en déroute et les citoyens abandonnés à leur sort!