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Exclusion d’une lycéenne au Kef : Les précisions de la délégation régionale
29/05/2021 | 22:05
2 min
Exclusion d’une lycéenne au Kef : Les précisions de la délégation régionale

 

La délégation régionale de l’Education au Kef a rendu public, un communiqué ce samedi 29 mai 2021, pour donner davantage d’explications à la suite de la polémique suscitée par l’exclusion d’une élève du Lycée Salah Ben Youssef, et qui se trouvait empêchée de passer les épreuves du baccalauréat.

 

La délégation régionale indique que la lycéenne a déposé une plainte auprès de la brigade spécialisée dans les crimes de violences contre la femme et l’enfant, accusant le directeur du lycée de harcèlement. Cependant le ministère public avait décidé de classer l’affaire pour manque de preuves, et ce le 4 mai 2021.

Et d’ajouter que la lycéenne a été traduite devant le conseil de discipline qui avait décidé son exclusion définitive du lycée, tout en suggérant au ministre de l’Education son exclusion de tous les lycées tunisiens.

 

La délégation régionale a, également, indiqué que le dossier disciplinaire de la lycéenne avait été soumis aux services centraux du ministère pour qu’il soit examiné à tous les niveaux et garantir ainsi les droits de l’élève et de toutes les parties concernées conformément aux procédures d’usage.

 

Notons que l’affaire de la jeune candidate au baccalauréat a suscité une vive polémique sur la toile. Selon les premiers éléments, l’élève a été victime de harcèlement et de violence de la part du directeur du lycée.

 

La jeune fille de famille modeste n’avait pas pu charger un avocat pour sa défense, bien qu’elle ait porté plainte auprès de la brigade de la violence contre la femme. L’affaire a, donc, été classée. Le directeur du lycée a rédigé un rapport contre la jeune fille l’accusant de l’avoir insulté. Elle a été traduite devant le conseil de discipline et renvoyée du lycée. Le conseil a suggéré son renvoi de tous les autres lycées tunisiens.

Il est important de noter que seule la victime n'a souvent que sa parole à faire valoir dans ce genre d'affaires. Par ailleurs, la sanction infligée à la lycéenne est disproportionnée par rapport aux actes reprochés sachant que la victime prend des risques en s'en prenant au directeur du lycée. 

S.H

29/05/2021 | 22:05
2 min
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Commentaires
slimf
comment
a posté le 31-05-2021 à 08:29
Cette fille doit d'abord passer son bac , puis défendue et entendue .
Il faut arrêter cette mascarade
Ben Hamza Fayssal
Où sont les défenseurs des droits de la femme ?
a posté le 31-05-2021 à 04:38
Mais où sont passés les défenseurs des droits de la femme ?
'? mon avis le ministre doit revoir la décision de renvoi de la lycéenne. Il y a un abus de pouvoir de la part du directeur. Même si la lycéenne ait insulté le directeur, les femme en tunisie sont harcelés partout et surtout les plus vulnérables entre elles, il mobiliser tout le monde pour arrêter ce fléau. L'affaire de la défunte chani est un bon exemple quand on réagit pas à temps.
Jupiter
Ces ca les syndicats et les soit disant progressiste
a posté le 30-05-2021 à 21:22
L'hypocrisie
bacha abderrahman
lyc&éenne
a posté le 30-05-2021 à 19:28
La plainte de la jeune fille pour harcèlement est antérieure à la mesure disciplinaire prise contre elle qui a tout l'air d'être une vengeance et une mesure coercitive contre elle ... Il faut un complément d'enquête et il y a fort à parier que la réaction violente et démesurée du Directeur ressemble fort à un aveu de culpabilité .
Norey ben Mahmoud
Comment
a posté le à 21:05
Tout à fait d'accord . Si Bourguiba avait été en vie , la jeune fille aurait été entendue par lui !
bacha abderrahman
Exclusion d'une lycéenne au Kef
a posté le 30-05-2021 à 19:26
La plainte de la jeune fille pour harcèlement est antérieure à la mesure dusciplinaire qui a tout l'air d'être une vengeanace et une mesure coecitive contre elle ... Il faut un complément d'enquête et il y a fort à parier que la réaction violente et démesurée du Directeur ressemble fort à un aveu de culpabilité .
chevy
Avocat
a posté le 30-05-2021 à 14:31
Honnête, ça se traduit ? '?'?
chevy
Le droit, c est quoi ?
a posté le 30-05-2021 à 14:30
Pays de non droit...Tunistan, vous avez-dit '?'?'?
Citoyen Ariana
Avocat
a posté le 30-05-2021 à 10:05
N'y a-t-il pas un avocat honnête de sa région qui pourrait la représenter bénévolement ?
où sont les associations ?
ou bien celles ci n'agissent que devant les caméras ou dans les hôtels de luxe ?
veritas
Vive l'injustice tunisienne des juges '?'
a posté le 30-05-2021 à 09:52
http://kapitalis.com/tunisie/2021/05/30/aide-menagere-battue-par-son-employeur-lavocate-de-la-victime-tire-la-sonnette-dalarme/
DHEJ
Il faut que ce cirque s'arrête
a posté le 30-05-2021 à 09:08
La lycéenne doit réintégrer l'école


Et c'est le directeur et les membres du conseil disciplinaire qu'il faut présenter devant un psychologue pour ne pas dire lesrenvoyer.


Ils sont des incapables.
Forza
Décision pour étouffer l'affaire
a posté le 30-05-2021 à 08:20
Il faut faire une vraie enquête. Je ne sais pas si elle a dit la verte ou non mais exclure une candidate au bac de tous les lycées en Tunisie est un scandale. Elle peut continuer dans un autre lycée du Kef pendant qu'une enquête sérieuse est faite par une institution indépendante, ministère de la femme ou de la justice. Si ce directeur a harcelé cette fille, il l'a fait peut-être avec d'autres qui n'ont pas eu le courage de le dire ou alors il est vraiment innocent, dans les deux cas il faut enquêter.
ourwa
Délégation de l'esbroufe, malhonnête
a posté le 29-05-2021 à 23:32
. "Cependant le ministère public avait décidé de classer l'affaire pour manque de preuves," (sic) Bien sûr, il fallait s'y attendre: classement de l'affaire par manque de preuves. Et même s'il y avait des témoins de ce harcèlement et de cette violence dénoncés, ces supposés témoins, enseignants ou administratifs du lycée iraient-ils témoigner contre le directeur, leur supérieur hiérarchique ?... Faut pas rêver. De même ces insultes supposément proférées par la lycéenne envers le directeur, ont-elles été rapportées par des témoins?...à moins que la parole d'une élève ne vaut rien face à celle du directeur de son lycée... A des cadres de l'Education nationale pourris semble correspondre parfaitement une justice également pourrie. Ca va très bien; notre démocratie avance à pas de géant...
St Just!
Lamentable!
a posté le 29-05-2021 à 22:22
On ne renvoie pas nos jeunes la veille du Bac et en plus de tous les lycéens tunisiens. Quelle est l'apport pédagogique dans cette démarche.
S'il y a réellement un problème l'élève doit être rappelée à l'ordre, sanctionnée voire renvoyée de ce lycée mais pour la protéger elle doit intégrer rapidement une autre structure qui lui permettrait de passer son bac.
On ne doit pas livrer nos enfants au désespoir ........ La bienveillance dans ce contexte difficile est plus constructive qu'un renvoi
aldo
==== LA DELEGATION REGIONALE ====
a posté le 29-05-2021 à 22:21
ce n'était pas la peine de vous fatigués , pour nous dire la même chose !!!! CONFIRMATION DU NIVEAU A CHIER DU OU DES RESPONSABLES .