
L’affaire de la jeune candidate au baccalauréat renvoyée d’un lycée au Kef et empêchée de passer les épreuves du bac blanc a suscité une vive polémique sur la toile. Selon les premiers éléments, l’élève a été victime de harcèlement et de violence de la part du directeur du lycée.
La jeune fille de famille modeste n’avait pas pu charger un avocat pour sa défense, bien qu’elle ait porté plainte auprès de la brigade de la violence contre la femme. L’affaire a, donc, été classée. Le directeur du lycée a rédigé un rapport contre la jeune fille l’accusant de l’avoir insulté. Elle a été traduite devant le conseil de discipline et virée du lycée. Le conseil a suggéré son renvoi de tous les autres lycées tunisiens.
Réagissant au scandale, le député Yassine Ayari est intervenu, ce samedi 29 mai 2021, assurant qu’il avait adressé des correspondances à la ministre de la Justice pour enquêter sur l’affaire de harcèlement. Il a, également, adressé une correspondance à la ministre de la Femme pour fournir une assistance psychologique à la jeune fille et une autre au ministre de l’Education pour permettre à la jeune fille de passer les épreuves du baccalauréat.
S.H
Ainsi va le monde et la boulitique des "frérots".
C'est le droit de "cuissage" comme au moyen âge et ses seigneurs !
Aujourd'hui, les seigneurs sont 100% musulmans rigoristes et s'autorisent le droit de cuissage ?
Pour le qualificatif "droit de cuissage", consultez 1 dico le compétents de Tunisie.
- Ministre de la Justice : pour enquêter sur l'affaire de harcèlement. Ayari peut toujours attendre la réponse de la sinistre de la justice, Mme Hasna Ben Slimane; c'est au parquet de le faire, après plainte.
- Ministre de la femme, " pour fournir une assistance psychologique à la jeune fille" . Qui la fournirait, cette assistance, la ministre de la femme, ou bien Ayari ? Si c'est la ministre de la femme, Mme Imen Houimel, ça ne pourrait être possible qu'après décision du parquet. Si c'est Ayari, ce n'est ni de son rôle ni de ses prérogatives.
- Ministre de l'Education, " pour permettre à la jeune fille de passer les épreuves du baccalauréat." C'est aux parents de la lycéenne de faire cette demande et non à Ayari. A défaut, c'est au parquet, après une plainte en bonne et due forme, d'imposer au directeur du lycée d'accepter cette lycéenne aux épreuves du bac.
D'après l'article, la lycéenne aurait insulté le directeur, d'où son exclusion de son lycée. A prouver. Et si c'est le cas, ces insultes pourraient-ils légitimer " la violence et le harcèlement" d'un directeur de lycée sur une élève ? A prouver.
L'affaire, comme elle se présente, relève tout bonnement de la Justice, bien entendu après une plainte au tribunal...si toutefois la Justice juge la plainte recevable, ce qui n'est pas sûr...vu que notre justice est d'une impartialité légendaire...
Le plus beau, médiatiquement, dans cette info, c'est que c'est Yassine Ayari qui y brille, d'où le présent article dans BN. Le bonhomme est réputé à l'ARP comme un lion féroce dans la défense des droits de l'homme, un immense démocrate depuis toujours, un républicain pur jus... Son historique, que certains dénigreurs ont lamentablement maquillé ( les menteurs!), n'incite nullement le citoyen lambda à vomir, car d'après ces mauvaises langues, Yassine Ayari :
-Le 18 novembre 2014, il est condamné par contumace par un tribunal militaire à trois ans de prison ferme pour avoir « porté atteinte » à l'armée dans des publications sur son compte Facebook.
-En mars 2018, nouvelle condamnation de 16 jours+ 3mois par un tribunal militaire
- Accusé, avec preuves, de proximité avec l'islamisme radical, dont DAECH
- Critique du général Ammar qui aurait refusé l'injonction de réprimer les manifestations de la révolution tunisienne.
- En mars 2016, Ayari est condamné à 1 000 dinars d'amende pour diffamation envers Hamma Hammami
Des élus comme yassine Ayari n'honorent pas l'ARP, même si celle-ci est contaminée par des jihadistes, des corrompus et des repris de justice, ni nos TRE et encore moins la Tunisie.
Ca me rappelle l'incident vécu par l'étudiant en médecine.
C'est de la SCHMATA TUNISIENNE.
Aux autres:
Tous unis pour virer tout le corps éducatif.
L'enseignement n'est plus de première nécessité pour nos enfants, on n'en a que faire.
Le peuple en a marre de cette mafia qui pourrit la vie de nos enfants, il faut que cette mascarade cesse. Nos enfants méritent mieux.