Le bureau exécutif d’Ennahdha, qui s’est réuni depuis jeudi, a publié aujourd’hui samedi 20 juillet 2019, un communiqué de presse dans lequel le parti tente de calmer les esprits suite aux tensions consécutives à la mise en place des listes électorales.
« Nous avons compris toutes les réactions qui ont accompagné l'annonce initiale des membres des listes du parti. Cela reflète le statut du choix démocratique dans les divers espaces d’Ennanhdha et nous affirmons notre volonté d'interagir de manière positive avec toutes les observations et recommandations » a commencé par préciser le bureau exécutif d’Ennahdha avant de préciser que les noms qui n’ont pas été inclus dans les listes, ont été écartés en suivant l’article 115 du règlement du parti « et à de nombreuses reprises également la recherche de la représentation idéale dans les différentes localités et régions ».
A la fin, le bureau exécutif d’Ennahdha a appelé les diverses structures et les militants du parti à se préparer pour commencer à présenter les listes électorales des différentes circonscriptions aux instances électorales locales dans les délais impartis, et à œuvrer à surmonter les différends sur la formation des listes pour contrecarrer toutes les campagnes de dénigrement qui visent l'unité du parti.
Rappelons qu’Ennahdha connaît depuis des jours une crise sans précédent. De nombreux dirigeants ont accusé Rached Ghannouchi d’avoir violé le règlement en modifiant unilatéralement 30 sur les 33 têtes de liste élus par les Nahdhaouis, faisant ainsi sauter d’illustres personnalités du parti. Une décision sur laquelle il a été appelé à revenir et qu’il a finalement décidé de maintenir.
Le parti a également exprimé sa préoccupation de la non promulgation des amendements de la loi électorale. Ennahdha invite les blocs parlementaires et les partis à se réunir pour entamer des consultations en vue de sortir de cette situation.
M.B.Z
Commentaires (6)
CommenterREVEILLEZ-VOUS AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD
Pourquoi ? A
Cette officine islamiste n'a jamais servi l'apaisement que contenue, elle est tout sauf un mouvement mais une pièce dans le dispositif qui finit par empêcher toute démocratisation.
L'Histoire peut témoigner qu'elle a installé le terrorisme qui a et fait encore le jeu des ennemis du pays, et permis à des terroristes de diriger les affaires de ce pays réputé pour son libéralisme en comparaison avec les autres pays musulmans.
L' état d'esprit des populations en est transformé, les discours haineux sont la norme et la vengeance est réclamée comme dans le viatique de tout bon islamiste, en témoignent la levée de soutiens à un avocat vite devenu seulement victime alors qu'il a assassiné un pauvre type...
Climat nauséabond.
coup de tete
Du bluffe
ils essayent de faire croire que la démocratie prime chez la secte mais ce n'est que du bluffe comme toujours,les décisions émanent du gourou après consultation de son dieux le sultan et Othman Hitlerdogan et de son sponsor qataris via les anglo-saxons.