Dans quasiment tous les pays, hélas, les constructeurs s'empressent souvent de détruire afin de ne pas être "retardés" par l'archéologie.

Des photos partagées sur Facebook par l’archéologue Lotfi Rahmouni, datant d’aujourd’hui mardi 8 janvier 2019, montrent des stèles romaines détériorées et déplacées dans la forêt de Ben Arous. Ces stèles appartiendraient au sanctuaire romain de Saturne et auraient été déplacées par des travaux entrepris à Ben Arous.
Il est à noter qu’un complexe culturel et sportif pour les jeunes est en cours de construction dans le site voisin de la forêt de Ben Arous et du centre de traumatologie et des grands brûlés. Une visite sur les lieux a été menée par le gouverneur de Ben Arous Abdellatif Missaoui et l'ambassadeur de Chine en Tunisie, Wang Wenbin, la semaine dernière pour inspecter l’avancement des travaux. Ce projet, estimé à un coût de 93 millions de dinars, est totalement financé par le gouvernement chinois.
Dans sa publication, l'archéologue a dénoncé le sort de ces stèles qui finissent dans les déblais transportés à la Sebkha de Tunis.
Par ailleurs, l’institut national du patrimoine devait intervenir pour protéger ces monuments qui représentent l’histoire antique de la Tunisie. Affaire à suivre…
O.B
Commentaires (13)
CommenterUne attitude généralisée tant qu'il n'y a pas de pénalités prévues
Dans quasiment tous les pays, hélas, les constructeurs s'empressent souvent de détruire afin de ne pas être "retardés" par l'archéologie.
@Gg
Chanceux sont les Perses et Turques qui ont résisté à l'assimilation. N'ont-il pas utilisé les "arabes" comme chaire à canon ?
On ne peut facilement acheter que les gens qui n'ont pas d'identité et ce n'est surement pas un hasard que le plus grand contingent de Daesh vient de la Tunisie.
Merci et meilleurs voeux à vous aussi
@ Lekkteur
Je plains ceux qui n'ont ni émotion ni respect devant des témoignages du passé aussi profondément humains.
Meilleurs voeux, cher ami :-)
@Gg
"Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé."
Voici quelques extraits de Bin Khuldun sur les arabes de son livre Al-Muqaddima
'En raison de leur nature sauvage, les arabes sont des pillards et des destructeurs. Ils pillent tout ce qu'ils trouvent sans combattre ou sans s'exposer. Puis ils se replient sur leurs pâturages au désert. Ils n'attaquent ou ne combattent que pour se défendre. Ils préfèrent éviter les forteresses ou les positions difficiles: ils ne les attaquent pas. Les tribus que protègent d'inaccessibles montagnes sont à l'abri de la malfaisance et des déprédations des Arabes. Ceux-ci ne franchiront pas de collines ou ne prendront pas de risque pour aller chercher les montagnards.
Par exemple : les Arabes ont besoin de pierres pour leurs foyers et leur cuisine -ils les prennent aux maisons, qu'ils détruisent dans ce but. Ils ont besoin de bois pour leurs tentes, pour les étayer et en faire des piquets: ils abattent les toits, pour en tirer le bois dans ce but. La véritable nature de leur existence est la négation de la construction (binâ'), qui est le fondement de la civilisation. Tel est, généralement, leur cas. De plus, c'est leur nature de piller autrui. Ils trouvent leur pain quotidien à l'ombre de leurs lances (rizqu- hum fi zilâl rimâ-i-him). Rien ne les arrête pour prendre le bien d'autrui.
Ils ne cherchent pas à dissuader les malfaiteurs ou à assurer l'ordre public. Ils ne s'intéressent (hammu-hum) qu'à ce qu'ils peuvent soustraire aux autres, sous forme de butin ou d'impôt. Quand ils ont obtenu cela, ils ne s'occupent ni de prendre soin des gens, ni de suivre leurs intérêts, ni de les forcer à se bien conduire. Ils lèvent des amendes sur les propriétés, pour en tirer quelque avantage, quelque taxe, quelque profit. Telle est leur habitude. Mais elle n'aide pas à prévenir les méfaits ou à dissuader les malfaiteurs. Au contraire, le nombre en augmente: comparée au bénéfice du crime, la perte représentée par l'amende est insignifiante.'?'
Voici les parole de Bin Khuldun sur les Amazighs ou berberes
'Citons ensuite les vertus qui font honneur à l'homme et qui étaient devenues pour les Berbères une seconde nature; leur empressement à s'acquérir des qualités louables, la noblesse d'âme qui les porta au premier rang parmi les nations, les actions par lesquelles ils méritèrent les louanges de l'univers, bravoure et promptitude à défendre leurs hôtes et clients, fidélité aux promesses, aux engagements et aux traités, patience dans l'adversité, fermeté dans les grandes afflictions, douceur de caractère, indulgence pour les défauts d'autrui, éloignement pour la vengeance, bonté pour les malheureux, respect pour les vieillards et les hommes dévots, empressement à soulager les infortunés; industrie, hospitalité, charité, magnanimité, haine de l'oppression , valeur déployée contre les empires qui les menaçaient, victoires remportées sur les princes de la terre, dévouement à la cause de Dieu et de la religion; voilà, pour les Berbères; une foule de titres à une haute illustration, titres hérités de leurs pères et dont l'exposition; mise par écrit, aurait pu servir d'exemple aux nations à venir.'?'
Cher Gg les Tunisiens ont rejeté leurs traditions, leurs origines et sang berbères et voyez comment sont-ils devenus. Ils glorifient les voleurs, les violeurs et même les terroristes. Les berbères sont à l'opposé de tout ça. Vous comprenez pourquoi les Kabyles se sont réfugié dans les montagnes essayant de protéger leur identité que l'Islam et l'Arabisme n'ont cesser d'éroder depuis 1400 ans.
Bien à vous
Au lieu de prendre conscience de notre Histoire on le bafoue
C'est d'une tristesse
Messieurs les archéologues c'est votre rôle de sensibiliser les enfants dans écoles, les adultes de toutes ages a l'importance des patrimoines et sa protection m.
Irama that el3imadi alladhina jâabou'sakhra bil wâadi ...
'?trange...
Bêtise? Oui, bien sûr.
Fanatisme? Assurément.
Inhumanité? Encore plus!
Mais peut être n'ont ils pas les mêmes origines, la même histoire? Certainement!
La destruction de la Tunisie continue
SOS du patrimoine archéologique

