L’ancien président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), Chafik Sarsar, a été ce vendredi 18 octobre 2019 l’invité de Wassim Ben Larbi sur « Expresso » sur Express FM.
« Si une réforme majeure est établie sur la loi électorale, il y aura un énorme impact sur le fonctionnement du système politique dans le pays. On ne peut pas établir une réforme sur la constitution étant donné que la Cour constitutionnelle n’a pas encore été mise en place », a-t-il expliqué.
A la question « si un gouvernement n’est pas mis en place, que pourrait alors faire le président de la République ? », l’expert en droit constitutionnel a indiqué que le chef de l’Etat devra se réunir avec les différents partis politiques pour ainsi choisir une personnalité pouvant être à la tête du gouvernement.
« Si un chef du gouvernement n’a pas été choisi quatre mois après cette réunion, le président de la République peut dissoudre le parlement. Et des élections législatives seront organisées. S’il refuse de dissoudre l’Assemblée, le chef de l’Etat peut continuer à se réunir avec les partis politiques pour choisir un chef du gouvernement », a-t-il aussi déclaré.
E.B.A.
Commentaires (2)
CommenterNos représentants à l' ARP seront encore au dessous de.................
Il vaudrait mieux le dissoudre !
il sera très triste de les garder pour approuver et confirmer des lois à la République Tunisienne.