Le porte-parole du comité de défense des juges révoqués, Ayachi Hammami, a indiqué, ce lundi 2 janvier 2023, qu’il est accusé d'avoir « usé des réseaux sociaux pour répandre des rumeurs dans le but de porter atteinte à la sécurité publique, conformément au décret 54 », et traduit devant le juge d’instruction, précisant qu’il encoure dix ans de prison.
Ayachi Hammami, s’est attaqué au ministère de la Justice accusant le département de Leila Jaffel d’avoir commis un « second carnage » à l’encontre des juges révoqués par le président de la République Kaïs Saïed.
Il a déploré, le 29 décembre dernier, la démarche du ministère de la Justice notant que celui-ci ne s’était pas contenté du « premier carnage » commis par le chef de l’État.
Kaïs Saïed a, rappelons-le, révoqué par décret et sans décision de justice 57 magistrats en juin. Certains, 49 au total, ont eu gain de cause après avoir déposé un recours auprès du Tribunal administratif. Celui-ci a tranché en leur faveur et a ordonné leur réintégration. Le ministère de la Justice a fait fi de cette décision et a refusé de réintégrer les juges en question prétextant des poursuites judiciaires à leur encontre.
« Le ministère de la Justice a agi comme s’il venait de découvrir que les tribunaux de la Tunisie abritaient sept procureurs de la République, trois procureurs généraux près la Cour d’appel et trois présidents des tribunaux judiciaires dont un de la Cour d’appel, et plusieurs juges d’instructions et représentants du ministère public ; tous des terroristes et accusés de malversation et autres crimes », a avancé Ayachi Hammami assurant que les accusations portées à l’encontre des magistrats révoquées étaient infondées et montées de toutes pièces.
Le porte-parole du comité de défense des juges révoqués a ajouté que la ministre de la Justice avait enfreint les lois en vigueur en missionnant son chef de cabinet pour donner des instructions au procureur de la République pour conduire une enquête. Or, en cas de suspicions, « le ministre de la Justice doit solliciter le procureur général de la Cour d’appel concernée pour que celui-ci transfère l’affaire au procureur de la République », a-t-il expliqué.
M.B.Z
Je n est jamais connu un homme sans principe sans caractère sans noblesse sans goût sans vision vous ne pouvez pas croire combien il est dangereux pour la société et pour le peuple .
Le signe de notre noblesse, c'est le manque : la faim qui nous torture, la bonté dont nous sommes dépourvus, la vérité que nous ne connaissons pas, la beauté à laquelle nous aspirons, le silence qui nous dissimule, les ténèbres qui nous enveloppent.
'?'vous avez bien raison '?'Répression et non pas régression'?'désolé
"La régression doit prendre le dessus" !?
Vous buvez la tasse vérita...blement.
Mes meilleurs v'?ux, cher ami.
Je vous ai compté dans mes " commentateurs de bonne volonté" à qui j'ai fait mes voeux. J'ai plaisir à vous les présenter à nouveau.
"Régression-répression-oppression..." quiconque a lu la théorie de l'acte manqué par S. Freud n'a pas besoin davantage d'explication.
Pour le reste je ne suis hélas pas plus optimiste que vous ne l'êtes de votre côté.
Puisse la Providence préserver ce pays et ses gens comme cela suffisamment meurtris.
Bonne et heureuse année.
Prenez soin de vous.