
Syphax Airlines va mal et cela commence à se voir. Un communiqué officiel de la compagnie aérienne a ainsi annoncé, hier mercredi 22 avril, la démission de Mohamed Ghelala, PDG de la société. La décision a été annoncée au conseil d’administration depuis le jeudi 16 avril 2015, mais elle n’a pas été rendue publique. Officiellement, M. Ghelala fait valoir des engagements personnels et démissionne afin de sauvegarder les intérêts de la compagnie et ceux de ses actionnaires (sic). Il maintient son mandat d’administrateur.
Hatem Chabchoub, ancien directeur commercial de la compagnie a été nommé pour remplacer M. Ghelala au poste de PDG et ce à compter du 17 avril 2015.
Ce qu’il y a à relever, c’est que Mohamed Ghelala n’est même pas resté un semestre à la tête de la compagnie, puisqu’il a été nommé à la fin du mois de novembre 2014.
Son prédécesseur, Christian Blanc, n’est pas resté longtemps non plus puisqu’il a dirigé la compagnie pendant deux mois à peine et ce entre le 10 septembre et le 28 novembre. A chaque nomination et à chaque démission, on relève des communiqués laconiques pour les explications et on apprend tardivement la nomination/démission, comme c’est le cas présent avec Hatem Chabchoub.
Mise à jour :
Suite à la publication de notre article, Syphax a souhaité apporter des précisions concernant la démission de Mohmaed Ghelala. Une source bien informée affirme à Business News que la démission de M. Ghelala serait dûe à son état de santé. En effet, on apprend que l'ancien PDG de Syphax Airlines est actuellement hospitalisé à Genève et souffre de sérieux soucis de santé d'où son incapacité à faire face à sa responsabilité.
Par ailleurs, la même source souligne que la compagnie aérienne a été obligée de se séparer de Christian Blanc, à la demande de la Direction générale de l'Office de l'aviation civile et des aéroports (OACA). Elle ajoute aussi que le départ de Mohamed Frikha est dû à la volonté de l'homme d'affaires de se consacrer à la politique expliquant, ainsi, que les nominations qui se sont succédées à la tête de l'entreprise ne seraient qu'un "concours de circonstances".
R.B.H.

On attend toujours des précisions concernant l'annonce salutaire de l'affrètement de ses deux avions a un opérateur étranger pour un montant de 60 million de Dinars, dont 30 MD payable d'avance. Personne n'y a cru, mais personne non plus n'a demandé des comptes. CMF, journalistes économistes TV ,Radios........ Silence total, alors que sous d'autres cieux , de telles annonces sont contraignantes légalement.

