
Par Mustapha Kamel Nabli*
Quand une machine s’emballe, elle écrase tout sur son chemin… Elle n’a plus de repères, elle n’a plus de mesure, elle n’a plus de contrôles, elle n’a plus de limites, elle n’a plus de mécanismes régulateurs… Elle n’est sujette qu’à la logique de sa force brute et celle de sa mécanique implacable.
La machine infernale qui s’est emballée en Tunisie assassine la justice, piétine le droit et l’État de droit, écrase l’humain, tue la vérité, et bannit le rationnel… Elle fait place à l’arbitraire, au chaos, à l’absurde, à l’inhumain et à l’irrationnel. Elle n’a de préoccupation que de satisfaire ses besoins en énergie en consommant ce qui est disponible et à portée de main.
Cette nourriture, ce sont les mensonges, les discours de haine, les chimères et les fantasmes ! Elle ne distingue pas le bien du mal, le bon du mauvais, le moral de l’immoral, le vrai du faux, la raison de la folie, l’honneur du déshonneur. Elle ne laisse aucune place pour l’humain, la tolérance, le vivre-ensemble, la création, l’entreprise, le progrès et la vie. Alors elle ne fait que détruire, et faire émerger et laisser derrière elle un monde en friche, une société disloquée, un excès de misère et de souffrance humaines, et la prévalence du désespoir et de la violence.
Quand une machine s’emballe, c’est que ses créateurs ont perdu le contrôle et la maîtrise de ce qu’ils ont enclenché… Alors la machine finit par s’enfoncer dans les sables mouvants de la complexité sociale, par se perdre dans les méandres de la vie réelle, et par se fracasser contre le mur de la volonté humaine.
Dans tout ce fracas, elle finit toujours par écraser et consommer le monstre qui l’a créée !
*Ancien Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie
*Ancien ministre du Plan et du Développement régional
NDLR- Ce texte est une réaction de Mustapha Kamel Nabli à sa condamnation à 33 ans d’emprisonnement dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État. Le verdict, prononcé à l’aube du 19 avril 2025, a suscité une vive controverse en raison des nombreuses zones d’ombre entourant le dossier, comme évoqué dans notre article : "Affaire de complot : verdict lourd pour un procès léger".



Que dieu vous aide , une bougie risque de s'éteindre
Même le peuple, son peuple s'il le veut, par les urnes, pacifiquement, ne réussira pas à le faire dégager.
"9a3delkom 3ala 9loubkom" ça c'est pour nos amis arabophobes !
Maintenant et en étant un bon putschiste de la meilleure espèce, notre calamité de Don Quichotte a peur, horreur même d'être éjecté du pouvoir, réveillé de son doux rêve, pour ses citoyen-sujets un des pires cauchemars, car il sait bien que sa fin ne sera pas, vu ses faits et surtout ses méfaits, paisible dans une demeure aux faubourgs de Carthage. Dépourvu d'un quelconque parachute doré, même ses moulins et ses meuniers le quitteront et disparaîtront aux prémices des premières brises de liberté, et avant même qu'il ne soit définitivement déchu. Ben Ali pourrait en témoigner depuis sa tombe, paix à son âme.
L'avenir est un long passé, pour ceux qui n'en prennent pas leçons, car la mémoire elle, elle n'est jamais courte !
Tant qu'elle n'est pas en place, que du bla bla ....
J'espère être bien clair !
Par conséquent, on ne sait pas comment les 33 ans ont été
confectionnés
1. En 2011 MKN était gouverneur de la Banque Centrale, il avait alors ordonné un remboursement d'un crédit avant échéance, donc il complotait contre KS qui sera élu huit ans plus tard...
2. D'après le fichier de la police des frontières, MKN a visité beaucoup de pays occidentaux.
Voilà, cher Watson, deux preuves irréfutables menant à une sentence de 33 ans de prison.
#Haila_Leblad.
Il s'est avéré que ce triste sire complotait contre notre Chère Patrie avec probablement le soutien discret mais si efficace de Cheikh El Ifrit et d'Elie Kakou ( sans exclure la possibilité d'implication de Donald Ducl lui même)
Donc si notre Justice a pu démontrer la culpabilité de Bernard Henri Levy dans cette décision historique
Comment pouvez vous contester les autres verdicts ?
La condamnation de Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie et figure respectée du paysage politique et économique, tant national qu'international, soulève des interrogations sérieuses sur l'impact de cette décision sur la société tunisienne dans son ensemble. En tant qu'homme de dialogue et de réflexion, Nabli est perçu par beaucoup comme un acteur clé de la transition démocratique en Tunisie. Sa condamnation dans le cadre de l'affaire du complot contre la sûreté de l'?tat heurte la logique même de son parcours professionnel.
Tout au long de sa carrière, Nabli a manifesté un engagement indéfectible envers le développement économique de la Tunisie. Sa gestion de la Banque centrale et ses années en tant que ministre du Plan témoignent de sa capacité à naviguer à travers des contextes politiques souvent tumultueux. Ses interventions, empreintes de sagesse, font de lui un homme d'?tat convaincu de défendre les intérêts du pays et de favoriser le dialogue. Dans ce contexte, il est difficile d'imaginer qu'un individu ayant une telle réputation puisse être impliqué dans un complot.
Répercussions Internationales
Sur le plan international, la situation de Nabli pourrait avoir des conséquences profondes. Les investisseurs et les partenaires étrangers, sensibles aux signaux sur l'état de la démocratie et des droits humains, pourraient reconsidérer leur engagement envers la Tunisie. Pour la communauté internationale, le traitement réservé à Nabli pourrait renforcer l'idée d'un retour en arrière sur la voie de la démocratie, ce qui serait regrettable pour un pays qui avait soulevé tant d'espoir lors des évènements de 2011.
La Place de Nabli à la Kasbah et Non en Prison
Pour les Tunisiens, MKN incarne l'intégrité, et son engagement au service des citoyens prime sur les intérêts personnels. '? un moment où la société tunisienne se trouve à un tournant décisif, il est crucial de restaurer une logique de gouvernance tout en protégeant et renforçant ses institutions. C'est peut-être cette capacité à concilier l'autorité et la sagesse qui ouvrira la voie à la réalisation d'une démocratie pleinement épanouie. Mustapha STAMBOULI, 20/04/2025


