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Affaire de complot : verdict lourd pour un procès léger
19/04/2025 | 12:49
13 min
Affaire de complot : verdict lourd pour un procès léger
Crédit photo : Service IA de Business News

Au bout de trois séances, toutes plus chaotiques les unes que les autres, le procès en première instance de l’affaire de complot contre l’État s’est achevé avec des verdicts lourds allant jusqu’à 66 ans de prison. Après une instruction bâclée, remplie d’aberrations, le procès a lui aussi été bâclé, en violant plusieurs droits fondamentaux des prévenus. On n’en avait pas besoin, mais le régime a tout fait pour prouver qu’il s’agit d’abord et avant tout d’un procès politique.

 

Que dire d’un procès où l’instruction a été bâclée au point qu’on en est arrivé à faire citer des morts, et où le procès lui-même a violé les droits fondamentaux des prévenus ? Des prévenus pas comme les autres, puisqu’on a une brochette de lobbyistes notoires, réputés pour leur patriotisme, et de grandes figures politiques reconnues pour leur militantisme.

Que dire du lobbyiste Kamel Letaïef, qui a passé toute sa vie à faire de la politique et à jouer aux faiseurs de rois ? Son influence sur la scène politique tunisienne est notoire et connue de tous depuis des décennies, tous régimes confondus. Cette influence des plus classiques, commune à tous les pays, qu’ils soient démocratiques ou despotiques, est assimilée désormais à du complotisme contre l’État en Tunisie, et la « justice » le sanctionne de 66 ans de prison.

Que dire de Mustapha Kamel Nabli, ancien ministre et ancien gouverneur de la Banque centrale, qui s’est totalement éloigné de la vie publique, mais qui se trouve malgré lui, sans avoir rien fait de concret et encore moins de répréhensible, condamné à 33 ans de prison ?

Que dire d’Ahmed Néjib Chebbi, brillant avocat, grand homme politique et éternel militant, qui a subi la prison sous Bourguiba (1956-1987), la répression sous Ben Ali (1987-2011) et le harcèlement sous la troïka (2011-2021) ? Le voilà condamné à 18 ans de prison pour le seul fait de s’être opposé au régime putschiste de Kaïs Saïed.

Que dire de Ayachi Hammami, Issam Chebbi, Ghazi Chaouachi, Abdelhamid Jelassi, Khayam Turki ou encore de Karim Guellaty (actionnaire de Business News) tous réputés pour leur amour pour une Tunisie libre, indépendante, juste et démocratique ?

La liste des personnalités réputées pour leur sérieux et leur patriotisme est longue et n’aurait jamais dû exister. Sous d’autres cieux, ces personnalités condamnées à des décennies de prison auraient été décorées de la Légion d’honneur tant elles ont donné à la Tunisie. Elles le seront peut-être un jour. Sûrement.

 

 


Une instruction truffée d’aberrations

Avant même l’ouverture du procès, l’affaire du complot contre l’État portait déjà les stigmates d’un scandale judiciaire. Dès les premiers éléments de l’instruction, les incohérences, manipulations et violations de procédure s’enchaînent à un rythme qui ferait pâlir n’importe quelle justice digne de ce nom.

Premier fait ahurissant : des morts ont été cités dans l’instruction comme faisant partie du complot. C’est le cas de Bouali Mbarki qui a comploté en 2022 alors qu’il est décédé en 2020.

Autre incongruité tout aussi frappante : la rédaction même des procès-verbaux est chaotique et incohérente. Certaines dates sont impossibles ou contradictoires, et plusieurs prévenus ont affirmé avoir été interrogés alors qu’ils n’étaient même pas présents, voire encore incarcérés ailleurs au moment des faits supposés. Cela jette une lumière crue sur le manque de rigueur, voire la falsification délibérée des documents judiciaires.

Plus grave encore, les accusations reposent essentiellement sur des interprétations politiques, des conversations privées ou des relations supposées entre les accusés. Les faits reprochés sont vagues, les preuves inexistantes. On parle ici de "rencontres suspectes", de "proximité idéologique", ou encore de critiques exprimées contre le régime actuel, comme s’il s’agissait là de délits passibles de longues peines de prison.

Les atteintes aux droits de la défense sont également nombreuses. Des avocats ont été empêchés d’accéder à leurs clients, parfois pendant plusieurs jours. Certains prévenus n’ont même pas eu connaissance complète de leur dossier avant leur passage devant le juge. Les convocations ont souvent été faites de manière irrégulière, dans la précipitation, et parfois même sans motif clair.

Le summum de cette instruction kafkaïenne est atteint lorsqu’on découvre que les accusations les plus graves ont été formulées sans même entendre certains accusés, comme c’est le cas de Karim Guellaty, considéré comme en fuite, alors qu’il n’a pas cessé de voyager entre la Tunisie et l’étranger durant toute l’instruction et avant le procès. Plusieurs figures politiques de premier plan ont ainsi été directement envoyées devant la chambre criminelle sans avoir été formellement confrontées à leurs actes présumés. À aucun moment, il n’y a eu de confrontation, à aucun moment il n’y a eu présentation de pièces à conviction et le tout se repose sur les témoignages de deux anonymes XX et XXX.

Ce qui devait être une instruction sérieuse dans une affaire grave s’est transformé en montage grossier, où tout semble avoir été fait pour donner un vernis juridique à ce qui est, de toute évidence, une opération politique d’ampleur. À travers cette parodie d’enquête, le régime n’a pas simplement piétiné les règles élémentaires de justice ; il a inventé une nouvelle manière de criminaliser l’opposition.

Pour clôturer le tout, l’auteur de ce mauvais film, le juge d’instruction, s’est enfui à l’étranger et s’est trouvé lui-même accusé de complot contre l’État.

 


Premier jour : le régime à la barre

Le procès du complot contre l’État s’ouvre le 4 mars 2025 dans une ambiance électrique, tendue, presque irréelle. Dès les premières minutes, ce n’est pas tant les accusés qui semblent sur le banc des prévenus, mais bien le régime lui-même.

Le symbole de cette mascarade judiciaire saute immédiatement aux yeux : l’interdiction faite aux journalistes et plusieurs autres confrères d’entrer dans la salle d’audience, alors même que le procès est censé être public. Ce manège se répètera au deuxième jour et atteindra son paroxysme au troisième jour.

À l’intérieur, la salle est surchargée. L’État a mobilisé une armada de policiers, bien plus visible que le dispositif judiciaire. Tout semble orchestré pour intimider et restreindre l’accès à l’information. Le procès ne s’ouvre pas dans la transparence, mais dans le verrouillage.

Les premières audiences révèlent très vite le vide sidéral du dossier. Plusieurs avocats dénoncent l’absence de preuves tangibles et soulignent que les interrogatoires semblent guidés par des intentions politiques plus que par une quête de vérité judiciaire.

Dans la salle, les regards sont graves. Beaucoup comprennent que ce procès ne sera ni équitable ni crédible, et que les jeux sont faits d’avance. La vérité judiciaire, elle, semble avoir quitté la salle dès le début de l’audience.

 


Deuxième jour : une justice d’exception

La pression monte d’un cran le vendredi 11 avril 2025, pour le deuxième jour du procès. Le climat est encore plus tendu qu’à l’ouverture. L’ambiance est lourde, les visages fermés, et les dérives judiciaires s’accentuent. Ce jour-là, la justice tunisienne se déshonore un peu plus, sombrant dans une logique d’exception qui fait voler en éclats les fondements mêmes d’un procès équitable.

Dans la salle d’audience, le déséquilibre entre l’accusation et la défense est flagrant. Les juges ne prennent même pas la peine de cacher leur parti pris. Les avocats de la défense sont systématiquement interrompus, malmenés, méprisés. Les objections sont balayées d’un revers de main.

Le dossier judiciaire, quant à lui, continue d’étonner par sa vacuité. Les échanges portent sur des captures d’écran de conversations anodines, des liens supposés entre les accusés, des jugements de valeur ou de simples commentaires politiques. Aucun fait concret, aucune preuve matérielle sérieuse ne vient étayer les lourdes accusations de complot.

L’impression générale est glaçante : la justice semble mise au service d’une vengeance politique. Tout est fait pour broyer les accusés, pour les présenter comme des ennemis de l’État, quitte à inventer les faits et écraser les règles du droit. Dans cette salle d’audience, c’est la séparation des pouvoirs qui vacille, et la démocratie tunisienne qui tremble sur ses bases.

 


Troisième jour : l’indignation des familles et des avocats

Vendredi 18 avril, la salle d’audience s’enfonce un peu plus dans l’absurde. Les avocats de la défense prennent la parole et dénoncent à l’unisson une véritable folie judiciaire. Le terme n’est pas choisi au hasard. Ce jour-là, ce sont les robes noires, généralement tenues à une réserve feutrée, qui s’érigent en lanceuses d’alerte.

Les témoignages affluent et tous convergent vers un même constat : ce procès est un naufrage du droit. Me Ayachi Hammami, l’un des avocats les plus en vue, est catégorique : « Le pouvoir est en train de criminaliser l’action politique légitime ». Il dénonce un système qui fait passer l’engagement, les convictions, et même les opinions, pour des actes subversifs.

Ce jour-là, la défense passe en revue l’ensemble des violations du droit à un procès équitable. Elle rappelle que certains accusés ont été entendus sans avocat, que des documents ont été versés au dossier sans être communiqués à la défense, et que les juges refusent systématiquement de répondre aux requêtes les plus élémentaires. On note également l’absence de toute hiérarchisation des responsabilités, avec des peines demandées à l’aveugle, comme si le tribunal lui-même ne distinguait plus les profils ni les faits.

Dans la salle, les juges gardent une posture froide, autoritaire, presque mécanique. Aucun échange réel, aucun débat, aucun questionnement en profondeur. La défense parle dans le vide, face à un mur de silence judiciaire. L’impression d’assister à une audience déjà jugée d’avance est omniprésente.

À un moment, un avocat s’exclame : « Ce procès est une insulte à la justice ! ». Un autre renchérit : « Nous sommes dans un théâtre de l’absurde où les règles sont fixées par le bourreau lui-même ». Le ton est grave, mais la conviction, elle, est intacte. Les avocats refusent de se taire, même s’ils savent que les dés sont pipés.

Ce troisième jour clôt une séquence hallucinante, où la forme judiciaire a été vidée de tout contenu juridique. Un procès où l’on juge sans preuve, où l’on interroge sans écouter, où l’on condamne sans comprendre. Une justice devenue spectacle, dont l’unique but semble être de réprimer et d’intimider, plus que de dire le droit.

Les familles des détenus politiques brisent le silence et montent au créneau. Elles dénoncent, dans une déclaration commune lue devant le tribunal, une mascarade judiciaire indigne d’un État de droit. Ce sont les proches qui, à défaut de pouvoir faire entendre les voix des détenus muselés, prennent la parole pour alerter l’opinion publique.

Hier, l’audience est marquée par un climat de douleur mêlée de colère, alors que les familles assistent à un procès qu’elles jugent inhumain, bâclé, et totalement biaisé. Leur communiqué est sans appel : ce procès est politique, et les condamnations à venir sont manifestement dictées par la volonté de vengeance du pouvoir exécutif, non par le droit.

 


Un verdict de nuit pour une justice dans le noir

Il est cinq heures du matin, dans la nuit du vendredi au samedi 19 avril 2025, quand tombe le verdict. Une pluie de condamnations s’abat sur des dizaines de figures politiques tunisiennes parmi les plus respectées. Dans un pays normalement constitué, cette scène prêterait à la stupeur ; en Tunisie, elle semble devenir la nouvelle norme. Le régime agit dans la pénombre, fidèle à ses habitudes nocturnes, comme s’il fallait cacher les décisions les plus graves aux regards encore éveillés.

Mais ce qui s’est joué durant ces trois jours de procès dépasse de loin le seul cadre d’une audience. Ce n’est pas un verdict qui a été prononcé, c’est un acte de rupture entre la justice et l’État de droit.

 

 

Le procès du complot contre l’État restera dans les annales non pour sa rigueur judiciaire, mais pour l’ampleur des violations des fondements mêmes du droit. D’un point de vue procédural, tout est à jeter. L’instruction, d’abord, n’a jamais été menée à charge et à décharge, comme l’exige toute enquête digne de ce nom. Elle s’est limitée à une traque à sens unique, à la recherche exclusive de culpabilités supposées, quitte à invoquer les morts, inventer des preuves, tordre les faits, effacer les droits. Le tout reposant sur les témoignages indirects de deux anonymes.

Aucune pièce à conviction digne de ce nom n’a été présentée. Aucun fait tangible, aucune preuve matérielle, aucun élément irréfutable. Juste des interprétations, des rapprochements politiques, des messages WhatsApp sortis de leur contexte, des relations sociales érigées en indices à charge.

Quant à l’audition des prévenus, elle relève du simulacre. Certains n’ont même jamais été entendus par la cour. D’autres ont été extraits de leur cellule sans être prévenus, ni accompagnés d’un avocat. Il n’y a eu aucune vraie confrontation entre témoins, aucune mise en lumière des contradictions, aucun échange qui permette de faire émerger la vérité d’un quelconque complot. Ce qui devait être un débat judiciaire s’est transformé en monologue accusatoire.

Et surtout, comment un procès aussi grave, aux implications aussi profondes, peut-il être bâclé en seulement trois séances ? Trois journées houleuses, chaotiques, verrouillées, où le pouvoir n’a même pas pris le soin de sauver les apparences. On a jugé vite, fort et mal. Et l’on a condamné des hommes et des femmes qui, dans une autre Tunisie, auraient été salués pour leur engagement, non punis pour leurs idées.

Ce n’est pas une justice d’exception que l’on a vue à l’œuvre. C’est une justice d’élimination. Une justice utilisée comme une arme contre l’opposition, comme une démonstration de force à l’adresse de tous les esprits libres, comme un avertissement à ceux qui oseraient penser autrement. C’est un message glaçant : plus besoin de preuves, il suffit de déplaire.

Le procès du complot contre l’État aurait pu être l’occasion d’affirmer la solidité des institutions, la rigueur des magistrats, l’indépendance des juges. Il n’a été que le théâtre lugubre d’une démocratie en chute libre, où l’on juge la dissidence et où l’on condamne le patriotisme.

Ce n’est pas un procès que la Tunisie vient de vivre, c’est un aveu. L’aveu d’un régime qui ne se maintient plus que par la peur. L’aveu d’un pouvoir qui, faute de légitimité, se drape dans l’autorité. Et l’aveu d’une justice devenue complice silencieuse — ou bruyamment zélée — d’une dérive que l’Histoire jugera, elle, sans appel.

 

Nizar Bahloul

 

 

19/04/2025 | 12:49
13 min
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Commentaires
Pour la Justice
Complot de quel coté?
a posté le 22-04-2025 à 14:06
pourquoi les juges cache leurs preuves pendants des mois voir a perpétuité?
pourquoi le procès en cachette?
pourquoi des verdict qui tombe dans l'obscurité?(Complot?)
pour l'instant seule la défense qui parle publiquement
je veux savoir la vérité les vrai chose faites par les suspect, pas des paroles ni plus ni moins avant de commenter
Carthage Libre
La "créature" de Ghannouchi (2019) s'en donne à coeur joie...
a posté le 21-04-2025 à 14:10
***

Nous sommes MAUDITS.

L'histoire, par la bêtises des tunisiens et des croyances fadasses en des entités maléfiques religieuses, est la pire qui soit ; nos espoirs, nos rêves d'une Tunisie meilleure est terminée.

A force de jouer avec notre pays, Ennahdha nous a jeté en enfer et a pété le rêve d'une démocratie tunisienne, le rêve d'une Tunisie évoluée et heureuse...10 ans Ennahdha...et combien avec ce type
bta
Excellente analyse mais..
a posté le 21-04-2025 à 12:29
Mr Bahloul , vous avez retracé d'une manière excellente les aspects juridiques de l'affaire. Certes les peines sont lourdes. Vous savez tous ces politicards ont cru que KS était une bonne serviette où tout le monde pouvait s'essuyer, mais il a renversé la vapeur le 25 Juillet... Et tous ce petit monde qui gesticulait librement et à tord et à travers, s'est trouvé au trou. C'est le risque de faire la politique, on risque de se brûler. En attendant des jours meilleurs.
Nephentes
C'est Bernard Henri Levy qui doit se faire du souci
a posté le 20-04-2025 à 18:37
Jusqu' à maintenant BHL n'a toujours pas compris comment les autorités tunisiennes ont pu le démasquer

Il reste toujours paniqué par la sagacité de nos enquêteurs

Voir l'article du Figaro du 19 avril
Vieillard
La population est tout aussi intelligente qu'avant le procès : C´est terrible en Tunisie ?!
a posté le 20-04-2025 à 15:29
Je crois que, dans l'intérêt du pays, la justice tunisienne doit désormais communiquer beaucoup mieux et surtout divulguer tous les détails de ce procès.

Rabbi Yostera
Tounsi
Nager dans l'inconnu
a posté le 20-04-2025 à 13:13
Je ne sais si je dois porter un jugement sur une affaire qu'il ne nous a pas été donné d'étre éclairés.
La vérité apparaîtra un jour et en attendant je ne peux condamner les prévenus ni critiquer les jugements malgré mon animosité à l'égard de certains politiciens qui nous ont fait souffrir plus de 14 ans durant !!!
Et surtout ne pas évoquer l'indépendance ou la dépendance de la justice alors qu'un certain ministre de la justice qui croupit en prison avait fait des siennes à un certain moment !!!!
J.trad
Les noyaux de résistance ,ont étés bafoués ,
a posté le 20-04-2025 à 09:49
,de multiples bastilles ,ont étouffés les patriotes , et nous voilà maintenant devant les effets du silence ,les dirigeants passent par des filtres qui ejectent tous les braves éclairés et ne laissent passer que les vendeurs .
J.trad
Mma génération n'avait pas assez de lumiere pour dénoncer le complot de tout l'occident qui sous les grands complotistes avait achevé '( l'homme malade )
a posté le 20-04-2025 à 09:43
Malade d'après leurs diagnostic opportuniste , nous étions jeunes ,mais les plus agés avaient quand même fait des efforts pour sauver la face des peuples , l'affreux attentat contre l'empire musulman ,qui selon les paroles d'Allah ,était arrivé à faire trembler les ennemis d'Allah et les ennemis des mouslimins ,les ennemis de l'humanité , avaient réussi à réussi à réaliser l'affreuse conspiration ,dont l'objectif était d'empêcher que le message d'Allah à aboutir , le message a pû résister ,( les flux de conversions ,avec l'aide de Dieu n'ont fait que grandir ( ...yadkhoulouna fi Din 'Allahi AFWAJan ) le'?'affreux complot ne fut que superficiel , ils ont beau multiplier les séductions ,surtout par le phénomène de progrès qui a ensorcelé ,surtout les femmes ,qui se ruèrent sur l,accoutrement dévergondé ,les colons qui convoitent les richesses des terres de l'empire ont réussi à posséder l'arme diabolique de conviction ,personne ne leurs a dit de quel droit le conseil de sécurité donne le droit a cinq pays ,(fa9att) ?!?!?!?!
J.trad
Le vrais complot est celui qui a démantelé l,empire Ottoman
a posté le 20-04-2025 à 07:57
Tous les états actuels doivent êtres jujés complice ,tous les états sont des conspirateurs contre les peuples musulmans ,par conséquent tous les états musulmans actuels doivent assumer la catastrophe qui est en cours en Palestine , un procès gigantesque doit être ouvert contre les états qui se taisent , tout état musulman doit souscrire sans tarder à la constitution d'un ( Hilf Islami ) il suffit de consentir à la Réhabilitation du système. Qualifié ( Khilafa Islamiyya) c'est aussi simple que cela , le noyau doit choisi dans une localité privilegiée les états musulmans seront a l'image des rayons du soleil , chaque Etat cotise pour la constitution d'une armée ayant la force d'intervenir pour stopper toute attaque contre ( amn le Oumma ) ,je n'arrive pas à comprendre l'horrible silence lorsque un charlatan a decide de démanteler ,Empire fondé sur un prestige fondé sur un concept Divin , le nomme Attaturc doit être qualifié Diable ,ni plus ni moins ../.
The Mirror
J'accuse les avocats
a posté le 19-04-2025 à 21:24
Je reviens sur cet article de Bahloul, pour exprimer mon avis sur le rendement des avocats de La Défense dans cette affaire de complot.

Je pense que les avocats ont adopté une stratégie de défense, basée sur le déni total, sur le défi des juges et sur l'arrogance. Ce faisant, ils ont entraîné leurs clients dans un bras de fer atroce avec la justice, qui ne pourrait être qu'en leur défaveur.

Mon petit conseil aux complotistes: changez d'avocats si vous comptez faire appel.

La phrase arrogante de Samir Dilou « les dossiers sont vides » est devenue une méthodologie de défense en Tunisie, et cela est bien triste.
Nephentes
Une farce extravagante et obscène
a posté le 19-04-2025 à 19:34
Même sous benali le cynisme ubuesque n'avait atteint un tel niveau
Ce régime de décrédibilise encore un peu plus chaque jour aux yeux des tunisiens et aux yeux du monde entier comme le rapporte Humain Rights Watch

La Tunisie n'est plus qu'une satrapie loufoque un improbable clone de la Corée du Nord sous le soleil méditerranéen

Aucun l'investisseur sérieux ne voudra s'implanter durablement dans cette hypnocratie de caniveau
The Mirror
Vous vous trompez de procès Mr Bahloul
a posté le 19-04-2025 à 18:00
Il faut arrêter d'inverser les rôles:

Dans l'affaire du complot, le coupable n'est pas le juge, et les innocents ne sont pas les complotistes.

Lorsqu'on parle de justice d'exception, on se moque des tunisiens, car, c'est au nom des tunisiens que la justice a rendu ses décisions.

Certains, et surtout les avocats, continuent à parler de la Tunisie comme si c'était l'Allemagne nazie.
Non Messieurs, détrompez-vous, vous êtes bien en Tunisie, terre des libertés et du droit, vous jouissez de votre liberté d'expression, en dépit de vos propos pervers.
Tunisien
Ah non ! Pas à mon nom !
a posté le à 03:57
Votre pseudo est très à l'image de vos réflexions. Cette image est effectivement inversée à l'instar des miroirs.
Le Baron
La justice de Bhiri...
a posté le 19-04-2025 à 16:47
le problème dans ce Bled se sont ces personnes qui pensent qui sont intelligentes alors qu'en vrai elles ne le sont pas...
Oui
"Ces personnes"...
a posté le à 08:17
Ah, excellente observation ! Et à qui faites-vous référence exactement ? Je jure que je ne comprends pas... Je ne suis probablement pas intelligent !
A4
Mascarade
a posté le 19-04-2025 à 15:46
Pour une mascarade c'est une mascarade digne d'une dictature bête et méchante qui fonce droit dans le mur. Mais il se trouve que la nakba est très mal placée pour se plaindre. La catastrophe actuelle que nous subissons aujourd'hui n'est-elle pas le résultat de son idiotie et sa connerie durant sa décennie noire ? Le seul droit qui lui reste c'est de la fermer !!!
Lucky Luke
Le droit le plus élémentaire
a posté le 19-04-2025 à 15:45
De pouvoir se défendre, un tant soit peu, devant une justice impartiale ou qui veut vraiment l'être, n'est plus garanti dans cette république banannière. Et dire que les tunisiens ont voté en 2019 pour un candidat universitaire en DROIT !!

C'était toujours vrai, cependant c'est seulement maintenant que les tunisiens s'en aperçoivent davantage : cette calamité est inapte à gouverner ne serait ce qu'un petit département insignifiant dans une petite université provençale tunisienne, alors tout un pays, n'en parlons même pas !
Il était et restera le même type, un.compétent du premier ordre qui passe son temps à amalgamer et à bavarder dans une langue arabe bizarre, maniaque et dérangée ("rakika" pour les intimes).

Les dégâts de sa politique seront considérables et n'ont rien à envier à ceux causés par Nahdha & co.
Les tunisiens ont cru avoir voté une perle rare (big LOL),
En vérité, ils ont préféré la peste à la choléra !
EL OUAFI
Contester une décision de justice !
a posté le à 18:31
Sommes nous des hors-la loi ?, si une justice ne vous plaît pas, il y a qu'à prendre le fusil, et faites vous même la justice qui vous convient ?
B'hiri, a-t-il oeuvreré pour la justice ?
C'est normal qu'il conteste cette justice, parce qu'elle est en sa défaveur !
Que faire ?
Le dicton nous rappelle : personne n'est content de son sort !
Oui la justice doit être impartiale,sereinement acceptée,certes.
Et ces malfaisants doit on les laisser faire ? Qu'ils agissent dans l'impunité ?
Non et non L'ILLUSOIR, et les passe-droits sont notre quotidien, il ne faut pas se leurrer !
Celui qui faute paye point/barre.
AntiPutsch
Réponse
a posté le à 17:49
"Et dire que les tunisiens ont voté en 2019 pour un candidat universitaire en DROIT", non les Tunisiens n'ont pas voté pour un candidat universitaire en DROIT, c'est plutôt le clan RG qui a manipulé l'élection présidentielle de 2019 par peur de Nabil Karoui...


La Tunisie n'a besoin ni de RG ni de KS.

Lalli
Questions
a posté le 19-04-2025 à 14:41
Omar voudrait des peines plus lourdes. Est-ce que Omar a assisté au procès? Est-il un des juges? A-t-il consulté les dossiers? Est-il un témoin?
AntiPutschistes
Par contre le putsch est gratuit.
a posté le 19-04-2025 à 13:44
la dictature de Kais Saied touche à sa fin...
Biotekk
Ahmen Nejib chebbi?
a posté le 19-04-2025 à 13:42
Pourquoi AHmed Nejib Chebbi, est il inclus? Je croyais toujours, qu'il est libre... Ou bien je n'en suis pas conscient ou vous vous trompez? Une affaire confuse, qui confond les faits. Une justice? Injuste totalitaire? Des vrais faits, que nous ignorons? De vraies accusations pour grands délits, dont nous ignorons les détails? Un dossier vide vraiment?
Bruno
La vérité
a posté le 19-04-2025 à 13:29
Le verdict devait être plus lourd. La perpétuité devait être requise car les preuves contre les accusés étaient accablantes. Le procès a eu lieu et s'est déroulé dans des conditions tout à fait normales
RMNiste
Quelles preuves
a posté le à 00:09
Pourriez-vous nous expliquer les grandes lignes (je ne demande pas de détails) de ce complot fantôme qui lie BHL, Akacha et Bhiri, pour ne citer qu'eux ? Je ne vois rien de commun entre ces personnes, et il y a fort à parier que personne n'a compris ce complot, pas même le Président lui-même. Il nous parle tous les jours de traîtres et de lobbies, sans jamais les nommer. Et s'il souffrait de paranoïa et que tout ce délire était le fruit de son imagination fertile ?
asslo23
Réponse à Bruno
a posté le à 19:42
Vous auriez mieux fait de vous taire, espèce de lèche-bottes !