alexametrics
jeudi 28 mars 2024
Heure de Tunis : 20:42
Dernières news
Nouri Lajmi : La décision du juge d’instruction nuit à la liberté de la presse
15/03/2019 | 09:01
2 min
Nouri Lajmi : La décision du juge d’instruction nuit à la liberté de la presse
 
 
Le président de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle, Nouri Lajmi a exprimé, ce 15 mars 2019, son étonnement face à la décision du juge d’instruction d’interdire la diffusion de l’enquête sur le décès des nourrissons à l’hôpital de La Rabta à l’émission « Les 4 vérités » soulignant que la Haute autorité émettra un communiqué pour dénoncer cette mesure. 
 
Dans ce sens, M. Lajmi a relevé qu’une décision pareille revenait à la Haica dans la mesure où il lui incombe d’examiner les infractions commises par les supports médiatiques audiovisuels. Et d’ajouter, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que la Constitution stipule qu’il n’y a aucune censure préalable à la diffusion du contenu médiatique.
 
« Nous appelons à réviser la décision de la justice car elle porte atteinte aux libertés d’expression et de la presse. Nous exhortons aussi toutes les institutions de l’Etat à respecter le rôle des médias d’éclairer le public et de révéler les vérités autour de certaines affaires. Une décision pareille nous renvoie aux anciennes pratiques », précise Nouri Lajmi.
 
 
Rappelons que le juge d’instruction avait interdit, à la dernière minute, la diffusion d’une enquête sur le décès des nouveau-nés au centre de maternité et néonatologie de l’hôpital de La Rabta, sur El Hiwar Ettounsi à l’émission « Les 4 vérités ». 
 
Le juge d’instruction avait considéré que cette enquête médiatique pourrait entraver l’enquête judiciaire sur l’affaire et affecter l’action de la justice. La même décision a été, également, prise à l’encontre de l’émission de Moez Ben Gharbia diffusée sur la chaîne télévisée privée Carthage +.
 
 
B.L
 
 
15/03/2019 | 09:01
2 min
Suivez-nous

Commentaires (5)

Commenter

Microbio
| 15-03-2019 13:15
La séparation des pouvoirs en Tunisie ne fonctionne toujours pas!

Najib
| 15-03-2019 12:01
Médiocrité qui devient bassesse morale , quand des pseudo-journalistes " investigateurs " et des patrons de poubelles TV s'enrichissent en investissant dans les malheurs , la gourmandise et la stupidité de la population . A chaud , le malheur des 15 bébés , dont certains ne sont pas encore enterrés , s'est transformé en buzz et source d'enrichissement pour les immoraux et repris de justice qui polluent la scène médiatique . Si LEJMI appelle ça " liberté " de la presse !

Rached Sousse
| 15-03-2019 11:48
Il s'agit de la HAICA et non de l'ISIE

B.N : Merci d'avoir attiré notre attention

Mohamed 1
| 15-03-2019 11:07
Il est remarquable que des entreprises s'attachent à appliquer la loi plus que certains politiques.
El Hiwar ettounsi et Carthage plus se sont pliés au décisions de justice. Alors que, prenant des airs de démocrates, la député qui fait voyager une personne illégalement, ou Ben Sedrine, qui enfreint la loi des quorums et méprise les décisions de justice, donnent l'exemple-type de ce qu'il ne faut pas faire en démocratie. En fait, les politiciens doivent dans leur comportement être encore plus irréprochables que les autres citoyens.
Car un mauvais comportement des dirigeants déteint forcément sur les citoyens.
Vertige dû à l'ivresse du pouvoir ou sentiment d'impunité ? Ou tout simplement pulsions dictatoriales ?

Winner005
| 15-03-2019 09:45
Certes la décision du juge est préjudiciable à la liberté de la presse, mais la HAICA a-t-elle fait quelque chose pour que cette liberté se renforce. Elle ne fait que constater les dégâts et cette structure fait le même cheminement que l'IVD. le provisoire qui s'éternise et qui ne veux pas lâcher prise.