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Nabiha Borsali Falfoul : Oui, il y a un manque de médicaments mais pas une pénurie !
01/08/2018 | 20:56
1 min
Nabiha Borsali Falfoul : Oui, il y a un manque de médicaments mais pas une pénurie !

Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM ce mercredi 1er août 2018, la directrice générale de la santé au sein du ministère de la Santé, Nabiha Borsali Falfoul, a affirmé que les laboratoires pharmaceutiques locaux et étrangers sont en train d’alimenter graduellement le stock de la Pharmacie centrale en médicaments. Mme Borsali a indiqué, cependant, qu’il y a un manque de certains médicaments mais qu’il ne s’agissait, en aucun cas, d’une pénurie.

 

« Je veux rassurer les Tunisiens que l’affaire des médicaments et de la Pharmacie centrale figurent parmi les priorités du ministère de la Santé. Tous les responsables œuvrent également à assurer la disponibilité de ces médicaments. Il n’y aura pas de rupture ! Il y’a un manque oui et un retard d’approvisionnement mais il n’y aura pas de pénurie ! Nos fournisseurs et nos partenaires sont en train d’alimenter peu à peu notre stock, la Pharmacie centrale est en train de payer ses arriérés et les caisses sociales en sont sensibilisées. En outre, un conseil ministériel réduit s’est tenu dans ce sens », a-t-elle précisé.

 

La directrice générale de la Santé a, par ailleurs, souligné que si un médicament vital ne se trouve pas dans une certaine pharmacie, il sera certainement disponible dans une autre. Sinon, le patient peut toujours demander à son pharmacien de lui fournir le médicament dont il a besoin en passant une commande auprès de la Pharmacie centrale. 

 

B.L 

01/08/2018 | 20:56
1 min
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Commentaires (11)

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Mansour Lahyani
| 02-08-2018 16:51
Ca ne fait pourtant que quelques mois que Hammami dirige le ministère de la santé publique. Pourtant, il a déjà eu le temps de déteindre sur certains de ses proches collaborateurs... Ainsi, cette gente dame, que rien ne semblait devoir impliquer dans une "réflexion" à la Imed Hammami - excusez l'improbable conflit lexical - en a pourtant recueilli toute la subtile logomachie ! Ainsi, nous serions loin de la pénurie, et même d'une simple rupture de stock ! Mue par quelque chose qui ressemble à de la retenue de fille de bonne famille, elle ne va pas jusqu'à affirmer que son chauffeur saurait vous procurer vos médocs, comme l'affirmait avec une scandaleuse indécence son ministre, mais elle se limite à vous renvoyer au pharmacien du coin pour lui demander de vous fournir le médicament en passant une commande auprès de la Pharmacie centrale !!! Vous voyez d'ici l'originalité de la manoeuvre : votre pharmacien, bête comme il est, n'y a pas encore pensé, et les répartiteurs auxquels il s'adresse depuis toujours n'ont pas rempli leur devoir... car c'est la Pharmacie Centrale qui n'en a plus, de vos médicaments !
Alors, vous pouvez toujours crever, ça ne fera pas bouger un tic à la face de cette brave fonctionnaire...
Mais on devrait tout de même l'éloigner un peu de Hammami : il devient sacrément contagieux!

Fehri
| 02-08-2018 14:06
Aller traduire pénurie et manque de médicaments

Watani
| 02-08-2018 12:24
Cette personne dit du n'importe quoi ! Quelle est la différence entre pénurie et manque ? C'est vraiment RIDICULE ce qu'elle raconte . Pénurie ou manque pour un malade c'est la même chose . Elle doit se recycler en langue française ou même arabe . Ce qu'elle dit manque beaucoup de CR'?DIBILIT'? et d'objectivité . C'est D'?CEVANT et non Rassurant.

bahrila
| 02-08-2018 10:05
pénurie : pénurie
nom féminin

(latin penuria)

Définitions
Synonymes

Manque de ce qui est nécessaire ; insuffisance : Pénurie de vivres. Pénurie de moyens financiers.
donc pénurie = manque

lotfih
| 02-08-2018 10:01
et bien-sur les journalistes sont cloués derrière leurs écrans, dans le frais, et attendent les réactions des uns et des autres sur Facebook et sur les ondes radio, pour tout reprendre à la lettre et en sortir un "article journalistique". Quand vous allez engager un JOURNALISTE et nous proposer un dossier avec des chiffres ?

le journalisme ce n'est pas du français irréprochable, c'est des informations et des statistiques !

Jimmy
| 02-08-2018 09:03
Oui quand est-ce qu'elle et son son sinistre de ministre vont avoir le courage de démissionner vu tout le mal qu'ils ont causé dans le domaine de la santé ? Du courage? En ont-ils seulement un iota? Je ne le pense pas! Le chef du gvt devrait dans ce cas là intervenir pour les " démissionner" en aura-t-il le courage? Le proche avenir nous le dira.

Ali Baba au Rhum
| 02-08-2018 04:21
la directrice générale de la santé distingue le manque, de la pénurie; à partir de quel degrès de manque, parle t on de pénurie ? et y va bien sûr du sempiternel chercher un produit dans la pharmacie suivante au cas où on ne le trouverait pas dans la première... sinon le commander. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un chauffeur.Merci quand même du conseil !!!

ourwa
| 01-08-2018 23:04
Ce n'est pas la première fois qu'il y a pénurie de médicaments, c'est une vieille habitude dont la Tunisie est championne. Pourquoi? Allez savoir!... peut-être que les Tunisiens sont devenus très friands de médicaments...et que les médecins, aussi bien généralistes que spécialistes, soumis au chant d' alouette des laboratoires pharmaceutiques ( soumis, car ils le veulent bien...contre des petits cadeaux et autres "voyages d'étude" dans des hôtels de luxe, tous frais payés); résultat, des ordonnaces chargées où figurent des produits inutiles, impropres à la pathologie détectée...Le malheur, c'est qu'il n'y a aucun contrôle de l'Etat, ni des caisses d'assurance maladie sur ces abus...
Non, Madame Borsali Falfoul, il y a bien pénurie de médicaments, ne vous en déplaise, pénurie grave au point que plusieurs médecins et chirurgiens à travers le pays ont suspendu des opérations à cause de cette pénurie et un minimum d'honnêteté vous oblige à reconnaître cette gabegie et cette gouvernance bancale de la part du ministère auquel vous appartenez. Le plus curieux, c'est que ce n'est pas le ministre lui-même qui est intervenu...mais la directrice de la santé du ministère. C'est ainsi, on a toujours tendance à envoyer les subordonnés au casse-pipe...comme dans l'armée. C'est scandaleux, c'est d'autant plus scandaleux et révoltant que vous venez d'énoncer vous-même la raison essentielle de cette pénurie, en déclarant :" Nos fournisseurs et nos partenaires sont en train d'alimenter peu à peu notre stock, la Pharmacie centrale est en train de payer ses arriérés et les caisses sociales en sont sensibilisées. " (sic) Et voila le hic, la Pharmacie centrale, organisme public qui fournit d'abord tous les hôpitaux publics, mais aussi les pharmacies de ville et les cliniques privées, reçoit les médicaments de ses fournisseurs, laboratoires nationaux et étrangers, mais ne les paie pas...C'est pas moi qui le dit, wallahi, mais la directrice de la santé etc... Résultat des courses, les fournisseurs ferment le robinet et la pénurie s'installe, P'?NURIE, Mme Borsali Falfou et non pas "manque"... Etat des lieux? Etat grave, Etat bancal à l'abandon, miné, qui navigue à vue par nuit sombre et ventée, sans boussole ni compas, Etat délabré qui semble avoir l'âge de ses viscères...et prétend vivre à CR'?DIT, sans payer ses créanciers. Or ceux qui risquent la mort à crédit, ce sont bien les hôpitaux publics, les professionnels privés de la santé, mais surtout les malades en pénurie de médicaments.
Situation ubuesque et dramatique; il y a quelque temps, la Tunisie a signé avec quelques pays africains un accord d'Etat à Etat garantissant aux pays africains en question la fourniture régulière de médicaments tunisiens, mais aussi un transfert de technologie pharmaceutique tunisienne... Etonnnant, non!? alors qu'en Tunisie même le ministère vient d'avouer la pénurie de médicaments en Tunisie...Se pourrait-il que la Pharmacie centrale ait décidé de fourguer ses médicaments à l'Afrique...et que cette fable d' "arriérés impayés" n'est que de la poudre aux yeux? A suivre...

lechef
| 01-08-2018 22:33
Tous les citoyens sont avertis et la majorite d'entre-nous se trouvent confrontés à un manque de médicaments lorsqu'ils se trouvent obligés de chercher un médicament.
Donc, nous confirmons cette absence d'un nombre important de médicaments et dont l'ordre des pharmaciens les a dénombrés à 200 d'où une pénurie pure et simple.
La question posée : Pourquoi Boursalli à suivi le discours de son chef qui ne cesse de nier cette défaillance majeure dans leurs structures qu'ils sont censé les gérer avec le plus grands soins.
En fait, priver les malades de leurs médicaments est un acte scandaleux qu'elles sue soient les causes exogènes ou endogènes au ministère de la santé.
D'ailleurs, un responsable qui n'arrive pas à fournir les besoins fondamentaux et vitaux dans sa structure devrait démissionner et quitter pour d'autres cieux s'il possède bien des compétences dans d'autres domaines.

veritas
| 01-08-2018 21:59
Arrêtez de jouer sur les mots la pénurie n'est pas générale mais elle concerne bien des centaines de noms de médicaments et cela pour défaut de paiement des fournisseurs de la pharmacie centrale ,malgré que cette dernière s'est rabattu sur des fournisseurs (laboratoires )italiens pour combler le manque mais le résultat était en dessous des espérances .