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Le président de l’Association des pharmaciens : Les médicaments qui ne sont pas disponibles n’ont pas de générique !
27/07/2018 | 13:25
1 min
Le président de l’Association des pharmaciens : Les médicaments qui ne sont pas disponibles n’ont pas de générique !

 

 

« Nous avons établi une liste des médicaments épuisés en pharmacies et ceux qu’on n’arrive pas à commander en quantité suffisante. Cette liste qui contient 200 produits n’est pas exhaustive, il y en a en réalité bien plus » a indiqué Nadhem Chakri, président de l’Association des pharmaciens, lors de son passage ce vendredi 27 juillet 2018, sur Jawhara FM.

 

Il a précisé que la pénurie est due à de diverses causes, « mais il faut le dire et l’expliquer, les médicaments que nous avons cités n’ont pas de générique. Le problème s’amplifie, la pharmacie centrale publie fréquemment la liste des produits manquants, ceci atteste indéniablement de la présence d’un réel manque dans certains produits » a expliqué le président de l’Association des pharmaciens. Nadhem Chakri a toutefois nuancé ses propos, confiant que la situation n’est pas catastrophique.

 « La commission d’achat des médicaments au sein de la pharmacie centrale a été élargie et c’est très bien. C’est elle qui se charge des quantités achetées et si elle fait bien son travail tout devrait être réglé. Néanmoins, les liquidités constituent aussi un problème pour la pharmacie centrale. Depuis un certain temps, les pharmacies ont un problème avec la Cnam, et d’ailleurs nous interromprons les conventions en octobre. Cette situation impacte directement la pharmacie centrale en plus d’un manque d’une bonne gouvernance de la part des ministères concernés et la régularisation de la situation de la pharmacie centrale qui ne fera que payer ses dettes avec une visibilité nulle pour ce qui est de l’avenir » a-t-il conclu.

 

M.B.Z

27/07/2018 | 13:25
1 min
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Commentaires (4)

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Léon
| 27-07-2018 19:05
Cet été, j'ai vu du pays et rencontré des gens de toutes classes sociales, de tous bords politiques, et de tous niveaux d'instructions. Tous sont dépités, pour ne pas dire déprimés.
Pour aller directement à ma conclusion: J'aurais aimé ne pas avoir autant raison, depuis 2011.
L'état actuel des choses a dépassé mes prédictions, déjà très pessimistes.
J'aurais aimé ne pas avoir autant raison, tout simplement parce que mon coeur est malade de voir autant de gens défaits. Cela me fait mal pour mon pays. Ces gens qui avaient eux-mêmes crié "dégage" traitant les quelques patriotes de "orphelins de Ben Ali" sont aujourd'hui les plus grands orphelins de Ben Ali. En effet, ils le pleurent entre-eux, orgueil oblige.
- En premier lieu il y a les pauvres dont on s'est joué pour les réduire davantage à la misère, au chômage et à la vie au-jour-le-jour.
Apparemment l'argent du Qatar, des atlantistes et des frérots ne pouvait combler indéfiniment la misère. Ils avaient récolté quelques moutons pour l'aïd, des biscuits chocotom déguelasses, deux francs trois sous par-ci par-là, distribué par les célèbres coffres des taxis de la révolution; pour sortir manifester, pour participer aux sit-ins....mais en vain.
Ils auront gagné un mouton, et ont vu leur dépenses vitales multipliées par quatre ou cinq. Bref en gagnant un mouton, ils en ont perdu des dizaines.
Ces fameux taxis aux coffres pleins, réquisitionnés pour détruire le pays. C'est fou ce que les peuples diffèrent. Chez les patriotes les taxis de la Marne avaient été réquisitionnés pour sauver le pays lors de la guerre de 14-18; mais chez les traitres ils ont été réquisitionnés pour le détruire.
- Secudo, il y a les classe moyenne. En deux mots: complètement décimée. Et s'enlisant de plus en plus pour conserver les apparences. Cette classe forte crée par Ben Ali et qui n'a aujourd'hui plus qu'un espoir: utiliser l'instruction pour faire immigrer ses enfants. Mais cela ne sera plus possible, vu l'état déplorable du dinar. C'est la classe qui a été le plus manipulée et qui a, le temps d'un rêve révolutionnaire, cru assouvir certaines haines sans être affectée. Cette classe a été manipulée par des blogueurs professionnels et par des médias employés à cet effet, bref des moyens hors du commun avaient été employés pour la manipuler.
- Enfin les très riches et qui ont crié "dégage". Ils croyaient être à l'abri par leur fric inestimable. C'était sans compter sur le fait que l'on ne peut s'épanouir dans un pays décimé. L'égoïsme joue parfois des sales tours.
Ces gens n'ayant aucune nation sinon leur fric, ils iront le rejoindre là où il est; et sombreront très vite dans la misère.

Pour ne rien vous cacher, c'est la première catégorie qui me fait le plus mal au coeur, et légèrement la seconde, car vous savez ce que je pense de ces ultra-diplômés manipulables.
Les révolutions bourgeoises se sont toujours appuyées sur les plus pauvres pour les appauvrir davantage.
Dès que j'y verrai plus clair, je me mettrai au service de mon pays, en tant que soldat du développement, sans contre-partie. Je sauverai votre putain de révolution de merde afin que mon pays et son peuple ne perdent pas la face.
Mais pour cela il faudra que les révolutionnaires et le peuple trahi, demandent ouvertement pardon à l'Histoire de leur pays et au sang des martyrs de l'indépendance qu'ils ont confondu avec le sang de ceux qui ont réduit leur pays à une colonie du FMI et du monde atlantiste tout simplement par haine et racontars sur son président. On verra par quel moyen mais cela se fera.
Même pour sauver votre révolution de merde, il faudra user de ceux que vous avez eu l'outrecuidance d'appeler Al Azlem.
Des vrais programmes, et non des bonnes intentions, sont prêts pour que la Tunisie fasse le saut qualitatif.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

Mansour Lahyani
| 27-07-2018 15:58
Kheyr mel kol ! Pas de princeps, pas de génériques non plus : il ne reste plus au pauvre Tunisien en manque que d'aller directement au cimetière s'étendre à côté de la dalle. Qu'il n'oublie pas, cependant, d'avoir une pensée justement émue pour ses gentils tortionnaires, qui ont jeté les précieuses devises par la fenêtre plutôt que de les réserver à l'achat de ces spécialités qui auraient pu lui sauver la vie...

lechef
| 27-07-2018 15:05
Devant la longueur des listes des médicaments qui n'existent pas , il vaudrait mieux dresser la liste des médicaments disponibles.

Ali Baba au Rhum
| 27-07-2018 14:37
le problème est structurel; l'Etat fait des coupes sombres dans ses dépenses, pour faire des économies, et bien sûr, il y a de l'argent pour construire des échangeurs automobiles, des ponts, des autoroutes, mais non pas pour soigner les gens.