« Chaque pays qui se respecte possède ses propres banques publiques qui, dans le cas d’une crise systémique interviennent pour réguler le marché ». Cette déclaration du président de la Commission des Finances de l’ARP, Mongi Rahoui, survient suite aux propos de la ministre des Finances, Lamia Zribi qui a assuré au cours de la semaine, que « la Tunisie envisage la vente de parts dans les banques publiques » en réponse au gel du crédit accordé à la Tunisie par le FMI, qui demande aujourd’hui, la réforme du secteur bancaire tunisien.
Mongi Rahoui, invité dans la matinale d’Express FM présentée par Wassim Bel Arbi ce lundi 27 février 2017, a assuré que la cession de parts dans des banques publiques est une décision qui revient à l’ARP. « Ce n’est pas une décision ministérielle » a-t-il rétorqué avant d’ajouter : « Cette initiative arrive suite aux pressions du FMI et de la BM ».
Le président de la Commission des Finances de l’ARP a relevé également que ces banques sont aujourd’hui sur le bon chemin et que la BH par exemple a enregistré d’excellents résultats cette année. « Maintenant que ces banques publiques commencent à gagner de l’argent, certains parlent de cession de parts. J’arrive donc à conclure que nous avons des personnes au sein du gouvernement qui travaillent comme observateurs pour le compte du FMI et de la BM, qui ont détruit des pays ».
Comme solution aux problèmes inhérents à l’économie du pays, M. Rahoui a appelé à créer un modèle de développement national qui prend en considération le fait « que nous devons développer nos moyens intérieurs ». « Une vision nationale ! », a-t-il dit.
S.A
Mongi Rahoui : Des personnes au sein du gouvernement travaillent pour le FMI et la BM
« Chaque pays qui se respecte possède ses propres banques publiques qui, dans le cas d’une crise systémique interviennent pour réguler le marché ». Cette déclaration du président de la Commission des Finances de l’ARP, Mongi Rahoui, survient suite aux propos de la ministre des Finances, Lamia Zribi qui a assuré au cours de la semaine, que « la Tunisie envisage la vente de parts dans les banques publiques » en réponse au gel du crédit accordé à la Tunisie par le FMI, qui demande aujourd’hui, la réforme du secteur bancaire tunisien.
Mongi Rahoui, invité dans la matinale d’Express FM présentée par Wassim Bel Arbi ce lundi 27 février 2017, a assuré que la cession de parts dans des banques publiques est une décision qui revient à l’ARP. « Ce n’est pas une décision ministérielle » a-t-il rétorqué avant d’ajouter : « Cette initiative arrive suite aux pressions du FMI et de la BM ».
Le président de la Commission des Finances de l’ARP a relevé également que ces banques sont aujourd’hui sur le bon chemin et que la BH par exemple a enregistré d’excellents résultats cette année. « Maintenant que ces banques publiques commencent à gagner de l’argent, certains parlent de cession de parts. J’arrive donc à conclure que nous avons des personnes au sein du gouvernement qui travaillent comme observateurs pour le compte du FMI et de la BM, qui ont détruit des pays ».
Comme solution aux problèmes inhérents à l’économie du pays, M. Rahoui a appelé à créer un modèle de développement national qui prend en considération le fait « que nous devons développer nos moyens intérieurs ». « Une vision nationale ! », a-t-il dit.
@ N.Burma
J'ai bien lu votre commentaire et je vous en remercie.L'essentiel pour moi est de poser la question qui peut induire une réaction de la part d'autres internautes.Vous vous en doutez que je connais la réponse à ma question,mais c'est bien quelle soit confirmée par d'autres tel que vous.
Je vous suggère néanmoins un peu moins d'arrogance et un peu plus de courtoisie.
« Mais pourquoi la banque publique perde t elle de l'argent, c'est peut etre la question que très peu de gens se la pose?Les créances douteuses qui ne sont pas remboursées et que la banque passe dans ses pertes,peut on savoir qui en profite? »
@ bon Dr ELFEHRI
Si l'on peut vous venir en aide dans votre situation, je pourrais vous dire que les banques publiques, sont soumises aux autorités publiques qui leur ordonnent d'attribuer des crédits à des demandeurs insolvables.
Alors qu'une banque privée exige des garanties de solvabilité, les banques publiques sont contraintes d'attribuer des crédits sur ordre des autorités.
La direction de la banque publique ne peut pas organiser des conférences de presse pour dénoncer le diktat dont elles sont l'objet car elles sont l'émanation des pouvoirs publics, elles sont totalement tributaires de l'autorité publique.
On peut appeler cela, une forme de corruption, corruption par laquelle les finances de l'Etat sont distribuées à discrétion aux bienheureux bénéficiaires, sans que cela laisse la moindre trace de la corruption ni des directives de l'Etat.
Vous venez de comprendre, je l'espère pour vous, comment, un Etat pauvre par définition, devient encore plus pauvre par corruption.
Bonne journée monsieur le Docteur et veillez à votre orthographe qui est assez souffrante dans l'expression.
Trois banques publiques en Tunisie sont un gouffre financier pour le trésor public.Chaque année l'etat injecte de l'argent pour résorber leur déficit.Or une banque gérée correctement devrait engranger des bénéfices.Une cession des parts de l'etat dans ces banques amènera une bouffée d'oxygène pour le trésor public.Mais pourquoi la banque publique perde t elle de l'argent, c'est peut etre la question que très peu de gens se la pose?Les créances douteuses qui ne sont pas remboursées et que la banque passe dans ses pertes,peut on savoir qui en profite?
Bel et bien que certains Tunisiens se coopèrent avec F M I et certainement il y a des intérêts qui influent positivement sur la bonne marche de l'état et surtout dans le domaine financière c'est l'emploi des jeunes .
Les spécialistes dans le domaine bancaire savent que les finances des banques se reposent essentiellement sur la crédibilité, l'humeur et les rumeurs. Ils savent aussi qu'un seul mot pourrait enrichir ou détruire. C'est pour cela qu'il ne pourrait y avoir un seul vrai économiste tunisien, qui s'adonnerait à répandre un pessimisme quelconque ou à prévoir la faillite, le déluge et le Tsunami, sans qu'il ne le fasse au profit du FMI ou de la Banque Modiale. Car on ne gère pas les pays comme on gère un commerce, une société ou même une usine. Dans le commerce il y a les dépenses et les gains, comme dans les banques il y a le crédit et le débit. La faillite est au bout du stylo. Mais l'état dans tous les pays du monde, gagne de l'argent dans chaque mouvement de n'importe quelle circulation d'argent dans le pays. Celui qui vend paye l'état et celui qui achète le paie aussi. Il n'y a pas un seul dinar qui se déplace de main en main, sans que l'état n'y goûte à sa saveur. Donc, jamais un état ne pourra faire faillite. Plutôt qu'il soit vidé de son peuple, que de faire faillite.
La vraie faillite dont parlent nos "Klugscheisser" d'experts, c'est cette soumission des corrompus à la malhonnêteté du FMI et de la BM, qui obligent les états à s'endetter pour l'acquisition de "gadgets" qui feront tourner l'économie des pays industrialisés. A titre d'exemple, celui qui voit l'embouteillage des voitures automobiles en Tunisie, pourrait vite remarquer que la Tunisie et les Tunisiens avec elle, étouffent jusqu'à l'asphyxie par le non-sens de faire une vingtaine de kilomètres entre Hammam-Lif et Tunis ou la Marsa et Tunis, en plus d'une heure par une myriade de "stop-and-go". N'en parlons pas du manque de places de parking, ni de la grue municipale "ech-chinguèl", ni même de l'état désastreux des routes et des rues, qui devraient suffir pour remplacer la visite technique annuelle. Malgré tout, on voit les milliards s'envoler dans les poches des riches pays industrialisés, sans que le peuple n'ait le moindre avis à donner.
Idem pour d'autres banalités qui nous sont vendues de gré ou de force. Ils appellent ça "la mondialisation". Faites rouler notre industrie. Endettez-vous jusqu'à l'étouffement et surtout, restez chez vous et débrouillez-vous comment nous payer par vos tomates, par vos dattes, par votre huile d'olives et par tout ce dont le Bon Dieu vous a doté pour une vie saine. Avant, nous vous avions colonisés par nos soldats. Maintenant, nous vous colonisons par l'économie et par la décadence culturelle, qui vous affaibliront pour des décennies. Le FMI, la BM et vos traîtres Harkis sont à nos services.
Vive la mondialisation à sens unique. Nous entrons chez vous à tout moment même avec notre permis de conduire et vous n'entrez chez nous, qu'à des conditions sévères qu'on appelle visas.
Capito, entendido, verstanden?
mongi rahoui est un fouteur de pagaille il dit tout et son contraire ! bien quil soit banquier il reste un incompétent !! si l'Etat a injecté 800 milliard dans les banques publiques c 'est parce que elles ont été mal gérés et si elles sont pas privatiisés on devra injecter encore 800 miliards dans 10 ans !!! mais ca mongi rahoui ne peut pas le comprendre !! c un gauchiste populiste incompétent !! les anglais qui ont l'une des plus fortes economie en europe on tout privatisés depuis tres longtemp : banque transport aérien electricité distribution de l'eau..... lUrss a disparu et les russes ont comprit quils ne peuvent se développer que grace au privé et nous en tunisie me mongi rahoui veut nous imposer sa vision communiste en nous sortant lhistoire ridicule du pauvre petit citoyen qui nous pourra plus acceder au credit bancaire !!! mr mongi je suis pret a vous donner quelques cours de finance ! de prof !
Le FMI ce n'est pas nouveau.Un mini FMI Une commission financière internationale Anglo-Franco-Italienne a mis les finances sous tutelle en 1869.les problèmes du systéme financier.
Le rapport de la Banque mondiale 2014, intitulé «La révolution inachevée», est un concentré d'analyses économiques et sectorielles .Le chapitre 6 "un secteur financier en déroute" fait une analyse exhaustive des dysfonctionnements et les choix l'état y sont pour beaucoup.
Dette volumineuse du secteur touristique malgré une stagnation des rentrées en devises depuis la fin de la décennie 90, secteur financier tunisien devenu l'otage d'un régime de garanties faussées, allocation de ressources à des projets peu productifs,financement d'entreprises publiques peu rentables,financement de personnes proches du pouvoir politique .....
Cependant il est vrai que la taille de l'économie du pays nécessite une seule banque publique mais "bien gouvernée"
Le probléme du secteur financier est avant tout tuniso-tunisien et intimement à la politique du pays et aux profondes reformes nécessaires dans tous les secteurs.
Ce Rahoui tout comme ses camarades voient le mal dans chaque initiative ou décision gouvernementales . Mais où est le mal si les banques étatiques déficitaires seront privatisées ? A quoi sert une banque au juste ? A accorder des crédits et aider à la marche économique du pays ou bien à devenir un gouffre financier et par là même un boulet pour l'Etat ? Cessez vos enfantillages et laissez les sages décider et diriger au lieu de faire le guet à chaque coin de rue inutilement .