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Lamia Zribi : La Tunisie envisage la vente de parts dans les banques publiques
26/02/2017 | 13:22
1 min
Lamia Zribi : La Tunisie envisage la vente de parts dans les banques publiques

Le Fonds monétaire international (FMI) a gelé une partie du crédit réservé à la Tunisie, ce qui a poussé le gouvernement à étudier la possibilité de vendre certaines parts dans trois banques publiques au cours de l’année 2017 dans le cadre des réformes du secteur bancaire.

 

Lamia Zribi, ministre des Finances a annoncé, dans une déclaration accordée à l’agence de presse Reuters, que le FMI a fait geler, effectivement, la deuxième tranche  du crédit estimée à 350 millions de dollars à cause de la lenteur des réformes exigées par le FMI dont une délégation est attendue à Tunis au mois de mars prochain pour procéder à une évaluation de l’état d’avancement desdites réformes.

 

Mme Zribi a ajouté que le gouvernement prévoit un plan de réformes dans le secteur public avec le départ volontaire de 10 mille employés en 2017 tout en procédant à des ajustements dans les trois banques publiques, à savoir la Banque nationale agricole (BNA), la Société tunisienne de banque (STB) et la Banque de l’Habitat (BH).

 

S.H

26/02/2017 | 13:22
1 min
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Commentaires (21)

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Raf
| 01-03-2017 10:30
La vente de parts dans les banques publiques va apporter les capitaux qui ne vont pas résoudre l'impasse de la situation financière , économique et sociale en Tunisie .Les charges sont très lourdes ...À mon avis il faut accélérer le processus d'investissement
Étranger en Tunisie et d'encourager les non résidents Tunisiens... Bien-entendu il faut que Mr Youssef charge intervient pour accompagner la réalisation de l'objectif dans les plus brefs délai ...Une exception de préparation des dossiers dans une situation exceptionnelle et difficile....

raisonnable
| 27-02-2017 20:52
Une vache qui ne donne plus de lait qu'est ce qu'on attend pour la vendre

KLM
| 27-02-2017 14:17
C'est le début du DÉMEMBREMENT de l'économie de la Tunisie et de la BRADERIE de sa souveraineté. Des loups sans foi ni loi à l'intérieur comme à l'extérieur doivent être à l'affût. Avec un gouvernement de façade transformé en carpette et un président qui s'est assis sur la CONSTITUTION et s'est emparé de toutes les prérogatives, tout devient possible comme du temps de l'ancien régime. Et les Trabelsi et compagnie et autres de qui les pouvoirs successifs depuis six ans n'ont pu récupéré le moindre dinar, peuvent revenir sous différents habillages reprendre pas Cartago mais Tunisair en entier, banques et autres secteurs des plus productifs. Pour vivre AU-DESSUS de ses moyens la Tunisie s'offre aux dents du FMI. Hafidh, le fiston, entre autres, doit en rêver, son papa va le lui réaliser avant de lui passer la Tunisie en héritage .

Bizertin nationaliste
| 27-02-2017 13:54
Cette époque ressemble à post 1881, lorsque la Tunisie étouffée par les dettes s'était vendue aux capitaux britanniques français italiens... finalement ces puissances s'était entendus pour la refourguée à la France.
Bis repetita

Mansour Lahyani
| 27-02-2017 12:28
C'est une déclaration antédiluvienne : n'importe qui peut acheter des actions STB ou BH, ou encore BNT ! Il suffit de s'adresser à un agent de change, la Bourse est là pour le satisfaire i Inutile de déranger Madame la Ministre'

Prorata Temporis
| 27-02-2017 11:27
La candidature de BCE et de Nida Tounes aux élections, les promesses électorales, le programme électoral a été bâti sur les aides du FMI. Aides soumises à des conditions depuis toujours ; ce n'est pas avec la Tunisie que le FMI s'est improvisé réformateur.
N'importe quel économiste dans le monde (économiste j'ai dit. Pas Moez Joudi) sait à quoi s'attendre avec le FMI. BCE et Nida Tounes savaient que le FMI allait imposer la privatisation des banques publiques. Ca ne les a pas empêchés de compter sur ce recours pour bâtir leurs promesses électorales.
En conclusion, le gouvernement n'a été poussé à rien du tout. C'est plutôt lui qui prenait les devants.

Mais bon, tout le monde le sait, comme ceux qui détiennent les clés des rouages de ce pays sont des incompétents égocentriques, chacun selon ses moyens et selon ses propres intérêts étroits a refusé de lâcher aujourd'hui pour gagner 10 fois plus demain et se retrouve maintenant à perdre 10 fois ce qu'il avait il y a 5 ans.

Alors qu'il suffisait peut-être d'un geste de bravoure collectif pour achever le travail de mise au ban des corrompus de la nation et repartir (vraiment) sur de bonnes bases, plutôt que cette solution "pacifique" mi-figue mi-raisin omniprésente depuis 5 ans et qui transpire plutôt la couardise.

Ceux qui auront encore le génie d'insulter la révolution seront priés de tenir compte d'un simple détail, mais qui change tout : cette révolution n'a pas de leader et n'en a jamais eu. Autant blâmer la nature humaine.

N.Burma
| 27-02-2017 09:56
Bab Ezzira on ouvre une controverse sur l'Histoire contemporaine et dans l'Histoire contemporaine de la Tunisie indépendante la création des banques d'Etat ?

En 1956, lors de l'indépendance, le chef de l'Etat, héros d'une République naissante, acceptait l'idée de restructurer les banques, aussi il est passé de la Banque Nationale Agricole, à la Banque Nationale de Tunisie. Déjà à cette période, Bourguiba avait fusionné un conglomérat de banques héritées de la période coloniale (caisses de crédit agricole, caisses foncières, sociétés tunisiennes de prévoyance' etc)
L'indépendance est toujours une période enthousiaste en ce qu'elle ouvre des espoirs et des perspectives que la vie sera meilleure en hommes et femmes libres que sous le protectorat. Cette période se caractérisait aussi par l'émergence de nouveaux Etats qui accèdent à la liberté et qui allaient entrer dans le concert des nations comme de futures puissances économiques, non alignées pour la plupart d'entre elles. C'étaient les années fastes, les belles glorieuses où l'on dépensait sans compter.
D'autre part et depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le dollar américain inondait le monde et la Tunisie de l'époque avait bénéficié de la monnaie américaine (Bourguiba s'en est allé aux USA, les Américains l'avaient accueilli par dizaines de milliers avec fleurs et confettis, les fiançailles tunisiennes avec l'Amérique avaient une ampleur grandiose pour encourager la petite Tunisie à devenir une grande nation avec l'aide américaine bien sûr)
Aujourd'hui le contexte international a subi de très grandes modifications, ce qui était valable hier ne l'est plus et les créanciers hier magnanimes sont aujourd'hui rapaces pour exiger qu'à l'échéance du prêt, ils doivent être rémunérés sous peine de mettre sous séquestre un pays entier. Le cas de la Grèce est éclairant pour les leçons qu'il donne à tous les endettés.

Dans ces conditions, il faut avoir un minimum de lucidité hors de tous champs idéologiques pour entreprendre des réformes de structures qui n'ont que trop tardé.

C'est de ces réformes de structures, dans le domaine bancaire comme dans tous les autres domaines de la vie économique et sociale que la Tunisie s'en sortira ou sombrera selon les moyens qu'elle mettra pour relever la tête ou au contraire courber l'échine face à ses créanciers arabes ou occidentaux, asiatiques proches ou lointains.

C'est dans ce nouveau contexte que se reconstruit un pays. Faire semblant de l'ignorer, s'enfoncer la tête sous terre comme les autruches, ou lancer des incantations nahdaouias que Dieu y pourvoira, c'est s'enfoncer à coup sûr, sans perspective de renaissance.

Ce qui est absolument certain, c'est que la partie est globalement perdue pour la génération des quadras du moment, par contre pour la génération future, les choses ne sont pas encore écrites sur le marbre de l'Histoire !


aziz aziz
| 27-02-2017 09:29
Pour que les dividendes soient de nouveau engloutis dans les dépenses courantes de l'Etat ! Cela ne nous fera pas avancer d'un iota.
J'avais évoqué la privatisation d'une banque public il ya quelques jours sur ce même cite (commentaire sur « Mohamed Sadok Jabnoun : la Tunisie est officiellement sur'. ») Mais à condition que les dividendes soient consacrés à l'investissement dans un projet d'infrastructure qui peut redynamiser aussi bien l'activité que les investissements et notamment ceux étrangers. Et Dieux seul sait que nous en avons grand besoin.
J'ai évoqué l'exemple du projet de port en eaux profondes qui a tellement trainé qu'on risque fort d'être marginalisés des flux du commerce international vu l'état de vétusté de notre infrastructure portuaire. A mon avis, on a plus besoin maintenant d'un port moderne que de trois banques publiques trébuchantes et mal dans leurs peaux.

Bab ezzira
| 27-02-2017 08:32
Apres la deuxième guerre mondiale la reconstitution de l'Europe s'est faite grace aux banques etatiques qui ont apporté tout leurs soutients aux économies eurropéennes.
Au début de l'indépandance la Tunisie n'avait pas créer la roue et avait utilisé le meme mécanisme par la création de banques publiques pour le soutien de l'Economie à travers la politique monétaire et la politique du crédit.
Ainsi fut créé la BNA pour soutenir l'agriculture (indépendance agricole slogan de l'époque), la BH pour soutenir l'habitat (quand l'immobilier va tout va) la STB pour soutenir l'industrie et le commerce.
Aucune banque privée ne consentira des crédits à l'agriculture au taux de 1 % sur vingt ans, ni des délais de grâce de 5 ans si ce n'est la BNA, aucune banque n'apportera son soutien à l'immobilier à des taux bradés si ce n'est la BH,
L'Etat exerce sa politique à travers ses banques qui encouragent des activités prioritaires. Elle ne cherche pas le profit en priorité mais le soutient à l'économie nationale. C'est pour cette raison que la majorité de ces banques sont déficitaires : Ignorer ces réalités prouve soit d'une ignorance et d'une crédulité manifeste ou bien une ruse et tromperie malsaine visant à s'approprier ces mastodontes à des prix bradés pour des profits bien particuliers.
Madame la ministre, vendre ces Banques revient à amputer l'Etat de tout moyen pour orienter le soutien à l'économie, c'est comme amputer un boxeur de ses mains et lui demander de faire son travail.
Madame la ministre vendre ses banques à nos conçurent directs revient à vendre des milliers d'entreprises Tunisiennes engagées avec ses banques à des loups garous, qui s'approprieront les entreprises florissantes et liquideront les entreprises déficitaires au bonheur de "l'UGTT & l'UTICA"
Madame la ministre si cette décision se concrétise nous pourrons alors souhaiter le bien venu à la recolonisation.

Tunisienne
| 26-02-2017 20:46



Madame,


Sommés par le FMI, le Chef du Gouvernement et vous-même ne trouvez pas mieux que d'envoyer à ce même FMI des signaux forts de l'entrée en force dans la «Privatisation».

Pour le coup, on s'empresse donc de remplacer le Ministre UGTTiste de la Fonction publique par son antipode UTICAiste (emblématique de la logique du secteur privé) comme un soi-disant gage de la prise en main des choses.


Et dans la foulée, alors que vous aviez annoncé il n'y a pas si longtemps une restructuration de fond des banques publiques et la création d'un pôle public de financement de l'économie, vous sortez maintenant la carte de la privatisation partielle (et vraisemblablement graduelle) des banques publiques !


Madame, on peut raisonnablement supposer que ce n'est pas ce type de signaux (qui relèvent surtout du bricolage et de la poudre aux yeux !) que le FMI attend. Mais des mesures de fond, à la hauteur des défis posés, sérieuses et audacieuses.