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Mohamed Sadok Jabnoun : La Tunisie est officiellement sur le chemin économique de la Grèce
24/02/2017 | 11:44
1 min
Mohamed Sadok Jabnoun : La Tunisie est officiellement sur le chemin économique de la Grèce

Commentant le taux de croissace de 2016 estimé à 1% , Mohamed Sadok Jabnoun, expert économique et dirigeant d'Al Irada, invité sur les ondes de Jawhara FM ce vendredi 24 février 2017, a affirmé que ce chiffre est provisoire  et « a été une surprise et est pire que ce qui était attendu » . Un chiffre principalement expliqué par les récentes augmentations des salaires, ajouter à cela une hausse pareille de la dette publique du pays.

 

L'expert dans ce sens : «le rapport du Fonds Monétaire International (FMI) souligne l'incapacité du gouvernement tunisien de bien gérer la dette publique, assurer la transparence du déficit public et recueillir les impôts. Il confirme également que le ratio de notre dette publique est de 63% du PIB en 2017 et peut atteindre 70% en 2017 parce que le taux de croissance de l'économie est très faible et notre économie est basée sur la demande et non sur l'offre ».

 

«Nous devons alors maintenir au moins le même rapport du chômage et atteindre un taux de croissance de 7% en changeant les lignes de développement et en établissant un dialogue national, économique et sociale urgent et passer aux solutions nécessaires pour sauver l'économie tunisienne » conclut-il.

 

24/02/2017 | 11:44
1 min
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Commentaires (17)

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nabil
| 01-03-2017 10:13
la faillite es inévitable .une faillite sur tout les plans.

rz
| 25-02-2017 13:01
L'islam politique a de tout temps cherché à casser le peu de modernité que le pays a réussit à acquérir difficilement au cours de ses 60 années d'indépendance(?);maintenant on ne voit que de l'incapacité partout: incapable de réformer; incapable de faire démarrer l'investissement; incapable d'arrêter la corruption...etc
Maintenant le pays est mûr, il est prêt à être récupéré sans frais par ces incultes d'islamistes; notre salut viendra peut être de la conjoncture internationale qui n'est pas en leur faveur en ce moment.

gold27
| 25-02-2017 10:45
tout ce qui vient de el irada est infonde cessez de faire le jeu on a pas confiance en vous

Abel Chater
| 25-02-2017 03:32
Comparer la Tunisie à la Grèce, est en soi la sottise amalgamée à beaucoup de bêtises, de débilité, d'amateurisme et de baratin d'incompétent irresponsable.
De quel droit ces "***" osent-ils comparer la Tunisie à la Grèce qui appartient à la zone Euro?
Cet expert du baratin, n'est-il pas au courant que 400,-euros font mille dinars de chez nous?
Quel Grec pourrait survivre même avec le double (800,-euros), alors que chez nous, nous parlons encore de 400,-dinars de salaire (160,-euros)?
Et encore, les Européens laissent les étrangers leur bâtir leurs pays, tout en criant leur mensonge habituel, que les autres sont fainéants, bien qu'il n'y ait pas plus fainéants qu'eux.
Nous les Tunisiens, nous bâtissons la Tunisie à 100% par notre propre sueur. Malgré tout, il y'a encore ceux qui ne cessent de demander aux Tunisiens plus d'efforts, afin que les Européens s'enrichissent davantage.
Les colonisateurs français nous laissèrent un pays en desert et en gourbis. Eux ils ont six millions d'étrangers à leur bâtir la Frrraance des dents jaunâtres de Marine le Pen. Mais nous, nous avons bâti la Tunisie à la pelle et à la pioche, à toute hauteur sur deux madriers sous le soleil ardent.
Va en Grèce Mister l'expert et n'oublie pas de faire un tour par l'Italie, l'Espagne et le Portugal, puis reviens nous dire qui travaille plus, nous avec notre dinar qu'ils nous dévaluent à leur guise, soutenus par des hiboux lugubres qui ne comprennent pas, qu'ils tuent les Tunisiens par de tels discours irresponsables, nvitant les riches à nous étouffer, aidés par nos propres "experts de malheur".
Les autres ne font rien et tambourinent leur fierté et nous les Tunisiens, nous travaillons plus qu'eux avec le dixième de leur salaire, à une demi-heure de Rome, sans qu'ils nous laissent avancer par leurs pleurnicheries non-stop.
Puis nous viennent les Nôtres pour nous dévaluer sans cesse aux services de leurs boss étrangers. Quelle honte et quel malheur.

Algerien
| 24-02-2017 20:06
Vous voulez dire 'peut atteindre 70% en 2018'

mjr
| 24-02-2017 19:38
L'économie est subordonnée à la politique.
-Avec la médiocrité de la classe politique et l'absence de confiance des citoyens et tant que les dirigeants actuels continueront à ne pas faire des concessions dans l'intérêt du pays,la situation économique empirera.
Dans son rapport de 2014 "The Unfinished Revolution" la Banque Mondiale a en outre affirmé que les lobbies s'opposeront fermement à tout changement qui les priverait de leurs privilèges.
La question qui se pose est:comment assainir le paysage politique qui bloque le redémarrage du pays et qui fait stagner la croissance à 1% ?

Bacchus
| 24-02-2017 17:47
Trop optimiste dite plutôt la Somalie!

Adnène
| 24-02-2017 16:26
Les journalistes reprennent tels quels les propos que leur balancent "les experts en économie", sans leur demander les arguments sur lesquels reposent leur jugements, leurs chiffre ....il faut 7% de solde positif du PIB dans quel but précis, comment y arriver ....Il faut élever le niveau du débat public en ce qui se rapporte à l'avenir du pays. Des experts en parlotte j'en ai dans mon café du coin de la rue et toutes tendances confondues. Sur BN j'attends plus instructif.

aziz aziz
| 24-02-2017 16:21
...c'est un poids-lourd. Et conduire un poids-lourd demande un sens d'anticipation pour avoir de la marge afin de pouvoir man'uvrer correctement. La situation peut être à la limite du supportable actuellement, mais continuer dans la même dynamique c.à.d. s'endetter encore et encore, nous amènera nécessairement droit dans le mur.
En effet, à un certain niveau de "masse critique" de la dette par rapport à l'absence de reprise vigoureuse de l'activité économique -et donc des rentrées fiscales-, La spirale de l'endettement pour le remboursement de la dette se déclenchera inéluctablement et le chronomètre pour la faillite se mettra en marche.
Hors d'un côté, avec le niveau de chute actuel des investissements d'aujourd'hui, et donc le défaut qui guète l'outil de production de demain, et de l'autre côté, l'incapacité de l'Etat à mener une véritable révolution dans sa politique fiscale contrée comme elle est par l'exaspération des man'uvres corporatistes de tout bords ainsi que par la pandémie de l'économie parallèle. Tous cela fait que les signes pour une reprise saine et durable à moyen terme font désespérément défaut, et avec eux s'amenuisent, donc, les possibilités futures de renflouer suffisamment les caisses de l'Etat pour pouvoir rembourser une dette qui gonfle dangereusement.
Continuer, dans ce cas, dans la politique d'endettement est une démarche purement suicidaire.
Dans ce contexte, les solutions de rechanges par rapport à l'endettement à tour-de-bras nécessitent en même temps un certain courage politique et une bonne dose de créativité pour concevoir des solutions concrètes acceptées par la majorité des citoyens. Actuellement, la priorité doit être donnée aux "solutions doubles" c.à.d. celles qui donnent la possibilité de limiter les dérapages et en même temps préparer les conditions pour une reprise de l'activité et surtout de l'investissement. Dans ce cadre, la privatisation d'entreprises publiques "maladives" et actives dans des secteurs concurrentiels peut être une solution parmi d'autre afin, d'une part, limiter l'intervention public par des subventions et autres plan de sauvetage couteux y compris en terme d'endettement et, d'autre part, lever les fonds nécessaires pour des projets structurants qui tardent à se concrétiser.
A titre d'exemple, L'Etat possède des participations majoritaires dans trois grandes banques empêtrées, telles quelles sont, dans un processus de restructuration interminable. Pourquoi ne pas envisager de vendre une ou plus de ces banques et investir les dividendes récoltés dans d'autres projets désespérément attendus par les investisseurs et notamment dans tous ce qui concerne l'infrastructure?. A ce niveau, je pense tout particulièrement au port en eaux profondes.
Est-il logique de continuer à avoir trois banques publiques à l'efficience incertaine et de l'autre côté ne pas avoir un seul port digne de ce nom qui peut répondre au impératifs de la logistique moderne?. Sachant par la même, que la Tunisie risque dans un future proche d'être complètement marginalisée des flux du commerce internationale par vétusté et incapacité de ces structures portuaires. Le même raisonnement peut aussi prévaloir pour la modernisation de toutes autres infrastructures.
La démarche double à l'avantage d'être claire et vendable auprès de la résistance car elle minimise les craintes quant à la dilapidation des deniers publics. Ici, on vend pour investir de nouveau dans ce qui est prioritaire. La démarche peut aussi inciter les partenaires éventuels de l'Etat dans le cadre de la PPP, puisqu'ils seront rassurés sur le fait que ce dernier est prêt à mettre sa part sur la table et à assumer pleinement ses responsabilités quant aux projets qu'il propose. A méditer'

Tunisienne
| 24-02-2017 13:40



Et cela n'aura certainement pas échappé à Madame Lagarde qui est une femme aussi diplomate que perspicace ! Mais le FMI continuera sans doute à soutenir financièrement/ politiquement la Tunisie "atelier phare du Printemps arabe", comme il continuera à soutenir la Grèce pour maintenir le rêve de l'Europe forte et unifiée... Dans quelles limites et jusqu'à quel point ? Difficile à dire !



Et sinon, que propose concrètement Monsieur Jabnoun ?