Pour les six premiers mois de l’année 2018, 28.501 voitures ont fait leur entrée sur le marché tunisien, en baisse de 25,44% par rapport à 2016. Sur ce total, 22.383 véhicules neufs ont été enregistrés contre 28.081 véhicules au cours des 5 premiers mois de 2017, en baisse de 20%. Il en est de même pour le marché parallèle qui a connu une baisse de 20%, avec 6.118 ré-immatriculations contre 7.673 pour cette même période de 2017.

Le marché des véhicules particuliers a régressé de 24%. Renault est sur la première marche du podium avec 1.990 véhicules vendus au cours des 5 mois de 2018 contre 2.529 véhicules vendus pour cette même période en 2017, en baisse de 21%. Elle est suivie par Toyota qui a immatriculé 1.486 véhicules en cette période de 2018 contre 686 véhicules en 2017, soit une hausse de 117%. Sur la 3ème marche, on retrouve Kia avec 1.406 immatriculations pour les 5 mois de 2018 contre 1.599 immatriculations en 2017, est en régression de 12%. Elle est suivie de Citroën, dont les immatriculations sont passées de 1.443 en 2017 à 1.334 en 2018, en baisse de 8%. Hyundai clôture ce Top 5, avec 1.326 véhicules immatriculés, en diminution de 24%.

Renault est le leader des ventes sur ce marché des VP pour le mois de mai 2018 avec 507 véhicules vendus, devançant Kia d’1 unité.

Le marché des véhicules utilitaires a chuté de 10%. On retrouve à la première place Isuzu qui enregistre une baisse de 9%, son nombre de véhicules immatriculés passant de 3.004 pour les 5 mois de 2017 à 2.733 pour cette même période 2017. A la deuxième position, Citroën avec 856 nouvelles immatriculations contre 978 nouvelles immatriculations en 2017, est en baisse de 12%. Sur la troisième marche, Peugeot, en progression de 38%, avec des ventes évoluant de 525 véhicules en 2017 à 725 véhicules en 2018, pour cette même période. Sur la 4ème marche Dacia dont le nombre de véhicules immatriculés sont passé de 533 à 623, en hausse de 17%. Fiat clôture le Top 5 avec 495 nouvelles immatriculations en 2018 contre 704 immatriculations en 2017, en régression de 30%.

Isuzu est le leader des ventes sur ce marché pour le mois de mai 2018 avec 755 véhicules vendus.

Il en résulte que Isuzu est le leader du marché des véhicules légers avec 2.719 véhicules vendus pour les 5 premiers mois de 2018 contre 3.006 véhicules vendus pour cette même période de 2017, en régression de 10%. La marque est suivie par Citroën qui enregistre également une baisse de 10%, ses importations vendues passant de 2.421 véhicules en 2017 à 2.189 véhicules en 2018 pour cette même période. Renault est sur la 3ème marche avec 1.995 immatriculations en 2018 contre 2.529 en 2017, en diminution de 21%. En 4ème position Peugeot qui enregistre une hausse de 2%, ses ventes passant de 1.742 à 1.774 véhicules. Pour clôturer ce TOP 5, TOYOTA qui a connu un envol de 84% de ses ventes, qui sont passé de 812 nouvelles immatriculations à 1.495 nouvelles immatriculations, pour cette même période entre en 2017 et 2018.

Isuzu est le leader des ventes sur ce marché pour le mois de mai 2018 avec 755 véhicules vendus. Le marché des véhicules légers a progressé de 20% au 5 premiers mois de 2018.

Evolution du marché des VL en Tunisie au cours des 5 premiers mois de 2018

Les affaires sur le marché parallèle sont de moins en moins florissantes, mais certains chiffres demeurent au vert. Sur la première marche la marque allemande Volkswagen, avec 1.179 véhicules ré-immatriculés pour les 5 premiers mois de 2018 contre 1.731 véhicules ré-immatriculés pour cette même période en 2017, en baisse de 32%. Sur la deuxième marche arrive Peugeot, qui enregistre une baisse de 14%, avec 726 véhicules d’occasion contre 842 véhicules d’occasion pour cette même période. Sur la 3ème marche, on retrouve Citroën avec une régression de 15%, passant de 797 ré-immatriculations à 676 ré-immatriculations entre 2017 et 2018. En 4ème position Mercedes, avec 527 ré-immatriculations en 2018 contre 620 en 2017, soit une diminution de 15%. Renault clôture ce Top 5 avec 490 ré-immatriculations contre 627, pour cette même période entre 2018 et 2017, soit une diminution de 22%.

On rappelle que le gouvernement avait décidé une baisse des quotas pour 2018 de 20%, outre les diverses augmentations en termes d’impôt sur les bénéfices (IS), de droit de consommation, de droit de douane et de TVA par la Loi de finances 2018, le tout corrélé à la dévaluation du dinar et la concurrence déloyale du marché parallèle,

I.N