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Le sénateur français Jean Pierre Sueur à Tunis à l’Université européenne
28/02/2019 | 15:48
3 min
Le sénateur français Jean Pierre Sueur à Tunis à l’Université européenne

 

« Le parlement au centre de la démocratie » est l’intitulé de la conférence-débat qui a été animé, mercredi 27 février 2019 au campus de l’Université européenne de Tunis, par l’ancien ministre et actuel sénateur français Jean Pierre Sueur, qui est également président du groupe d’amitié Tunisie-France au Sénat et vice-président de la Commission des lois constitutionnelles au Sénat.

Etaient présentzs le président du groupe Université européenne de Tunis Abderraouf Tebourbi, l’élu de la Coalition nationale Abderraouf El May ainsi que de nombreux étudiants.

 

Dans son intervention, Jean Pierre Sueur a parlé de son expérience d’élu, du rôle du parlement et du sénat ainsi que la démocratie. Il est aussi revenu sur plusieurs sujets d’actualité notamment l’affaire Benalla et la crise des gilets jaunes.

 

M. Sueur a donc estimé qu’il fallait beaucoup de temps pour faire une bonne loi, car chaque mot compte, et que la loi est la vie concrète : " elle ne peut pas être exhaustive et doit être complétée par des textes applicatifs (décrets, arrêtés, circulaires, …) ".

"Outre la mission de faire les lois, le parlement est aussi chargé de contrôler le gouvernement". Et de marteler qu’aucun pouvoir ne peut être sans limite.

 

 

Le député a aussi expliqué les avantages d’avoir deux assemblées, comme en France une Assemblée nationale et un sénat, mais qu’il fallait qu’elles ne soient pas élues de la même manière et qu’elles n’aient pas les mêmes pouvoirs, sinon on arrive à des situations de blocage. Et de noter que lors d’une précédente visite en Tunisie sous l’ancien régime, il avait constaté l’inutilité de l’ancienne Chambre des conseillers.

Autre fait important, il estime qu’il est essentiel que le parlementaire soit un représentant de territoire, comme c’est le cas en Tunisie, car il aura l’expérience du terrain et aura des contacts directs avec les électeurs. Ceci dit, il a évoquer le mode de scrutin en Tunisie qui selon lui a un inconvénient, c’est de ne pas avoir une majorité, " même ceci n’est pas bon car on perd le sens critique et s’est référé à l’affaire Benalla où l’audition par l’Assemblée nationale de l’ancien chargé de mission de l'Élysée a été, selon lui, un fiasco à cause de cette majorité liée au président de la République et au gouvernement. L’audition du sénat a été plus critique", toujours selon lui.

 

S’agissant des gilets jaunes, Jean Pierre Sueur a indiqué qu’ils ont certaines revendications, sauf qu’ils refusent de désigner un représentant de peur qu’il les trahisse. Mais, malheureusement, la pratique de la démocratie fait qu’il faut avoir des représentants et que justement le rôle des élus est d’évaluer les lois et d’assumer les responsabilités qui en découlent.

 

« La démocratie n’est pas un seul chemin mais chaque pays doit trouver sa propre voie », a estimé M. Sueur. Et d’ajouter que les électeurs aiment que les politiques aient des positions claires, même si ce n’est pas dans le sens du vent. Il a souligné que la position claire de François Mitterrand en ce qui concerne l’abolition de la peine de mort à peut-être contribué à son élection en 1981.

Selon lui, l’élu doit être transparent et rendre des comptes à ses lecteurs, en précisant qu’il fait une lettre hebdomadaire pour faire un compte rendu de son activité de la semaine d’avant.

 

I.N

28/02/2019 | 15:48
3 min
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Commentaires (1)

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khlifa
| 28-02-2019 20:43
ce senateur est ultrafranchouillard,pour lui les interets de la france en premier
il ne fait rien de special pour la tunisie que d'etre designé president de commission.
que vient faire l'affaire de ben alla en tunisie?
que vient faire les gilets jaunes en tunisie?
il n'a rien apporté de nouveau pour cette relation france/tunisie.
aucune idée particuliere,ni lien renforcé,ni projet,ni aide a la tunisie
sauf du baratin et des mots,par manque de sensibilité a cette relation
et deja il m'a refusé des projets de cooperations et d'echanges entre
la france et la tunisie et s'en fou des milliers de combattants tunisiens
morts et blessés,infirmes qui ont comnattus pour la france et militarisés
par la force,chairs a canon d'hitler au premier front.
l'honneur des tunisiens est plus resonnant ,en sachant que
le 4 eme regiment des tirailleurs tunisiens est le plus medaillé
et le plu redoutable, de crimée,indochine,moyen orient,1ere et
2 eme guerre mondiale;il sauvé l'armée francaise des bourbiers
terribles.
LA TETE HAUTE ET VIVE LA TUNISIE.