Le Congrès pour la République est revenu, dans un communiqué rendu public, mardi 5 mai 2015, sur l’histoire du policier qui a usurpé l’identité du député CPR à l’Assemblée, Mabrouk Herizi. On rappellera que l’incident a eu lieu lors de la séance inaugurale du Parlement.

Tenant à donner des éclaircissements sur l’affaire, le CPR précise que l’enquête du juge d’instruction arrive à sa fin et que le parti attend que la date de la confrontation avec l’usurpateur soit fixée. D’autre part, le CPR affirme sa détermination à voir les circonstances de l’incident révélées afin de mettre fin à ine affaire qui a eu pour conséquence une campagne de dénigrement politisée.

L’ancien parti présidentiel s’est également dit impatient de connaitre la ou les parties ayant poussé le policier à commettre une telle infraction : « Les données du dossier, que nous ne publions pas par respect au secret de l’instruction, nous confortent encore plus dans notre détermination à dévoiler l’identité des instigateurs et leurs motivations ».

Et le CPR d’ajouter que quand la vérité sera révélée au grand jour, les Tunisiens s’apercevront de la quantité des mensonges et des contre-vérités que certaines parties ont fomenté afin d’influencer le cours de l’instruction et dénigrer le CPR et ses députés. Le texte du communiqué précise qu’une telle campagne suggère un lien entre les parties précitées et celles ayant planifié l’usurpation d’identité.