Lors de son passage sur les ondes de Mosaïque FM ce mercredi 28 novembre 2018, l’ancien dirigeant au sein de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi a nié toute discussion entre lui et le secrétaire général de Nidaa Tounes, portant sur un éventuel putsch, appelant Slim Riahi à présenter ses preuves s’il en a.

Dans ce sens, il a indiqué que ces allégations sont fausses et qu’il était visé car, il dévoilait des dossiers de corruption.

Et d’ajouter qu’il existe certaines parties qui « réclament sa tête » et que cette histoire était plus « importante que Slim Riahi ».

M. Akremi a, en effet, souligné qu’ils se sont retrouvés chez le député Youssef Jouini, pour une soirée et qu’ils avaient discuté de plusieurs sujets, sans pour autant évoquer un coup d’Etat. Il a, par ailleurs, précisé que Slim Riahi a « pris la fuite et ne reviendra plus » après avoir déposé la plainte du putsch, pour qu’il « donne l’impression d’être persécuté », car il est fortement impliqué dans des affaires de détournement d’argent.

Rappelant que Slim Riahi a déposé une plainte auprès du Tribunal militaire, contre le chef du gouvernement, Youssef Chahed, le chargé de communication de la Kasbah, Mofdi Mseddi, l’ex directeur du cabinet présidentiel, Slim Azzabi, l’ancien dirigeant au sein de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi ainsi que Raouf Mradaa, directeur général de la sécurité présidentielle, les accusant de tentative de renversement du régime et d’orchestration d’un coup d’Etat.

Le chef du gouvernement a réagi à ces accusations, lors de son discours à l’ARP samedi 23 novembre, qualifiant les allégations de putsch de mascarade. Des propos qui lui ont valu des critiques de la part de Slim Riahi qui a accusé le chef du gouvernement de tergiverser et d’éviter l’affaire de la plainte.

B.L