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L’Accord de Carthage dans l’impasse, rendez-vous lundi 28 mai
25/05/2018 | 14:44
1 min
L’Accord de Carthage dans l’impasse, rendez-vous lundi 28 mai

 

Alors que la réunion des signataires de l’Accord de Carthage s’est tenue, ce vendredi 25 mai 2018, sous l’égide du président de la République, Béji Caïd Essebsi, et devait aboutir à la signature du document, celle-ci a été reportée  au lundi 28 mai. C’est ce qu’a annoncé la porte-parole de la présidence de la République, Saida Garrache, au micro de Shems Fm.

 

Saida Garrache a assuré que les représentants des partis et des organisations ont jusqu’à lundi pour finaliser les consultations et fixer une position définitive quant au point de désaccord. Certains signataires préconisent en effet, un remaniement partiel, d’autres plus approfondi avec changement du chef du gouvernement.

 

Béji Caïd Essebsi avait indiqué, lors de la réunion de ce vendredi, que si le chef du gouvernement devait changer, il faudrait passer inévitablement par l’Assemblée des représentants du peuple.

On sait que Hafedh Caïd Essebsi, l’UNFT, l’UGTT et l’UPL demandent le départ de Youssef Chahed. Ennahdha, l’Utica, l’Utap, Al Massar et Al Moubadra s’y opposent et préconisent plutôt un remaniement partiel. L’Accord de Carthage II est donc dans l’impasse et aucune partie n’a signé le document.

 

I.L.

 

25/05/2018 | 14:44
1 min
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Commentaires (6)

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AMOROS
| 26-05-2018 15:06
Il y a une incohérence totale dans les idées des signataires du pacte de Carthage., sachant que parmi tous les signataires y compris les partants il n y a que les deux organisations syndicales et patronales et le parti islamiste qui ont vraiment du poids. Pour les autres , ils marquent seulement leur présence dans le cadre d un décor bien arrangé. Le document de Carthage a été confectionné pour éliminer Monsieur Habib Essid et faire face aux difficultés rencontrés à cette époque. Le secrétaire général de l UGTT sieur Taboubi voulant faire comme son prédécesseur qui était parmi les acteurs du dialogue national estcen quelque chose le grand parrain de ce fameux document. En conclusion, il n y avait que des satisfactions égoïstes mais les tunisiens méritaient mieux car les propositions sont bidons partant de la citation d Einstein " il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. Les élections générales de 2019 sont proches, laissons donc le peuple faire le choix de ses gouvernants et par conséquent le gouvernement Chahed finir son mandat.

Platon
| 25-05-2018 20:48
Si le parlement se laisse piétiner encore une fois, c'en est fini de sa légitimité. Qu'ils dégagent tous !
'?lections anticipées tout de suite!

sador
| 25-05-2018 17:35
Une querelle entre personnes,travestie en un combat politique,a amené le Nidaa à adopter intentionnellement,le discours de l'opposition.Une première dans les annales politiques.Du jamais vu.Voilà donc un parti qui reconnaît implicitement sa défaite et offre le pouvoir à ses concurrents au mépris de ses électeurs.Ce parti s'auto-flagelle,s'auto-détruit.Aucun électeur pour les prochaines échéances électorales.

abou
| 25-05-2018 16:33
Je crois qu'il est maintenant urgent de refaire des élections parlementaires. Beji et son fils n'ont plus la capacité d'imposer leurs caprices après la claque des municipales. L'UGTT est fragilisé après la crise du secondaire et son image de marque est au plus bas. Electoralement, Ennahdha est dans une position de force même si elle est arrivée en deuxième position après les indépendants. Pour que le système politique retrouve sa cohérence. Il faut que beji reste dans son palais jusqu'à la fin 2019 et que le pouvoir revienne vers un gouvernement nouvellement élu.

Jilani
| 25-05-2018 15:13
Voilà ce qu'on attend d'un président qui au lieu de donner un coup de pied à son fils a créé tout ce vacarme pour se débarrasser de son concurrent YC. Un travail d'ignobles et d'opportunistes Nida upl ... l'UGTT a perdu sa crédibilité en s'associant à ces débiles. YC s'en sortira plus fort et là il a intérêt à utiliser tout son pouvoir pour mettre en quarantaine ***.

Zohra
| 25-05-2018 15:02
On croyait ça est Monsieur le Président a statué, 2 minutes après retour au case départ. Chou hal hala