Le président du comité politique de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi a quitté très en colère, la tribune du congrès des commissions régionales, la suite de l’intervention de Boujemâa Remili.
Boujemâa Remili avait indiqué, en effet, lors de son intervention qu’il est nécessaire que le congrès électif rétablisse « le Nidaa de 2012 », ne reconnaissant que Béji Caïd Essebsi en tant que leader du parti.
« Il n’est pas vrai que Ennahdha avait affaibli Nidaa Tounes. Nous sommes les seuls responsables de ce qui arrive. Et si le congrès électif n’arrive pas à rétablir la configuration initiale du parti, qu’il aille en enfer ! Je suis prêt, même, à quitter de nouveau si les choses ne s’arrangent pas », a indiqué Boujemâa Remili dans une intervention enflammée sous les applaudissements des présents.
Sauf que les propos de Boujemâa Remili n’ont pas été au goût de Hafedh Caïd Essebsi qui était dans tous ses états se sentant visé par les propos de Remili. Il quitte la tribune en colère malgré les tentatives de Ridha Charfeddine et de Ridha Belhaj de le calmer.
D’ailleurs, dans une déclaration donnée aux médias, Hafedh Caïd Essebsi avait accusé Boujemâa Remili d’avoir contribué à l’affaiblissement de Nidaa en quittant le parti à un moment donné.
S.H
Commentaires (12)
CommenterIl quitte en colère...?
après "le merlan en colère"
@MZIDI | 07-01-2019 12:05
Tout-à-coup la grande embardée : Ennahdha était intronisé, sans justification ni explication, et le petit dernier, bien qu'encore petit et tout-à-fait dernier, a été subitement déclaré héritier du trône !
Que celui qui avait vu le coup venir jette la première pierre... à BCE!
Daddy's orphan
Hilarant
On devrait l'appeler Ali baba et les quarante....
POT DE COLLE !!!
Faudrait-il en pleurer et rester membre d'une ruine ou quitter et espérer des jours meilleurs MAIS ailleurs et surtout sanctionner par les urnes les profiteurs et les charlatans !!!!
Il est sur la bonne voie : il comprend déjà ce qu'on lui dit...
Théâtre
'? l'époque de l'Empire romain, il y avait toujours un théâtre dans une ville, toujours.
Quand on a un joli magot dans une banque luxembourgeoise, la comédie devient un jeu d'enfant.
L'intérêt du pays ?
C'est pas l'affaire de nos gouvernants. '?a n'a jamais été le cas et ce ne le sera jamais.