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Fadhel Abdelkefi : Les propos de la ministre des Finances ont été sortis de leur contexte
27/02/2017 | 20:54
1 min
Fadhel Abdelkefi : Les propos de la ministre des Finances ont été sortis de leur contexte

 

Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a estimé aujourd’hui, lundi 27 février 2017, que les propos de la ministre des Finances, Lamia Zribi à propos de la cession des banques publiques ont été sortis de leur contexte.

 

« La ministre des Finances est une personne très compétente, et qui fait un travail monstre. A mon avis, ces propos ont été sortis de leur contexte », souligna M. Abdelkefi lors de son passage chez Myriam Belkadhi sur le plateau de « 24/7 » diffusé sur Al Hiwar Ettounsi.

 

D’autre part, le ministre a affirmé que l’endettement a doublé depuis 2010, ajoutant que le FMI, n’a jamais donné d’ordres ni émis de conditions. « C’est une institution financière qui accorde des prêts à des conditions avantageuses. Cependant, elle revendique des réformes. Et là il faut dire que tout le monde s’accorde sur la nécessité de ces réformes ».

 

Quant à la situation des trois banques publiques, M. Abdelkefi a indiqué qu’il y a eu une restructuration de ces banques, ainsi que l’injection de 700 millions de dinars. « Mais la question qui se pose : l’Etat a-t-il besoin de trois banques publiques ? Ne serait-il pas plus judicieux d’en garder une seule qui soit bien solide ? » S’est –il interrogé.

Et d’ajouter que, parmi les trois, seule la BH a affiché une amélioration, « mais il faut dire que la banque de l’Habitat n’a rien à voir avec les financements de l’Habitat, idem pour la BNA qui n’a rien avoir avec les financements agricoles », a-t-martelé.

 

S.H

27/02/2017 | 20:54
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Commentaires (8)

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aziz aziz
| 28-02-2017 14:20
" Y'en a marre de diagnostiquer il faut agir maintenant et pour cela il faut trouver autres sources de financement que de s'enfoncer dans la dette de plus en plus coûteuse. Quelques solutions sont déjà disponibles mais les petits calculs son là et le courage politique fait désespérément défaut:
La recapitalisation des banques publiques fortement recommandée par les gourous de l'FMI nous a coûté la peau des fesses et à l'état actuel elles sont ' normalement- vendables. Sauf que pour le moment le gouvernement a choisi de les garder dans son giron ' et je dis bien "son giron" et non pas celui de l'Etat- et pour cela il a eu l'idée géniale de les grouper sous forme d'agglomérat, et bien entendu "la crasse se fond mieux dans la masse"!- . Bel agglomérat y serait !!, plutôt un « super-nid de guêpes » qui finira par tout contaminer car il faut bien l'avouer que toute cette mascarade des mesures adoptées pour la bonne gouvernance seront très rapidement jetées aux oubliettes et les réflexes des affaires concoctés comme aux beau vieux temps prendrons très rapidement le dessus. Pis encore, avec la classe politique du moment, prête à tout pour s'offrir à qui paye plus, il faut s'attendre à un manège incessant de magouilles et de passe-droit.
Alors pourquoi devrons-nous supporter ce risque ? Ne serait-il pas plus judicieux de le minimiser en privatisant au moins une de ces banques et d'alléger un tant soit peu les finances publiques. Je pense tout particulièrement à la STB qui peut rapporter gros à l'Etat -Idem pour les hôtels qui plombent ses comptes-,

Et qu'on me dit pas qu'elle commence à se relever et faire des bénéfices, il lui en faudra une éternité dans ce sens rien que pour rembourser ce qu'on a déjà casqué pour les pots cassés.

Et qu'on me dit pas qu'il y a le poids social du personnel, car tôt ou tard on aboutira à la liquidation et à la mise à la porte de tout ce beau monde, alors vaut mieux une privatisation qui en récupère une partie (pas celle qui a contribue à sa mise dans le pétrin, j'espère !).

Et qu'on me dit pas qu'elle ne vaudra rien sur le marché, sinon à quoi auront servis tout ces milliards déboursés ?!.

Et enfin, qu'on me dit pas tout bonnement que : « ce n'est pas possible...qu'il faut réfléchir à autres choses,...que ceci...que cela... » car je vous dirai alors: "Bon-sang ! débrouillez-vous comme vous voulez, mais n'hypothéquer pas l'avenir de mes enfants par lâcheté, impotence et complaisance".

#Yezzi min 9roudh et'amwil_bi3 el banka wil'wtil#".

Mansour Lahyani
| 28-02-2017 12:11
Mais arrêtez donc de nous les gonfler, avec cette antienne éculée et obsolete ! Les propos de la ministre n'ont pas été sorties de leur contexte : ils ont bien été prononcés, et dans leur contexte authentique ! Et on y a répondu comme il convenait : qui veut acheter des actions de ces banques publiques peut le faire sans aucun problème, il suffit de s'adresser à une agent de change, et la Bourse se fera un plaisir de satisfaire sa demande ! La ministre a seulement pêché en présentant comme une solution exceptionnelle ce qui est établi depuis des lustres et quotidiennement pratiqué sans aucune difficulté!!!

aziz aziz
| 28-02-2017 11:37
bon-sang! Vendez ces nids-à-guêpes qui nous coutent la peau des fesses pour rien, et construisez avec l'argent récoltée un port digne de ce nom qui permettra de tirer profit de notre position centrale.
Logistiquement parlant, on est à des années-lumière des principaux marchés du monde.

citoyenne
| 28-02-2017 08:50
sans rentrer ds les détails de ce qui a été avancé par ces deux ministres,la vente de ces banques aurait au moins le mérite de mettre fin aux créances accrochées et qui reviennent en général à une catégorie d"hommes d'affaires"qui trouvent le moyen de ne pas payer;l'ex type est la BS,une année après sa cession on a pu la redresser car plus de magouilles,,,,,

aziz
| 28-02-2017 00:15
madame la Ministre n'est plus crédible depuis qu'elle dit écouter les conseils de Rachida Dati

C . T
| 27-02-2017 22:35
La ministre des finances ces propos sort de son contexte à propos des banques d'après lui , et ce ministre il nous dit qu'on a pas besoin de trois banques .
Alors chef Mr . Haj Moussa Moussa El Haj .

Abidou
| 27-02-2017 22:28
Moi je ne suis pas financier ou economiste , mais je pense que la Ministre des Finances est un peu ANGOISSE'E ou meme un peu '' AFFOLE'E '' par la situation financere catastrophique du Pays et la couverture intenable du Budget de l' Etat qu'elle s'est mise a imaginer des solutions qui ne plaisent pas a tout le monde ou qui derangent certains ministeres . Par consequent il n' y a pas de phrases sorties de leurs contextes comme disait le Ministre Abdelkafi . mais il s'agit seulement d' imagination et de recherche de solutions mais qui ne sont pas encore au stade de propositions ou encore moins de decisions ..

DHEJ
| 27-02-2017 21:57
Non plus cette bande "esclave" des réformes


Faut-il KAIZENISER et ce sinistre et sa chère collègue?


Depuis 1881 le mot réforme ...