Suite à notre article sur le retrait d’un lot de Depakine à cause d’une erreur sur les comprimés qu’il contient, une annonce faite par la pharmacie centrale de Tunisie, le directeur général de Sanofi Tunisie et le directeur médical de Sanofi Tunisie, Chokri Jeribi, a contacté Business News pour un apporter certaines précisions.

M. Jeribi a affirmé que le laboratoire n’a jamais commercialisé ce lot et qu’il a porté plainte suite au préjudice qu’il a subit, s’agissant d’une contrefaçon, selon ses dires.

Ainsi, expliquant les faits, le DG a indiqué qu’une malade qui avait acheté une boite de Depakine dans une pharmacie de Sidi Bouzid. Ayant eu des doutes sur le traitement que suivait sa femme, son mari a appelé dimanche soir les services de Sanofi pour leur révéler deux faits : le traitement de sa femme dure un mois, correspondant à 30 comprimés, il s’est aperçu que la boite en contenait plus (50 comprimés). Vérifiant les comprimés, il a constaté qu’ils avaient un aspect différent du médicament habituel.

L’homme a envoyé des photos du flacon et des pilules aux services de veille du laboratoire qui ont noté que le lot en question n’a pas été commercialisé par le laboratoire. Donc, il s’agit d’un acte malveillant et intentionnel et d’une contrefaçon.

Chokri Jeribi a martelé que les contrôles produits effectués lors de la production sur la conformité, la forme et la taille empêchent que de telles erreurs arrivent.

«Le flacon qui a été vendu à la malade ne contient pas les vrais comprimés, mais ce n’est pas la faute de Sanofi !», s’est-il défendu. Et d’ajouter que le laboratoire a informé, par téléphone et par courrier officiel, la pharmacie centrale de cette contrefaçon. « De peur que d’autres produits contrefaits soient commercialisés sur le marché, nous avons demandé au ministère de la Santé de rappeler le lot contrefait », a-t-il expliqué.

La pharmacie centrale n’a pas évoqué de contrefaçon dans son communiqué, en attendant qu’elle communique sur ce sujet, Sanofi vient de publier un droit de réponse.

I.N