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Zied Dabbar déplore les poursuites contre Zied El Heni sur la base du Code des télécoms
02/01/2024 | 13:40
2 min
Zied Dabbar déplore les poursuites contre Zied El Heni sur la base du Code des télécoms

 

Lundi, le ministère public a émis un mandat de dépôt à l’encontre du journaliste Zied El Heni, placé en garde à vue depuis la semaine dernière.

Revenant sur le sujet le 2 janvier 2024, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Zied Dabbar a dénoncé les poursuites engagées contre le journaliste conformément aux dispositions de l’article 86 du Code des télécoms.

Rappelant que le Code des télécoms avait été utilisé par feu Zine El Abidine Ben Ali pour museler l’opposition, le président du SNJT a déploré l’application de cette loi révolue surtout que le décret 115 est toujours en vigueur.

Selon ses dires, il s’agit là de harcèlement et d’abus contre le journaliste placé en détention injustement. Zied Dabbar a avancé que le délit reproché à Zied El Heni était une déclaration qui a provoqué l’ire de la ministre du Commerce. « Ce n’est pas à la justice d’évaluer s’il s’agit là d’une faute professionnelle ou pas », a-t-il ajouté, dans une intervention téléphonique dans l’émission Midi Show d’Elyes Gharbi sur Mosaïque FM.

Le président du SNJT a souligné que les normes internationales en matière de liberté d’expression avaient donné une large marge pour critiquer les ministres et les personnalités publiques. « Dans certains pays, on parle même du droit à l’injure ! », a-t-il ajouté.

Zied El Heni a été convoqué, jeudi 28 décembre 2023, par la 5e brigade de la Garde nationale de la caserne d’El Aouina. Il a été informé de sa convocation le jour-même par des policiers venus à son domicile. Il a comparu en tant qu’accusé à cause de ses déclarations à propos de la ministre du Commerce lors d'une émission sur IFM. Samedi 30 décembre, le tribunal a décidé de prolonger sa garde à vue de 48 heures.

Toutefois, le ministère public a émis son mandat de dépôt, ce lundi, sur la base de l’article 86 du code des Télécommunications qui dispose : « Est puni d'un emprisonnement de un an à deux ans et d'une amende de cent à mille dinars quiconque sciemment nuit aux tiers ou perturbe leur quiétude à travers les réseaux publics des télécommunications ».

N.J 

02/01/2024 | 13:40
2 min
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Commentaires
SALIM
POURQUOI LES JOURNALISTENT NE VEULENT QUE LES DECRETS 115 ET 116 (ANTA AOU LA AHAD)
a posté le 02-01-2024 à 15:36
Simplement, parce que le decret 115 permet aux 'JOURNALISTES' et seulement les journalistes d'insulter, SABHAN, MASEEN WA YAM AL AHAD, et sans aucune crainte , car il seront jugés d'une amande de 300 DT . Et voici un CASI DEMONSTRATIF (dans le sens de cas d'aprés Ro.Ber.Hach) TEXTO d'un article de B.N :

'Affaire de l'oeuf du ministre : Zied El Héni écope de 300 DT d'amende'
Article de B.N du 27/12/2017 | 22:12

'Le journaliste Zied El Héni a annoncé, aujourd'hui, mercredi 27 décembre 2017, sur sa page Facebook, qu'il a écopé d'une amende de 300 DT pour insulte, conformément à l'article 57 du décret 115 de la liberté de la presse et d'un non-lieu pour le reste des accusations.

Ce verdict rendu par le Tribunal de première instance de Sousse 1, s'inscrit dans le cadre l'affaire dite de l'oeuf du ministre. Il s'agit de la plainte déposée par l'ancien procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis et actuel procureur général près la Cour de cassation, Tarek Chkioua.'

Donc 300dt pour INSULTE grace au decret 115. MEME PAS UN VESPA!!!. Mais si un citoyen LAMBADA a insulté un procureur general.Combien aurait il de VESPA+1AN DE PRISON.

Et ces quasi journalistes veulent IMPOSER LA LOI (decret 115)SELON LAQUEL ILS DOIVENT ETRE JUGES. Sinon ,comme disait un journaliste TRES MILITANT ET TRES DEMOCRATE : 'En dehors de ce cadre, je ne répondrai à aucune accusation » a t il souligné.!!!
veritas
Matraquage médiatique .
a posté le 02-01-2024 à 14:48
Ce matraquage médiatique pour défendre l'indéfendable ne mènera strictement a Rien '?'la justice actuelle sous la houlette de Mme jaffel est droit dans ses bottes personne ne risque de l'influencer ni de l'intimider médiatiquement comme le font certains médias en ce moment '?'.l'assassinat des valeureux sécuritaires ou militaires ne fait pas autant de bruit chez certains médias non intègre .
SALIM
UN QUASI AVERTISSEMENT AUX QUASI JOURNALISTES
a posté le 02-01-2024 à 14:32
L'ère des LOBBYS et de ceux qui ont sur leurs tetes UNE PLUME est finie. Et comme il n 'y a pas un ETAT des JUGES, ni un ETAT des AVOCATS , IL N' Y A PAS UN ETAT DES JOURNALISTES. Et oubliez les blagues du QUATRIEME POUVOIR , et SAHEBT AL JALALA (SA MAJESTé) . Et oubliez les decrets 115 ET 116 car ils sont ANTIDEMOCRATIQUES. Et il est ABSURDE et INJUSTE, de juger les journalistes selon le decret X, les avocats selon Y, les médecins selon Z, les ingénieurs selon XX. Et le code PENAL sera appliqué seulement sur les CITOYENS LAMBADA.
SALIM
LE PROBLEME DE LA TUNISIE C'EST CES CORPORATIONS TRIBALES ET PAONIENNES(TAOUS).
a posté le 02-01-2024 à 14:21
Qui appliquent le principe : ONSOR AKHAKA DHALIMEN AOU MADHLOUMAN (Soutenez ton frère, qu'il soit un oppresseur ou un opprimé). En plus leurs membres se considèrent au dessus de la loi ,et ALA RASHOM RICHA (Sur leur tete UNE PLUME).
Prenons le cas de cette SNJT, que je considère qu'il ne represente pas les journalistes, mais une frange de 'journalistes' incarnant le JOURNALISME ADOLESCENT(pour ne pas dire ENFANTIN). Son 'président' incarne l'IRRESPONSABILITE, en disant qu'il faut RECITER LA FATIHA SUR LA JUSTICE!!!!Donc après la CORDE DE LA PENDAISON voici LA FATHA!!!. Il lui manque d'apporter un CERCEUIL!!!C'est ça le LANGUAGE DES JOURNALISTES. Normalement ,i ce syndicat devrait dénoncer les declarations de Z.H et le suspendre du syndicat.Et il est NECESSAIRE d'installer UN CONSEIL SUPERIEUR DU JOURNALISME ET DES MEDIA ,afin de faire respecter l'éthique et l'HONNEUR de la profession et de ne pas la laisser AUX MAINS DES DESTRUCTEURS.