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Zenaidi : les Tunisiens doivent faire entendre leur voix et ne pas laisser le populisme s’exprimer en leur nom
06/09/2024 | 20:17
3 min
Zenaidi : les Tunisiens doivent faire entendre leur voix et ne pas laisser le populisme s’exprimer en leur nom

 

Mondher Zenaidi, candidat à la présidentielle réhabilité par le Tribunal administratif, mais rejeté par l’Instance électorale, a adressé, vendredi 6 septembre 2024, un message aux Tunisiens dans une vidéo postée sur la toile.

Il a estimé qu’il est important de se demander, dans l’état actuel des choses, si les évènements liés au processus électoral ne seraient pas « l’arbre qui cache » la forêt.

Énumérant les nombreuses crises que traverse le pays et s’interrogeant sur leurs origines il a déclaré : « En tant que candidat légitime à la présidentielle, il est de mon droit d’exiger un audit général pour révéler des vérités qui seront sans doute choquantes, mais qui doivent être montrées aux Tunisiens et qui ne doivent plus être connues uniquement par un cercle restreint. Cela pour sauver ce qui peut l’être, corriger ce qui peut l’être et ne pas laisser notre pays courir à sa perte devant nos yeux (...) Je connais bien l’État, je sais comment il agit en temps de prospérité et en temps de crise et aujourd’hui les signes ne trompent pas, on commence à voir de réels indicateurs d’un effondrement global ».

« Je ne vais pas céder mon droit d’être candidat aux élections, un droit qui m’a été accordé et je vais appliquer par la force de la loi (...) Cela ne m’empêchera pas de tirer la sonnette d’alarme et de désigner pour priorité urgente de révéler la vérité, auditer les comptes, désigner les responsables et pointer ceux qu’on peut qualifier de pompiers-pyromanes. Les Tunisiens remarquent tous une nouvelle dynamique dans le pays, une dynamique forte et croissante d’un mouvement patriote contre un populisme de plus en plus isolé (...) Cette dynamique a commencé depuis quelques mois, quand nous avons mené, avec beaucoup de Tunisiens la bataille contre la peur et pour la vérité et pour dévoiler la faiblesse du système populiste. Une bataille qui a fait malheureusement pour prisonniers nombreuses voix libres parmi les candidats, les journalistes, politiciens et bloggeurs. Puis nous avons mené la bataille de l’annonce des candidatures qui a dévoilé le vrai visage de ce système, puis la bataille des parrainages qu’ont signé des milliers de Tunisiens risquant de voir publiés leurs noms, puis le feuilleton de la bataille avec l’Isie qui a permis de révéler sa non-indépendance. Après il y a eu l’épopée de l’assemblée plénière du tribunal administratif qui a rappelé que la Tunisie est encore debout et solide et qui a donné une leçon d’intégrité et de patriotisme ainsi qu’un élan aux citoyens pour soutenir le droit et lutter contre l’absurdité du populisme. Un effort de mois entiers qui a fait que le populisme se retrouve en mauvaise posture et perde tous ses combats moraux, légaux et politiques », a-t-il ajouté.

Mondher Zenaidi a enfin souligné que la nature du combat n’est plus un mystère, qu’il oppose désormais le populisme, la médiocrité et l’absurde à l’expression du droit et à la volonté de changement et d’espoir pour un lendemain meilleur.

« Les Tunisiens doivent faire entendre leur voix et ne pas laisser ce populisme qui veut annuler le peuple pour s’exprimer en son nom poursuivre et renouveler son mandat », a-t-il conclu.

 

 

M.B.Z

 

 

06/09/2024 | 20:17
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Commentaires
BOUSS KHOUK
zneidouda
a posté le 07-09-2024 à 15:48
Ni dans la rue et ni ailleurs , tu vas juste retourner à tes préoccupations , oublies tes fantasmes wou hizz yiddik mitbak , yessir .......
SALIM
COMBIEN IL EST TRISTE.COMME IL EST EN DEUIL.
a posté le 07-09-2024 à 15:32
Veste noire. Cravate noire.
MFH
Avouer son échec est un honneur.
a posté le 07-09-2024 à 14:03
Attaquer son adversaire lorsqu'on est à des milliers de km de la ronde est preuve de faiblesse pour ne pas dire de bassesse.
Citoyen
Brièvement
a posté le 07-09-2024 à 13:58
C'est un grand déshonneur pour tout le monde. au moment ou on prétend d'avoir fait une révolution de liberté et de dignité, et d'avoir chassé tous les colons, et instauré un régime républicain.
Il a fini son mandat, et organiser des élections respectables n'est pas un choix, c'est l'état qui doit accomplir cette tache, et c'est lui qui est actuellement à la tête de l'état. Mais il a gâché tout le processus ! Il ne faut plus parler d'élection!
Je ne comprends pas ce qui se passe, ou je ne suis pas certain de comprendre. Au moins il faut savoir que le peuple ne peut rien faire quand la classe politique n'est pas unis, ce qui montre qu'on est encore en compétition et que chacun a ses propres intérêts.
ourwa
@ Citoyen
a posté le à 17:38
Si vous parlez de classe politique unie, que vous semblez appeler de vos voeux, ouvrez vos yeux; elle est parfaitement unie, de KS jusqu' à votre opposition de pacotille, unie dans le mensonge, l'esbroufe, la malhonnêteté, la course effrénée dans la main mise sur le pouvoir et sur ce que ce dit pouvoir pourrait générer de profits personnels et partisans au profit de tous ces charognards... Qu'est-ce que cette pseudo campagne électorale actuelle, sinon un combat abject et carnassier entre deux clans de charognards, celui de KS et ses ramasse-miettes d'une part, celui d'une opposition qui n'a d'opposition que le nom au regard de son historique partisan et individuel. Vérifiez! C'est ça la Tunisie politique d'aujourd'hui, comme elle le fut au lendemain de l'Indépendance. Interrogez donc l'Histoire de Bourguiba, de ben ali, de nahdha, de BCE, de KS; le même modèle, la même gouvernance, abjects, totalitaires, antidémocratiques...qui se reproduisent de régime en régime, de gouvernement en gouvernement... Qu'est-ce qui ne va pas alors, depuis l'Indépendance en 1956? On ne construit pas une réelle démocratie, en la renforçant continuellement avec un peuple ignorant, bigot, hypocrite, demeuré dans une enfance collective et culturelle car constamment scotché à son fantasme redondant de recherche d'un " père" protecteur, d'un Etat nourricier, quoiqu'il arrive; dans ce sens, qu'a-t-il fait un certain 7 novembre 1987? Il a paradé joyeusement dans les rues lors de la chute de son " combattant suprême", dégagé par le nouveau père, non moins mafieux, ben ali! Et qu'a-t-il fait un certain 14 janvier 2011 quand ce second père indigne, ben Ali, a mordu la poussière d'Arabie,, jeté comme un mouchoir sale qui n'a jamais su et voulu épancher leurs larmes et leurs misères. Ce peuple a fait la fête, car dans le monde arabe, de surcroit musulman, les peuples ne sont jamais sortis de la jahiliya, cette organisation tribale pour laquelle la notion d'Etat était inconnue. Comme c'est encore le cas. On ne fait pas des baudets mi chèvres mi perroquets des chevaux de course et ceux qui en profitent, en connaissance de causes, ce sont toujours leurs dresseurs, agréés ou imposés, de Bourguiba à KS... Après l'élection présidentielle prochaine, il n'y aura aucun changement autre que pire, que vous alliez voter ou pas. Kif-kif, bourricots !
MFH
D'accord sur le principe.
a posté le à 14:27
C'est bien dit, mais le bonhomme dont il est question n'a pas servi son pays comme il se doit lorsqu'il était au gouvernement. Rien que son refus de rentrer au pays et affronter la justice montre que sa conscience n'est pas au beau fixe.
ourwa
@ MFH
a posté le à 17:48
Il ne s'git de "principes", mais de réalité, D'HISTOIRE. Quant au reste de votre bafouille, vous pouvez vous la fourrer là où je pense, car des imbéciles avec une mauvaise conscience, ou sans conscience du tout, la Tunisie en regorge et dont certains classés au raz du caniveau, VOUS gouvernent et vous enfoncent de plus en plus dans votre merde et dans vos misères. Vous n'avez pas fini de déguster !
ourwa
La voie de son maître
a posté le 07-09-2024 à 13:57
Tiens, Mr 0,74% de voix récoltées à l'élection présidentielle de 2014 s'institue "analyste politique et politico-économique" de la 25e heure ! On aura tout vu et entendu de ces "opposants" de pacotille durant la présente "campagne électorale" et dont fait partie Mondher Zenaïdi. Il dit : " Je connais bien l'?tat, je sais comment il agit en temps de prospérité et en temps de crise et aujourd'hui les signes ne trompent pas, on commence à voir de réels indicateurs d'un effondrement global ».sic. Pour ce qui est de connaitre l'Etat, c'est exact; n'était-il pas un membre très actif du RCD et un factotum zélé du président ben ali, au point d'occuper entre 1987 et 2011 les polistes de député RCD, vice-président RCD de l'ARP et au moins 8 fois les fonctions de ministre de ben ali, transport, commerce,-tourisme- tourisme, commerce et artisanat-commerce et artisanat - santé. Qui dit mieux ? Avec de telles médailles, prestigieuses jusqu'à l'écourement, il a fait figure non pas de ministre benaliste à casquette multiforme, mais d'un vice-président de ben ali. Zenaidi, à propos de la situation actuelle, clôt, dans le 3ème paragraphe de l'article par ceci : " on commence à voir de réels indicateurs d'un effondrement global ».sic. Nous l'interrogeons : " Est-ce qu'il avait détecté ces mêmes indicateurs avant la Révolution et entre décembre 2010 et janvier 2011? Si oui et/ou non, pourquoi à son avis? Pour un politicien émérite comme lui, quelles seraient les raisons de son silence? Pourquoi il n'avait pas pressenti l'effondrement de la situation socio-politique du pays et celui du régime politique dans lequel il a oeuvré durant 24 ans ? Comment a-t-il avalé la couleuvre de son taux de voix à la présidentielle de 2014 ( 0,74%), bien qu'il se fût présenté sous l'étiquette "indépendant", comme si les électeurs, à cette époque, ne savaient pas qu'il était l'un des piliers d'un régime illégitime, putschiste. Pense-t-il que les électeurs actuels ne le savent pas?
Quant au reste de son discours, c'est du verbiage dont le populisme n'a rien à envier à celui de KS; il sait pas mal de choses qu'il va révéler, il appelle à la victoire du droit, " à la volonté de changement et d'espoir pour un lendemain meilleur."etc... ce qu'un certain ghannouchi a exprimé dès son retour en Tunisie en 2011 et après. On connait le résultat : ghannouchi et nahdha dégagés. Ce que nous pourrions reprocher à KS et à son isie de pacotille, c'est de s'opposer à la candidature de Zenaïdi, de Mekki et de Daïmi à la présidentielle du 6 octobre, ce que l'ont peut qualifier de " kaîssgate", à l'instar du watergate américain. Mais que voulez-vous, KS viserait, parait-il, un taux de réussite de + de' 80% des voix...comme Bourguiba? comme ben ali? Or l'eau, de plus en plus chargée d'échardes et de leurs vérités iniques et criminelles, n'a pas fini de couler sur les pontes de l'esbroufe, de l'abjection et du totalitarisme.
Tounsi
N'importe quoi
a posté le 06-09-2024 à 21:48
N'importe quoi Mr znaidi.. cette fois ci vous êtes à côté de la plaque. C'est un discours dangereux pour le pays à mon avis. Tu as râté une occasion de se taire
Dan
A côté de la plaque
a posté le à 00:53
Ah oui? Par rapport à *** de KS et de son gouvernement depuis plusieurs années, sans parler de sa tyrannie, qui sont en bon chemin pour mener le pays à la faillite et à la dérive, c'est le discours de Zenaidi que vous trouvez dangeureux ? Au moins lui est un homme modéré , diplômé des grandes écoles, ayant une expérience des rouages et du fonctionnement d'un état . C'est le candidat le plus serieux ,compte tenu de la faiblesse de la classe politique actuelle, C'est vous qui êtes à côté de la plaque en ne voulant pas voir la mascarade de cette "élection" qui n'a rien à envier aux 99% de Ben Ali et aux méthodes musclées d'une dictature qui ne respecte même ses propres lois et détruit une à une les institutions de l'Etat
Comme ton maître
Identique
a posté le à 12:11
Comme ton maître tu es à côté de la plaque aussi. On a le droit de donner notre avis. Mais malheureusement les destouriens c'est bu avec le lait
le financier
encore un
a posté le 06-09-2024 à 20:23
Encore un qui attend que les tunisiens meurent dans les rue pour qu il arrive pour prendre le siege comme les nahdaouis