
Le Collectif contre la criminalisation de la solidarité a publié, vendredi 27 juin 2025, un message sur les réseaux sociaux pour exprimer son soutien inconditionnel à l'activiste humanitaire Sherifa Riahi, ancienne directrice exécutive de l’organisation Tunisie Terre d’Asile, incarcérée depuis plus d'un an.
Dans cette publication, le Collectif dénonce fermement le refus de l’administration pénitentiaire d’appliquer une décision judiciaire rendue par un juge aux affaires familiales, autorisant Sherifa Riahi à voir ses enfants une fois par semaine. Il qualifie ce refus de violation grave des droits humains et des droits de l’enfant, en contradiction flagrante avec le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant, inscrit dans la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par la Tunisie en 1992.
Le Collectif insiste sur le fait que priver arbitrairement une mère de ses enfants ne constitue pas uniquement une atteinte à ses droits, mais surtout une violation directe des droits fondamentaux des enfants, notamment leur droit à grandir dans un environnement familial sain et équilibré. Il rappelle que toute séparation entre un enfant et ses parents doit répondre à son intérêt supérieur et faire l’objet d’une décision judiciaire dûment motivée, ce qui n’est pas le cas ici.
Il condamne également la volonté manifeste des autorités de punir l’activiste Sherifa Riahi en la privant de son droit légitime de voir ses enfants, soulignant que cette mesure est discriminatoire, arbitraire et inhumaine.
Le Collectif met en garde contre les conséquences psychologiques graves et durables de cette séparation forcée sur les enfants, particulièrement vulnérables à cet âge. Il évoque des risques tels que l’anxiété, le sentiment d’abandon, les troubles affectifs ou comportementaux — autant d’atteintes à leur droit fondamental à une vie digne.
En conclusion, le Collectif appelle les autorités tunisiennes à respecter leurs engagements internationaux et constitutionnels, à appliquer les décisions de justice sans retard ni conditions, et à permettre à Sherifa Riahi d’exercer sans entrave son droit de voir ses enfants. Il exige également la fin immédiate de toutes les pratiques privant les enfants du contact avec leurs parents, et tient l’État tunisien pour responsable des dommages causés par cette situation.
M.B.Z
Curieux leur silence aujourd'hui !!!
Ah mais il faut se rappeler le sourire extasié de Vonder leyen avec le perché !!
Vous en faites pas les fachos, un jour prochain vous n'aurez que mépris de vos maîtres !!!
C'est votre seul et unique titre ...Le mépris !!

