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Youssef Tarchoun : on tente d’enterrer la loi sur la normalisation
04/12/2023 | 11:17
3 min
Youssef Tarchoun : on tente d’enterrer la loi sur la normalisation

 

Le député et membre du bloc « Pour que le peuple triomphe », Youssef Tarchoun, est intervenu, ce lundi 4 décembre 2023, dans la matinale de Shems FM. Il a salué, au micro de Wissal Kassraoui, la position tunisienne sur la question de cause palestinienne.

« La Tunisie n’a pas failli à son devoir concernant la cause palestinienne (…) au niveau de l’ARP il n’y a pas un seul député qui soit contre la criminalisation de la normalisation, il y a eu un quiproquo sur la question de passer la loi tel qu’elle est formulée ou d’ajourner la plénière pour réviser le texte et mener plus de consultations. Nous avons adressé des correspondances aux parties concernées mais elles n’ont pas donné suite prétextant un manque de temps (…) il y a eu violation du règlement intérieur de la part de la présidence de l’ARP, qui a suspendu unilatéralement la plénière (…) je mets en garde contre les tentatives d’enterrer cette proposition de loi, la plénière est toujours ouverte et nous œuvrons pour fixer une nouvelle date » a indiqué Youssef Tarchoun.

« Il y a eu une mauvaise interprétation des propos du président de la République qui n’a jamais dit qu’il était contre la loi sur la criminalisation de la normalisation, certains veulent le faire croire mais il s’agit en réalité d’une simple question de formulation (…) ceux qui sont les élèves de Jhinaoui, qui appellent à accepter la solution à deux États, nous connaissons cette école qui nous a apporté ceux-là, dont fait partie le ministre des Affaires étrangères (…) ils disent qu’il n y a jamais eu de normalisation, mais nous savons ce qui s’est passé. La cause palestinienne est une cause historique et même si tous les Palestiniens renoncent à récupérer leur terre, nous ne l’abandonnerons pas (…) la normalisation doit être criminalisée ! Derrière cette insistance sur le volet technique se cache la volonté de certains de préserver leurs intérêts » a-t-il ajouté.

Youssef Tarchoun a affirmé que l’ARP subit les pressions de parties tunisiennes qui ne veulent pas que la loi sur la normalisation soit votée. « L’attitude du ministre des Affaires étrangères prouve qu’il y a des pressions et une forme d’intimidation » a-t-il poursuivi.

 

 

On rappellera que la plénière du 2 novembre dernier consacrée à la discussion et au vote de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël a été ponctuée par des perturbations dues à des différends entre le président du Parlement Brahim Bouderbala et certains députés. M. Bouderbala avait levé la plénière après avoir informé les députés des réserves émises par le président de la République. 

Les députés à l’origine de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation ont fait pression au sein de l’Assemblée pour accélérer l’examen de ladite loi et l’adopter dans la précipitation alors que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza s’intensifiaient. D’autres ont estimé que la proposition de loi était vague et donc « dangereuse » et que des consultations avec d’autres parties prenantes, dont le ministère des Affaires étrangères, étaient indispensables lors de son élaboration.

Selon des députés, si les discussions au Parlement sur la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation se trouvent aujourd’hui bloquées c’est à cause du président du Parlement, Brahim Bouderbala qui « a cédé aux pressions américaines ». 

Le rapporteur de la Commission parlementaire des droits et libertés, Mohamed Ali, a affirmé que les États-Unis ont menacé la Tunisie de sanctions économiques et militaires si une telle loi venait à être adoptée.  Il a indiqué que l’ambassade des États-Unis en Tunisie avait formulé ses menaces dans une correspondance envoyée au ministère des Affaires étrangères. 

Selon la même source, le président du Parlement a évoqué ces menaces à plusieurs reprises pour expliquer son opposition à la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël et pour faire peur aux élus. 

 

M.B.Z

 

04/12/2023 | 11:17
3 min
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Commentaires
VIO
Ah mon dieu, les palestiniens 3andèhim Kèn rabbi!
a posté le 04-12-2023 à 15:07
Et si la Palestine n´exitait pas ?

Tout le monde politique arabe et même Musulman considère toujours l'affaire palestinienne comme la plus grande affaire nationale (le plus grand font de commerce!) et de l´ approprier depuis des générations: Malla hypocrisie !

Abbas, à Ramallah, leur montre encore l'exemple parfait de l´aplatissement et de trahison totale.
Bruno
La vérité
a posté le 04-12-2023 à 11:49
Le gouvernement palestinien de Abbes reconnaît Israël. Les palestiniens ont signé un accord pour la création de deux états. Si les concernés sont pour la normalisation des relations avec Israël, que raconte ce clown?Les responsables palestiniens traîtres ont mis la main dans la main avec Israël.Conseil, occupez-vous des problèmes tunisiens ,au lieu de vous occupez de ce qui ne vous regarde pas. Laissez les palestiniens résoudre leurs problèmes. Les gouvernements arabes les ont laissés tomber parce le gouvernement palestinien de Abbes soutien Israël et reconnaît l'état israélien.
Ali
Populisme
a posté le à 12:42
Nos députés sont devenus plus palestiniens que les palestiniens.
FALLAG
On masturbe sans fin à l`ARP!
a posté le 04-12-2023 à 11:41
Et qu´est-ce qu´ils attendent encore pour passer au vote ?

Le Président M. Kais saied et M. Brahim Bouderbala pouvent exprimer leurs opinions, mais ne doivent pas perturber ou arrêter les processus de L´ARP.