Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), réuni ce mardi 7 novembre 2023, a abordé les circonstances de la plénière du 2 novembre, consacrée à l'examen de la proposition de loi criminalisant la normalisation avec l'entité sioniste.
Les membres du bureau, précise un communiqué de l’ARP, ont été unanimes quant à la nécessité d'éviter toute tension ou surenchère.
Le Bureau a ensuite décidé, à l'unanimité, d’organiser une réunion des présidents de blocs, mardi 14 novembre 2023, pour discuter de la question. Le Bureau de l’ARP se réunira, pour sa part, mercredi 15 novembre 2023, pour examiner les propositions et recommandations présentées par les présidents de blocs.
La semaine dernière, la plénière consacrée à la discussion et au vote de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël a été ponctuée par des perturbations dues à des différends entre le président du Parlement Brahim Bouderbala et certains députés. M. Bouderbala avait levé la plénière après avoir informé les députés des réserves émises par le président de la République.
Les députés à l’origine de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation ont fait pression au sein de l’Assemblée pour accélérer l’examen de ladite loi et l’adopter dans la précipitation alors que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza s’intensifiaient. D’autres ont estimé que la proposition de loi était vague et donc « dangereuse » et que des consultations avec d’autres parties prenantes, dont le ministère des Affaires étrangères, étaient indispensables lors de son élaboration, chose qui n’a pas été faite.
Selon des députés, si les discussions au Parlement sur la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation se trouvent aujourd’hui bloquées c’est à cause du président du Parlement, Brahim Bouderbala qui « a cédé aux pressions américaines ».
Le rapporteur de la Commission parlementaire des droits et libertés, Mohamed Ali, a affirmé que les États-Unis ont menacé la Tunisie de sanctions économiques et militaires si une telle loi venait à être adoptée. Il a indiqué que l’ambassade des États-Unis en Tunisie avait formulé ses menaces dans une correspondance envoyée au ministère des Affaires étrangères.
Selon la même source, le président du Parlement a évoqué ces menaces à plusieurs reprises pour expliquer son opposition à la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël et pour faire peur aux élus.
M.B.Z
Il vaut mieux que ça soit Bouderbala qui subisse les pressions américaines pour ne pas laisser passer la loi sur la criminalisation en lieu et place de l'ensemble des tunisiens si la loi passe. Les américains et leurs sympathiques "alliés", vous pouvez en être sûrs, n'hésiteront pas à nous emmerder plus qu'ils ne le font déjà et nous faire une série de "petites misères", dont ils ont la spécialité,
(y compris et surtout sur ceux de nos compatriotes immigrés à l'étranger) si la loi est votée par le parlement...
Bien que largement justifiée par les indescriptibles massacres quotidiens perpétrés par les assassins sioniste sur les populations palestiniennes à Gaza, qui s'ajoutent aux vexations, brimades et assassinats subis au quotidien par les palestiniens en Cisjordanie, les effets de la promulgation de cette loi sont à considérer "à la loupe".
Jugeant notre situation économique actuelle, cela peut être "le point faible" sur lesquels les partisans inconditionnels du fascisme sioniste ne manqueront pas
d'appuyer pour nous destabiliser.
Il le font déjà indirectement en nous faisant miroiter des prêts et des aides pour que nous devenions les "geôliers" des migrants qu'ils repêchent sur leurs côtes ou qui de chez eux, ils veulent refouler à tour de bras.
Et c'est, ne les sous-estimons pas en demeurant vigilants et circonspects, ce que "cherchent" peut être ceux qui caressent le rêve de revenir au pouvoir par une porte dérobée, grâce à cette "déstabilisation" inespérée...
Ce faisant, elle en devient incontestable, mais se doit de mesurer l'état des rapports de force actuel tout en développant une vision comme guide.
D'autres se chargent en ce moment même de bousculer les certitudes, les positions acquises, et malgré leur poids et forces, ils demeurent parias car L'Empire, bien que fragilisé, se montre redoutable plus encore dans ses méfaits à la hauteur du risque encouru de se voir défait et mourir de sa "belle mort".
Ce qui semble se profiler.
Mais, à l'échelle de l'Histoire, pas au diapason de la vie d'un humain.
La barbarie du sionisme, ainsi, se fera plus saillante.
Le ralliement de cet Occident "barbare", encire plus fort, puisqu'il s'agit de son agent, de son enfant, de son représentant et poste d'avant-garde.
Ceux qui ont l'esprit en éveil, qui tentent de comprendre ce qui meut notre monde, lisent les sources, regardent et observent les actions des uns et des autres, et de ce point forment leur jugement.
Alors, tout apparaît plus clair.
Et ce qui se dit sous les atours de la démocratie en devient l'habillage.
Le roi est nu.
Ses sujets peuvent....
Des organes d'information ont évoqué le débat en cours en Tunisie et parlent "d'inquiétudes en Occident" à ce sujet.
Le climat est hystérique en France plus qu'ailleurs, puisque l'expression de soutien aux palestiniens est assimilé au terrorisme.
Mélenchon, seul ou presque à refuser de se soumettre à la propagande univoque qui impose un préalable à tout débat, celui de qualifier le Hamas "organisation terroriste".
Il n'y a plus de place pour toute opinion alternative, et comme chacun devine, il s'agit d'une étape de plus dans le dessein de museler l'opposition à la guerre que mène Israël contre les Gazaouis et les palestiniens en général, car plus d'une centaine ont été assassinés par l'armée et les colons à Jenine et ailleurs.
Le racisme anti-musulman sous forme déguisée s'exprime plus librement, et les mensonges et les excès les plus honteux chez des personnages comme Alain Finkelkraut qui ose affirmer sans sourciller "... La Seine St Denis, ils sont bientôt dix millions, ils viendront au pouvoir...".
En langage clair, les musulmans , et comme il est coutumier de nommer ces populations par métonymie, le territoire étant le signifiant pour le dire.
S'il n'est pas le seul à monter cette opération, il reste qu'il jouit d'une renommée au titre de "philosophe", et lorsqu'il parle c'est de cette autorité qu'il se prévaut.
Ainsi, le suprémacisme, la haine de l'autre, l'islamophobie ont atteint des sommets, pendant qu'on occupe le bedeau avec la "montée de l'antisémitisme".
C'est d'autant scandaleux que cela ne suscite nulle réaction, hormis celles venues du camp d'intellectuels honnêtes, juifs et autres. Mais, ils sont boycottés.
Les médias mainstream invitent les mêmes qui débattent, si on peut appeler cela de la sorte, entre eux. Ou presque, tant la censure, et l'autocensure font des ravages.
Le Parlement tunisien ouvre une controverse. Elle restera limitée au rayon d'action de cette institution. Au mieux, elle atteindra le citoyen local.
L'Occident est debout, la main sur la couture du pantalon, tout disposé à satisfaire Israël.
Il le fait depuis tant de décennies, et ne lui a jamais rien refusé ni argent, ni matériels de guerre, encore moins les échanges, les collaborations ( quel mot !) et un soutien total avec la dyscretion parfois, mais s'il le faut le secret, afin de ne pas s'aliéner ouvertement les sollicitude en pétro-dollars et d'autres investissements, et la garantie de la manne pétrolière et gazière.
C'est une honte quand on sait que beaucoup croient encore les discours sur les libertés et la démocratie proclamés par les promoteurs de coups de force et les meilleurs amis de toutes les dictatures, quand ils ne les installent pas eux-mêmes, si fidèles et soumises.
Beaucoup de faits prennent un certain relief à la lumière des crises. Les choses se donnant à voir sots la forme de l'excès, elkes en deviennent plus lisibles et le sens en est plus aisément décodable.
En signe de dévotion, Moise voulant gagner la confiance de son créateur, lui sacrifia son enfant. L'histoire dit que Dieu, au derlier moment, lui retient la main.
Chacune des deux parties se trouva satisfaite.
Dieu a pu vérifier la profondeur de la foi de Son prophète.
Moise aura échappé au meurtre de son fils, en même temps qu'il aura gagné le pari de la proximité d'avec son dieu.
Notre sacrifice, en revanche, aura été vain.
Notre admiration des USA, de l' Occident, et pas davantage notre irrésistible démission face à ses injonctions n'auront reçu la moindre promesse fiable.
Il faut nous relever de notre long sommeil.