
Le jeune homme, interprète de la chanson satirique, Youssef Chalbi est intervenu, jeudi 18 mai 2023, sur les ondes de Mosaïque Fm avec Chaker Besbes pour revenir sur les conditions de son arrestation, mais aussi de sa libération.
Le jeune homme a assuré que la chanson, objet de la polémique, a été enregistrée d’une manière spontanée et qu’il n’avait aucune intention de nuire ou de porter atteinte à quiconque.
Revenant sur son arrestation, il a affirmé que les agents de sécurité qui l’avaient arrêté ne lui ont pas permis de prendre contact avec sa famille, ni d’appeler un avocat, bien qu’il l’ait demandé. “Tout ce qu'on avait dit dans la chanson s’est finalement réalisé”.
Il ajoute : “On nous a interrogés à propos de l’auteur de la chanson, et qui était derrière. D’après ce que j’ai compris, l’expression “libère-nous et prends deux mille”, était ce qui a dérangé le plus. Un jour plus tard, nous avons comparu devant le procureur de la République. Nous étions surpris par le mandat de dépôt émis à notre encontre. Nous ne nous y attendions pas. Je pensais que nous écoperons, au plus, d’une amende”.
Le jeune homme pousuit son témoignage en affirmant que certains sécuritaires se sont bien comportés avec eux et qu’ils les avaient même encouragés, tandis qu’ils étaient mal traités et harcelés par d’autres. “J’ai entendu aussi les pires grossièretés de ma vie”.
Youssef Chalbi assure qu’il ne connait pas la partie qui a porté plainte contre lui, ni celle ayant été derrière sa libération, ajoutant qu’il avait pris conscience de l’ampleur de l’affaire après sa libération. Dans ce contexte, il a tenu à remercier tous ceux qui l’avaient soutenu, notamment "les médias, la présidence de la République, les organisations ainsi que tout le peuple tunisien, sans qui il n’aurait jamais pu s’en sortir".
Youssef Chalbi est, rappelons-le, l'un des deux jeunes étudiants qui ont été placés en détention pour avoir publié une chanson satirique sur les réseaux sociaux. Ils sont accusés d’atteinte à autrui sur les réseaux sociaux et d’imputation de faits fallacieux à un fonctionnaire public.
La chanson objet de la plainte n’est, cependant, qu’une simple parodie du générique du dessin animé “Babar” dans sa version arabe. Les paroles ne contiennent ni grossièretés, ni incitation contre les forces de sécurité. Il s’agit de propos satiriques qui dénoncent la loi 52 et les arrestations des jeunes sur la base de cette loi ainsi qu’une description décalée du calvaire que vivent leurs familles.
Les deux jeunes hommes ont été libérés sur décision du ministère public. Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est exprimé, dans la matinée de jeudi 18 mai 2023, au sujet de leur arrestation.
Dans une allocution prononcée en présence de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, avant son départ à Djedda pour le sommet de la Ligue arabe, le président de la République, a affirmé que l’arrestation des deux étudiants était inacceptable.
S.H
Bon travail
Je partage votre colère. Je ne vous apprends rien.
Sauf que, dès qu'on convoque la race canine, je me suis aux aguets.
Je suis l'heureux propriétaire d'un magnifique berger belge Groenendael tout de noir vêtu. Un monstre de quarante kilos de nerfs et de muscles. Il nous remplit de bonheur mon épouse et moi. Son arrivée a chamboulé notre vie, notre emploi du temps et l'ordre d'une maison jusque là bien ordonnée.
Tous ces moins que rien, thuriféraires, laudateurs, sujets de leur maître, ne valent pas un seul de ses poils, ne méritent pas que je leur confie mon animal de compagnie, Roc de son prénom qu'il n'a pas volé, à promener.
Je ne doute pas que vous aimez et respectez la race canine.
"Beneath The Underdog", Charles Mingus.
Bien à vous.
Vous savez l'expression "comme un chien" est tellement ancrée dans notre culture, dans mon cas son utilisation n'est pas une indication d'un mépris des chiens ou tout autre animal d'ailleurs. Ce qui est drôle, en l'utilisant je ne pense même l'animal, c'est juste une expression.
Bon week-end.
Ni la Justice ni la police a changé et ils ne changeront pas surtout avec des lois comme la loi 52. C'est l'arbitraire qui régne.
Le président dans une nieme piece theatrale convoque la premiere ministre et lui parle en arabe littéraire comme s'il s'adressait à une personne qui n'est pas tunisienne. De la pure comédie, un jeu politique qui fait sortir le président comme un héros.
S'il veut vraiment montrer l'exemple, il doit immédiatement démettre de ses fonctions le juge qui a émis le mandat de dépot.
Il y'en a plein.
Bonne journée