alexametrics
samedi 27 avril 2024
Heure de Tunis : 01:50
Dernières news
Youssef Chalbi : tout ce qu'on a dit dans la chanson s’est réalisé !
18/05/2023 | 22:28
3 min
Youssef Chalbi : tout ce qu'on a dit dans la chanson s’est réalisé !

 

Le jeune homme, interprète de la chanson satirique, Youssef Chalbi est intervenu, jeudi 18 mai 2023, sur les ondes de Mosaïque Fm avec Chaker Besbes pour revenir sur les conditions de son arrestation, mais aussi de sa libération. 

Le jeune homme a assuré que la chanson, objet de la polémique, a été enregistrée d’une manière spontanée et qu’il n’avait aucune intention de nuire ou de porter atteinte à quiconque. 


Revenant sur son arrestation, il a affirmé que les agents de sécurité qui l’avaient arrêté ne lui ont pas permis de prendre contact avec sa famille, ni d’appeler un avocat, bien qu’il l’ait demandé. “Tout ce qu'on avait dit dans la chanson s’est finalement réalisé”. 

Il ajoute : “On nous a interrogés à propos de l’auteur de la chanson, et qui était derrière. D’après ce que j’ai compris, l’expression “libère-nous et prends deux mille”, était ce qui a dérangé le plus. Un jour plus tard, nous avons comparu devant le procureur de la République. Nous étions surpris par le mandat de dépôt émis à notre encontre. Nous ne nous y attendions pas. Je pensais que nous écoperons, au plus, d’une amende”. 


Le jeune homme pousuit son témoignage en affirmant que certains sécuritaires se sont bien comportés avec eux et qu’ils les avaient même encouragés, tandis qu’ils étaient mal traités et harcelés par d’autres. “J’ai entendu aussi les pires grossièretés de ma vie”. 

Youssef Chalbi assure qu’il ne connait pas la partie qui a porté plainte contre lui, ni celle ayant été derrière sa libération, ajoutant qu’il avait pris conscience de l’ampleur de l’affaire après sa libération. Dans ce contexte, il a tenu à remercier tous ceux qui l’avaient soutenu, notamment "les médias, la présidence de la République, les organisations ainsi que tout le peuple tunisien, sans qui il n’aurait jamais pu s’en sortir".



Youssef Chalbi est, rappelons-le, l'un des deux jeunes étudiants qui ont été placés en détention pour avoir publié une chanson satirique sur les réseaux sociaux. Ils sont accusés d’atteinte à autrui sur les réseaux sociaux et d’imputation de faits fallacieux à un fonctionnaire public.

La chanson objet de la plainte n’est, cependant, qu’une simple parodie du générique du dessin animé “Babar” dans sa version arabe. Les paroles ne contiennent ni grossièretés, ni incitation contre les forces de sécurité. Il s’agit de propos satiriques qui dénoncent la loi 52 et les arrestations des jeunes sur la base de cette loi ainsi qu’une description décalée du calvaire que vivent leurs familles.

Les deux jeunes hommes ont été libérés sur décision du ministère public. Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est exprimé, dans la matinée de jeudi 18 mai 2023, au sujet de leur arrestation.

Dans une allocution prononcée en présence de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, avant son départ à Djedda pour le sommet de la Ligue arabe, le président de la République, a affirmé que l’arrestation des deux étudiants était inacceptable. 


S.H



18/05/2023 | 22:28
3 min
Suivez-nous
Commentaires
Abidi
Héro
a posté le 20-05-2023 à 19:03
Et voilà cela y est ils sont devenus des héros et on nous donne un os a dévorer pour au moins 2 mois
APOLITIQUE
@BN
a posté le 19-05-2023 à 19:24
Merci pour la réactivité par rapport à mon commentaire de ce jour - 7h 38.
Bon travail
Fares
Deep state v.s. Ettartour ennadir
a posté le 19-05-2023 à 17:35
Ce sont les chiens d'il y a 12 ans qui dirigent aujourd'hui. Ils ont pu regagner le pouvoir grâce à un retraité simple d'esprit et avide de se faire une place dans cette société qui l'a refoulé à maintes reprises. Certains sont devenus chro-niqueurs, alors que d'autres ont préféré garder leur fonction de niq...rs chroniques. Taper sur la population avec leurs matraques jours et nuit alors que les tartours rares parlent dignité et hauteurs vertigineuses. Plusieurs de ces chiens de merde sévissent sur BN: citoyens presumément patriotes et bons qui ont oublié de garder leur honneur intact. Honte à vous, vous étiez des chiens et vous le serez toujours jusqu'à ce que vous creviez comme des chiens. Vous êtes le cancer qui ronge notre pays depuis des décennies. Vous vous êtes toujours cachés derrière le tartour du jour.
GZ
@Fares
a posté le à 18:45
Bonjour Fares.
Je partage votre colère. Je ne vous apprends rien.
Sauf que, dès qu'on convoque la race canine, je me suis aux aguets.
Je suis l'heureux propriétaire d'un magnifique berger belge Groenendael tout de noir vêtu. Un monstre de quarante kilos de nerfs et de muscles. Il nous remplit de bonheur mon épouse et moi. Son arrivée a chamboulé notre vie, notre emploi du temps et l'ordre d'une maison jusque là bien ordonnée.
Tous ces moins que rien, thuriféraires, laudateurs, sujets de leur maître, ne valent pas un seul de ses poils, ne méritent pas que je leur confie mon animal de compagnie, Roc de son prénom qu'il n'a pas volé, à promener.
Je ne doute pas que vous aimez et respectez la race canine.

"Beneath The Underdog", Charles Mingus.
Bien à vous.
Fares
@GZ
a posté le à 22:18
Bonjour GZ,

Vous savez l'expression "comme un chien" est tellement ancrée dans notre culture, dans mon cas son utilisation n'est pas une indication d'un mépris des chiens ou tout autre animal d'ailleurs. Ce qui est drôle, en l'utilisant je ne pense même l'animal, c'est juste une expression.

Bon week-end.
Zico
Quelle jungle
a posté le 19-05-2023 à 16:14
Cette histoire démontre une fois de plus que la Tunisie est toujours la même république bananiere depuis "l'indépendance"".
Ni la Justice ni la police a changé et ils ne changeront pas surtout avec des lois comme la loi 52. C'est l'arbitraire qui régne.
Le président dans une nieme piece theatrale convoque la premiere ministre et lui parle en arabe littéraire comme s'il s'adressait à une personne qui n'est pas tunisienne. De la pure comédie, un jeu politique qui fait sortir le président comme un héros.
S'il veut vraiment montrer l'exemple, il doit immédiatement démettre de ses fonctions le juge qui a émis le mandat de dépot.
Tunisino
La justice!
a posté le 19-05-2023 à 10:01
La justice est-elle indépendante? Le fonctionnaire de Carthage a-t-il peur d'un soulèvement estudiantin, ainsi il a sacrifié les sécuritaires? Le fonctionnaire de Carthage doit-il aussi avoir peur de quelque chose pour devenir gentil avec les journalistes? Cet évènement mérite toute attention et toute analyse, les sécuritaires, par exemple, doivent digérer toute critique banale des tunisiens (étouffés, épuisés, dégoutés, et désespérés), ils doivent se positionner du coté du peuple et non du coté du régime, ils peuvent le faire officieusement, sinon le prochain soulèvement sera contre eux. Quant aux jeunes Youssef et son ami, l'alcool et la drogue ne font pas de bons citoyens, il faut s'améliorer!
APOLITIQUE
@BN
a posté le 19-05-2023 à 07:38
Attention aux fautes d'orthographe.
Il y'en a plein.
Bonne journée
kane
Des fautes ?
a posté le à 12:07
oui, il y en a, sans aucune conséquence sur notre quotidien... Mais voyez-vous celles du gouvernement ?