alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 06:16
Dernières news
Wissem Saidi : Nidaa Tounes votera contre la prolongation du mandat de l’IVD
23/03/2018 | 15:41
1 min
Wissem Saidi : Nidaa Tounes votera contre la prolongation du mandat de l’IVD

Le dirigeant au sein de Nidaa Tounes, Wissem Saidi, a affirmé lors de son passage à Houna Shems, ce vendredi 23 mars 2018, sur Shems FM, que le bloc parlementaire de son parti ne votera pas pour la prolongation du mandat de l’IVD (Instance Vérité et Dignité). Il a ainsi ajouté que  « la justice transitionnelle ne se résume pas en cette Instance ».

« Nidaa Tounes est contre l’arrêt du processus de la justice transitionnelle mais contre la prolongation du mandat de l’IVD. On appelle cependant à présenter une initiative législative destinée à mettre en place un autre mécanisme remplaçant l’IVD et qui sera capable de poursuivre ce processus », précise-t-il au micro de Mohamed Bayar et Sameh Meftah.

 

Rappelons que le bureau de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) a décidé de tenir une séance plénière, ce samedi 24 mars 2018, afin d’examiner la prolongation d’un an du mandat de l’Instance Vérité et Dignité.

 

 

B.L

23/03/2018 | 15:41
1 min
Suivez-nous

Commentaires (3)

Commenter

Abel Chater
| 23-03-2018 16:59
Question : pourquoi seuls les «Azlèms» des deux régimes dictatoriaux déchus de Bourguiba et de Ben Ali, mènent la guerre contre la Valeureuse Sihèm Ben Sedrine et son IVD?
Réponse : parce que la grande majorité des poursuivis par l'IVD, se trouvent jusqu'à aujourd'hui au sein de Nidaa Tounes et sous toute désignation RCD ou Destour.
Question : ces «Azlèms» ont-ils le droit ou la moindre chance d'y toucher à un seul cheveu de l'IVD?
Réponse : L'Instance Vérité et Dignité, est une hyper-institution au service de la Vérité et de la Dignité des Tunisiens. Elle est donc légitimement dotée de tous les pouvoirs nécessaire à l'accomplissement d'une mission qui cristallisent les idéaux et les espoirs de ces mêmes Tunisiens en terme de Justice.
Question : Les «Azlèms» sabotent le travail de l'IVD, jusqu'à lui retenir des dossiers pour qu'ils demeurent dans l'impunité, dans l'espoir de gagner du temps suivant leur course contre la montre.
Réponse : Les «Azlèms» ont tort, car ni leur position à la présidence de la République, ni leur position à la présidence du Gouvernement, ni leur position à l'ARP, ne leur octroie un seul iota d'influence ou de pouvoir sur l'IVD. Au contraire, ce sont eux qui sont soumis au pouvoir absolu de l'IVD.
Question : Les «Azlèms» qui l'auront échappé bel à l'achèvement de la mission de l'IVD, sont-ils acquittés à vie pour l'avenir?
Réponse : Les crimes contre l'humanité ne seront jamais prescrits. Il suffit qu'il y ait un plaignant, pour que le dossier soit dépoussiéré.
Merci beaucoup votre Honneur, votre Excellence et votre je ne sais quoi encore, le merveilleux ennemi des hypocrites, Abel Chater.

houda
| 23-03-2018 16:32
juste la moitiè des deputès de nida tounes seront presents et comme ça ils gagneront la simpathie de leurs alliès nahdhaouis TELLEMENT TOUT EST DEVENU CLAIR COMME BONJOUR AVEC CES NIDA ISTES CAMELEONS seuls les deputès de el horra seront presents en masse

Professeur de droit
| 23-03-2018 15:09
Enfin ! Mais n'inventez surtout rien d'autre à la place!!!
La seule justice qui vaille est celle rendue par les cours et tribunaux, auxquels il faut transférer tous ces "dossiers" ( je mets des guillemets, pcq je m'interroge sur leur qualité juridique).
La justice transitionnelle est une usine à gaz, sans contenu scientifique valable, inventée par des ONG et des activistes qui ne connaissent pas leurs limites, et dont les dirigeants n'ont souvent aucune qualification pour les sujets qu'ils abordent. Ceci, meme en Europe.
Aucune grande université, au monde, n'enseigne cette soi-disante "matière", qui n'existe que dans les conférences des activistes.
il est temps de revenir, à l'Etat de droit, dont la justice transitionnelle (idée purement politique) ne fait pas partie.
Demandons-nous pourquoi aucune grande démocratie, absolument aucune, ne tolère, sur son territoire, cette invention d'agités. Le droit y dit par les cours et tribunaux de l'Etat, point.