
L’Etat s’apprête à augmenter les prix des carburants, apprend Business News, lundi 28 février 2022.
Cette augmentation devrait avoir lieu ce soir à minuit. Cette décision survient alors que le prix du baril a nettement augmenté en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Le gouvernement avait tablé sur un prix du baril de 75 dollars dans la loi de finances 2022. On notera que la dernière augmentation date d’à peine un mois.
La dernière hausse des prix du carburant datait du 31 janvier 2022. A partir du 1er février, les tarifs étaient comme suit :
-Sans plomb : une augmentation de 60 millimes. Le nouveau prix : 2.155d
-Gasoil sans soufre : une augmentation de 55 millimes. Le nouveau prix : 1860d
-Gasoil : une augmentation de 50 millimes. Le nouveau prix : 1.655d
Le ministère justifiait l’ajustement des tarifs par la hausse du prix mondial du pétrole brut ayant atteint des niveaux records, dépassant le seuil des 90 dollars le baril, soit le plus haut niveau depuis sept ans.
« Chaque augmentation d'un dollar le baril entraîne des besoins de financement supplémentaires pour le système des hydrocarbures, de l'électricité et du gaz à 140 millions de dinars par an », avait-il alors précisé, ajoutant que malgré cet ajustement des prix, le niveau de subvention des différents produits pétroliers reste élevé compte tenu du niveau actuel des prix mondiaux…
R.B.H
On continue à importer SUV, 4x4 de luxe et bagnoles de prestige (même d'occasion) aux coûts exorbitants (une hémorragie en devises) et à la consommation boulimique au lieu de monter et mettre en place des centrales solaires ou éoliennes pour produire une énergie solaire en vue de couvrir les besoins d'un parc automobile à énergie électrique.
'?galement et au lieu d'importer des véhicules électriques souvent trop chers pour le citoyen lambda, pourquoi ne pas adopter des systèmes "retrofit" en vue de remplacer, dans des ateliers mécaniques appropriés, les moteurs thermiques installés sur certains modèles par des modèles électriques adaptés à ces mêmes véhicules.
Si ceux qui décident ces augmentations ne font que prendre des décisions "copiées-collées" sur celles de leurs prédécesseurs, et franchement, nous n'avons plus besoin de ce type de décideurs...
Cela me donne presque envie de retourner en Tunisie...
Non, je blague.
Une augmentation de presque 35% mais en goût à goût