
Le verdict dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État est tombé, samedi 19 avril 2025, aux alentours de 5 heures. Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), le substitut du procureur de la République près le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a indiqué que les peines prononcées à l’encontre des accusés vont jusqu'à 66 ans d’emprisonnement.
La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a ainsi rendu son jugement après une longue nuit d’attente dans cette affaire, qui concerne une quarantaine d’accusés.
Le substitut du procureur a précisé que les charges retenues portent notamment sur :
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Complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État,
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Constitution et appartenance à une entente terroriste en lien avec des actes terroristes,
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Attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ou d’inciter les habitants à s’entretuer à l’aide d’armes,
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Provocation de troubles, meurtres et pillages sur le territoire tunisien en relation avec des crimes terroristes,
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Atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.
Par ailleurs, le jugement a été assorti de l’exécution immédiate pour les accusés en fuite.
Le prononcé du verdict intervient au terme d’un processus judiciaire vivement contesté, qualifié de « mascarade » par les familles des détenus politiques et de « parodie de justice » par leur comité de défense. L’audience du 18 avril, censée permettre un débat sur le fond, a été expédiée en l’absence des accusés et s’est résumée, selon plusieurs témoignages, à une lecture expéditive de quelques lignes avant que le tribunal ne se retire pour délibérer.
La défense avait pourtant demandé un report de l’audience, soulignant que la décision de la chambre d’accusation faisait toujours l’objet d’un pourvoi en cassation. Ces demandes ont été ignorées, tout comme les réclamations réitérées d’un interrogatoire des accusés et de plaidoiries sur le fond.
De nombreuses entorses aux garanties d’un procès équitable ont été dénooncées, notamment le refus de laisser entrer les familles, les journalistes et les ONG dans la salle d’audience, le recours à la visioconférence durant toute la procédure, la pression sur les avocats ou encore la présence policière dissuasive dans l’enceinte du tribunal.
Pour le comité de défense, le procès est entaché d’irrégularités depuis l’arrestation des premiers accusés en février 2023, et les verdicts rendus aujourd’hui seraient le fruit d’instructions politiques.
I.L
S'il y a eu vraiment complot et non simplement oppositions régulières à ce gouvernement, il aurait fallu un grand procès. Ici on a un ordre du sommet sous couvert d'une justice qui n'est plus celle du peuple. La Justice du peuple demande une vraie défense où les défenseurs ne soient pas menacés aussi...
Et hier on a vu un geste PLUS GRAVE QUE CELUI DE BLEILI ou de DAHMEN.
Malgré lui, il fut soumis aux conseils d'une horde de Vassaux aux soldes de leurs intérêts personnels !
Débarrassé du dictateur traître à son mentor qui l'enferma pendant seize longues années de souffrance, à l'agonie presque éprouvante !
Une ère nouvelle pointa aux horizons de nos cieux, longtemps assombris par une course effrénée pour s'emparer de Carthage !
Une TROÏKA au service des tunisiens longtemps timorés,désemparées par le grand nombre de postulants à la magistrature suprême !
Une lutte féroce pour relever le défi, trop nombreux, ils furent dissimés par une entente trompeuse ,sournoisement élaborée.
Le réveil d'un petit peuple, observant sa vente aux enchères aux plus vissieux,pour le plonger dans les ANN'?ES des Putschs des années SOIXANTE !
Le GLAS de cette dérives vers l'agonie et une probable instabilité permanente !
Une justice DIVINE s,accorda à ce peuple si longtemps ballotté entre espoirs et illustrations.
Un miracle,un vaillant et patriote fils de ce peuple, écarta tout ce beau monde de malfaisants de s'emparer du butin, d'après ce qu'ils pensaient !
La sonnerie de cloche de la mort.
Communément appelée le glas à sonné pour ces téméraire aventuriers. (Manai)
Merci de votre compréhension.
Les pleurnichards peuvent continuer à se lamenter, mais, la Tunisie avance et n'accorde aucune attention aux « tire sur tout ce qui bouge ».
Les tunisiens sont déjà passés à autre chose.
Quelle honte d'une justice aux ordres et capable de tous les dépassements ... légaux et éthiques.
Mais l'Histoire retiendra et ceux qui jugent et gouvernent aujourd'hui seront jugés demain devant les tunisiens et le monde.
Ce que le régime a prononcé aujourd'hui n'est pas une sentence, c'est un crachat sur la nation.
66 ans. 13 ans. Des chiffres jetés à la figure du peuple comme une provocation. Un procès sans public, sans presse, sans accusés. Un théâtre d'ombres. Une farce morbide. Un viol du droit, un assassinat politique maquillé en justice.
Mais nous déclarons solennellement : ce jugement est nul.
Il ne vient ni du peuple tunisien, ni du peuple algérien. Il n'a été rendu ni au nom de la justice, ni au nom de la vérité, mais au nom de la peur. La peur d'une génération de généraux séniles qui tiennent Alger comme une prison et veulent faire de Carthage un avant-poste de leur décadence. Une génération qui gouverne en fauteuil roulant, perfusée à l'obsession du contrôle.
Carthage est tombée. La marionnette qui s'y agite ne gouverne rien. Elle n'exécute. Elle signe. Elle trahit. Elle est le faux nez d'une occupation rampante. Cette Tunisie officielle n'est plus qu'une coquille vide, une antenne coloniale d'un pouvoir étranger.
Mais la vraie Tunisie est ailleurs. Elle est dans les cellules, dans les rues, dans les c'?urs. Elle bout. Elle attend. Elle s'arme de patience, de rage, et de lucidité.
'? vous, prisonniers d'opinion : vous êtes les seuls représentants légitimes de la Tunisie vivante. Tenez bon. Chaque jour que vous passez enfermés est une preuve supplémentaire de votre justesse. Vous n'êtes pas seuls. Le peuple vous regarde. Et le peuple n'oubliera rien.
Nous appelons à l'insurrection des consciences.
Pas une révolte. Pas une colère. Une reconquête.
Le moment est venu de rompre. Rompre avec les traîtres, avec les pantins, avec les codes imposés par des régimes qui n'ont plus que la force brutale comme argument.
Ce jugement tombera. Ce régime tombera.
Et la Tunisie, elle, se relèvera. Plus libre. Plus forte. Irréversible.
Avec preuves à charges, dont les conclusions des enquêtes, témoignages, plaidoiries d'avocats de la partie civile et de la défense.
La parodie qui a tenu lieu de justice laissera planer le doute , pour toujours.
A terme c'est suicidaire pour le pouvoir.
Ceux qui sont mouillés doivent payer.
La Tunisie demeure, les gouvernements défilent.
Vous le comprendrez un jour...
En attendant c'est le pays qui tombe, vertigineusement, et ca fait mal à la Tunisie.


