
La députée de la circonscription Ezzouhour - Sijoumi, Syrine Mrabet, a appelé les participants à la caravane Al Soumoud à rentrer en Tunisie et a évoqué des menaces à la sûreté nationale.
Dans une première publication du 15 juin 2025, Syrine Mrabet a appelé les amis et membres des familles des participants à la caravane Al Soumoud à les contacter et à les inciter à retourner en Tunisie.
L'élue a écrit : « Dernier appel aux amis et aux familles des personnes présentes dans la caravane : appelez-les, dites-leur de rentrer.
Nous sommes en coordination avec le ministère tunisien des Affaires étrangères et des députés libyens pour qu’ils puissent rentrer en toute sécurité. S’il vous plaît, faites passer le message ».
Par la suite, elle a abordé le sujet dans une seconde publication considérant que la caravane a accompli son but symbolique et que dorénavant, il s'agissait d'une question de sûreté nationale.
« La sécurité de tout Tunisien est une question de sûreté nationale. Néanmoins, faisons preuve de raison : il y a, actuellement, des femmes et des enfants, et ils doivent rentrer.
Quant à Ala (jeune arrêté par le gouvernement Est de la Libye) et ceux qui sont avec lui, nous ne les abandonnerons jamais...
Nous sommes maintenant face à une situation dangereuse, et il faut qu’ils rentrent.
Je le dis afin d'avoir la conscience tranquille », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, la caravane Al Soumoud est partie depuis Tunis à la date du 9 juin 2025, en direction de Gaza par voie terrestre. Elle vise à briser le blocus imposé par Israël et à forcer l’entrée des aides humanitaires bloquées au niveau du passage frontalier de Rafah, à la frontière égypto-palestinienne.
Arrivée sur le territoire libyen, la caravane a été stoppée à l’entrée de la ville de Syrte sur décision du gouvernement de l’est installé à Ben Ghazi. Un communiqué a été publié le 12 juin 2025 interdisant implicitement le passage de la caravane. Le communiqué laisse entendre que la caravane ne sera pas autorisée à entrer en territoire égyptien depuis les postes frontaliers libyens pour des raisons purement procédurales. Quinze participants, dont deux Tunisiens, ont été arrêté par le gouvernement de l'est de la Libye.
S.G

L'armée tunisienne doit pouvoir envoyer ses avions pour rapatrier nos compatriotes actuellement en danger face aux hordes criminelles libyennes zt égyptiennes.
Il est probable que ce pays grouille d'espions, services étrangers ..
Mais, le meilleur est de voir par l'exemple la solidarité des gouvernements et des états arabes.
C'est l'illustration de ce qui est cause de notre faiblesse.
Tragique.
Il faut que ce soit une élu qui leur demande de rentrer !!!
Quel amateurisme et quel cynisme de la part de ces pseudos dirigeants !!