
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, lundi 16 juin 2025, a suscité de nombreuses réactions. On y voit deux lycéens en train de casser des chaises dans leur salle de classe, dans une scène de vandalisme saisissante survenue en pleine fin d’année scolaire. Les images, largement relayées, ont immédiatement déclenché l’indignation du public.
Pour de nombreux internautes, cet acte n’est pas un simple dérapage isolé. Il est perçu comme le symptôme d’un mal plus profond : la faillite du système éducatif à inculquer des valeurs fondamentales telles que le respect, la responsabilité ou encore la citoyenneté.
Les réactions ont été nombreuses et tranchées. Si beaucoup réclament des sanctions fermes à l’encontre des élèves impliqués, d’autres soulignent que la punition seule ne suffira pas à corriger ce type de comportement. « Ils doivent comprendre pourquoi c’est mal, pas seulement que c’est interdit », peut-on lire dans plusieurs commentaires. Certains craignent qu’une réponse purement répressive ne fasse qu’aggraver le mal : « Exclure ou punir sans dialogue, c’est renforcer leur colère et leur sentiment d’exclusion. »
Derrière cette vague d’indignation, des voix appellent à des réponses plus profondes et durables. De nombreux internautes réclament la mise en place de cellules d’écoute dans les établissements scolaires, encadrées par des psychologues, sociologues et professionnels spécialisés. « Ce genre de comportement révèle des troubles qu’il faut prendre au sérieux. Ce n’est ni aux enseignants ni à l’administration de gérer seuls ces situations. Il faut des spécialistes », plaident plusieurs intervenants.
La question de la responsabilité parentale est également revenue avec insistance. Certains proposent d’impliquer davantage les familles, en les sanctionnant si nécessaire : « Pourquoi ne pas leur faire payer les dégâts ? Ces jeunes reproduisent souvent un déséquilibre qu’ils vivent à la maison. »
Plus largement, ces discussions mettent en lumière une crise de sens que traverse l’école. Beaucoup regrettent que l’institution se soit vidée de son rôle éducatif au profit d’une logique purement scolaire. « L’école ne forme plus des citoyens, elle prépare seulement à des examens », déplorent-ils. Pour d’autres, ce vandalisme est le symptôme d’un mal-être : une jeunesse qui cherche à exprimer une détresse profonde, faute de canaux d’expression adaptés.
Ce débat rappelle que les élèves les plus perturbateurs ne sont pas seulement à punir, mais surtout à comprendre et à accompagner. Derrière la violence, il y a souvent un appel à l’aide que l’école et la société ne devraient plus ignorer.
M.B.Z


