
Le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a annoncé, vendredi 6 octobre 2023, que l’Europe devrait penser à mobiliser l’opération Irini dans les eaux tunisiennes pour contrer la traite des êtres humains.
Le responsable s’exprimait depuis Grenade où se tient le troisième sommet de la Communauté politique européenne, lit-on dans une dépêche de l’agence de presse italienne Aki.
Notant que le sommet discuterait deux questions majeures « l’élargissement et la migration », Josep Borrell a souligné qu’une intervention de l’opération Irini nécessiterait une approbation préalable de la Tunisie car « Irini a été initialement conçue pour la Libye ».
Le responsable a révélé, selon la même source, l’existence d’un plan en dix points avec « une mission spécifique qui consiste à utiliser les capacités de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) pour lutter contre la traite des êtres humains et empêcher leur utilisation comme armes ».
Dans le cadre de la PSDC, l’Union européenne peut recourir à des moyens militaires et civils pour répondre aux crises internationales. L’opération EUNAVFOR MED (Irini) a été montée dans ce sens, en 2020. Elle a pour mission de surveiller la mise en œuvre de la résolution des Nations Unies interdisant la fourniture d’armes à la Libye.
Elle recueille, également, des informations sur les exportations illicites de pétrole, de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés en provenance de la Libye, et contribue à la perturbation du modèle économique des réseaux de trafic et de traite d'êtres humains par la collecte d’informations et les patrouilles aériennes.
Les équipages d’Irini œuvrent, aussi, en coopération avec les forces européennes de garde-frontières (Frontex) pour contrôler la migration irrégulière, et à former les forces des garde-côtes libyens.
L’opération est dirigée par le contre-amiral Stefano Turchetto, en tant que commandant de l'opération de l’UE, et son quartier général est situé à Rome, en Italie. Lancée le 31 mars 2020, après le processus de génération de force et malgré la pandémie de Covid-19, l'opération a effectivement commencé son activité en mer le 4 mai 2020.
Josep Borrell fait partie des critiques réticents au mémorandum d’entente signé entre la Tunisie et l’Europe à l’initiative de la présidente du Conseil italien, Girogia Meloni. Plusieurs responsables au Conseil de l’Europe avaient dénoncé un vice de procédures car la question du MoU aurait dû être discutée et approuvée par le Conseil de l’Europe pour ensuite le présenter à la Tunisie. Josep Borrell, également vice-président de la Commission européenne, considère que le MoU ne concerne que Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen, Mark Rutte et Kaïs Saïed.
N.J



bloquer l ' accès a l ' occident et surtout a la France qui appui Israël pour détruire en totalité Gaza
Un accord de defense aussi avec l algerie serait necessaire
cette decision inedite aux consequences particulierement graves ;on parle d intervention militaire reguliere dans les eaux territoriales tunisiennes
Cette decision est un acre murement reflechi et fonde sur une analyse contextuelle
Il ne s agit pas d un caprice
Pour les europeens les autorites tunisiennes ne sont pas considerees comme credibles et efficaces dans la lutte contre le trafic des migrants
les eutopeens ne sont pas idiots et disposent des informations etayant leurs soupcons de collusion de certains fonctionnaires tunisiens avec les reseaux de oasseurs qui sont a la tete d un business extremement lucratif
Pour nous Tunisiens lambda qui comme d habitude sommes hors du coup cela veut dire que notre Etat semble beaucoup plus corrompu et fragile que communement admis et que la reforme des structures regaliennes de l Etat est une question de vie ou de mort
C'est ce qu'on fait dernièrement le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et le Niger et tout ceux qui voulaient attaquer ce dernier, pour destituer les putschistes, ont changé subitement d'avis.
On verra alors si le raciste Borell et sa clique puante de Bruxelles oseront envoyer des unités navales pour "faire le menage" dans nos eaux territoriales.
D'ailleurs l'UE devrait bien réfléchir avant de prendre de telles initiatives, car c'est elle qui se retrouvera dans la position peu enviable "d'agresseur" et c'est elle qui risque l'implosion, vu les avis de plus en plus divergents de ses membres sur le sujet de l'immigration, entre autres sujets.
La decision de s immiscer militairement dans nos eaux territoriales apparemment sans veritable concertation avec nos autorites
Montre la defiance des europeens vis a vis de nos capacites et volonte de lutte contre le trafic de clandestins
Sans aucun doute lrs renseignements europeens ont identifie la strcuture et les intervenants au niveau du trafic
Ceci justifie leur intetvention militaire presque unilaterale
Bonne nouvelle.
Il ne faut pas oublier que lorsqu'il dit "armes humaines", ils ont le spectre russe en tête.
Je pense que KS n'arrive pas à bien négocier la situation pour en tirer le meilleur profit pour la Tunisie. Ne pas savoir interpréter les rapports de forces en Europe et mettre ses '?ufs dans le même panier peut s'avérer catastrophique.
Irini comme il l'a rappelé a été conçu et appliqué pour protéger le trafic d'armes ,traite des esclaves et trafic de pétrole avec la Libye voisine,déstabilisée depuis la chute de Gueddafi et qui tarde à retrouver un certain équilibre....
Comme par hasard ,l'UE en a pris prétexte pour rentrer dans les eaux territoriales libyennes,un peu comme l'a fait la France en Algérie en 1830,lors de la Colonisation sous prétexte des Corsaires turcs et arabes qui faisaient la razzia....
Plus tard,comme cela n'était pas assez,ils en ont profité pour rentrer en Tunisie par les montagnes de Khroumirie limitrophes de l'Algérie sous prétexte qu'à ce niveau la sécurité n'était pas assurée avec des incursions de part et d'autre....
Dans l'intervalle 1830-1881,ils avaient profité avec les renégats Mostfa Khaznadar,Mahmoud Ben Ayed et Nessim Scemmama ,naturalisés français pour les 2 premiers (Ben Voyons),de laisser une Tunisie exsangue....
Voilà ,je vous laisse poursuivre,ce qui se passe aujourd'hui ne vous rappelle rien? faîtes travailler vos méninges et essayez de conclure.
TOZZ fél euro,TOZZ fél UE,ils peuvent courir et naviguer longtemps en Méditerranée avant d'obtenir comme l'affirme Borell "l'opération Irini nécessiterait une approbation préalable de la Tunisie",puisque KS vous le répéte YEBTA CHWEYE....
Par contre 1DT= 1 euro,ni armes,ni tambour,ni trompettes et vous pouvez être sûr que le flux en transit par Lampedusa via la Tunisie va se tarir,de façon naturelle,avec l'aide des garde-côtes tunisiennes,trés compétents .
Diverses man'?uvres visent à disqualifier le droit d'ingérence en lui attribuant des actions ou des inactions qui ne sauraient s'en réclamer.
Et pourquoi pas construire la muraille de Chine en plein Méditerranée pendant que vous y êtes ?
Le problème de l'immigration devrait être traité à la source, et sous l'égide de l'ONU, qui, passivement se contente de jouer le simple spectateur, pas d'une façon unilatérale, comme c'était l'invasion de l'Irak et l'Afghanistan.
Des militaires étrangers sur notre rivage !!!
Et puis quoi encore ?
Vous voulez par la même occasion qu'on vous ouvre les portes de nos maisons ? Et nous débarrasser de nos pantalons ?
Oui les migrants passent par la Tunisie et tentent d'aller vers l'eldorado présumée, mais elle n'est nullement responsable de ces vagues.
Au lieu de traiter le problème à sa vrai source en Afrique subsaharienne, ils cherchent la facilité, comme si la Tunisie et tunisiens allaient accepter l'implantation des migrants ici.
Pour les clandestins tunisiens refoulés, personne ne conteste leurs expulsion.