L'étudiant tunisien et militant dans la campagne tunisienne pour le boycott et la lutte contre la normalisation, Dhia Hamdi, a été arrêté fin septembre 2024, son téléphone confisqué, et il a été interrogé en raison de son activisme et de l’écriture de slogans dénonçant le génocide palestinien et la normalisation.
L’association Intersection a relaté le cas du jeune homme, relevant des dépassements. On apprend qu’après que son téléphone a été fouillé lors de la première arrestation, Dhia Hamdi a été relâché, mais l’appareil a été saisi. Le 16 octobre, il a reçu une convocation et a été interrogé à propos d’une photo trouvée sur son téléphone. Il s’agit d’une image de graffitis de l'artiste Rached Tamboura, actuellement en prison.
Sur la base de cette photo, Dhia Hamdi a été accusé d’offense au président de la République, en vertu de l'article 67 du Code pénal et risque trois ans de prison. Après son deuxième interrogatoire l’étudiant a été laissé en liberté, mais il devra comparaitre devant le tribunal de première instance de Sfax jeudi 31 octobre.
Intersection a affirmé que la première arrestation de l’étudiant, « constitue une violation de son droit à la liberté d'opinion et d'expression, car ce qu'il a fait relève de son droit de s’exprimer et de manifester pacifiquement ». Par ailleurs, l’association a relevé que sa deuxième convocation après que la police a trouvé la capture d’écran des graffitis et le fait d’avoir interprété cela comme un crime est également une violation de son droit à la liberté d’expression.
Rappelons que l'artiste Rached Tamboura avait été accusé d’offense au chef de l’État et d’atteinte à un fonctionnaire public. Les faits remontent à juillet 2023 quand le délégué de Monastir a déposé une plainte contre Rached Tamboura après la découverte de plusieurs dessins à l’effigie du président de la République, Kaïs Saïed, sur les murs des locaux de la délégation. Les dessins étaient accompagnés de tags (raciste, servile, fasciste).
Rached Tamboura avait entrepris ces actions pour dénoncer le traitement infligé aux migrants subsahariens et les vagues de violences racistes ayant secoué le pays début 2023, notamment après le discours présidentiel où il était question de « tentatives de changement de la composition démographique en Tunisie ».
Le jeune artiste a écopé de deux ans de prison. Une peine confirmée en appel le 1er février 2024.
S.H
Alors ils s'en prends à la jeunesse qui n'a d'espoir que derrière l'écran de leur téléphone car la réalité est trop difficile à regarder.
Je pense qu'il fait une grosse erreur.
La jeunesse ne lui pardonnera jamais.
des infos accessibles à tous et des réseaux sociaux. Je lui prédis un destin à la Robespierre, le "Monsieur Propre" de la révolution française qui a coupé les têtes de ses opposants et a finir périr sur l'echafaud. K.S. s'était pourtant présenté comme un soutien des jeunes lors de sa première élection. Le voilà qui les empêche de s'exprimer
et n' a rien fait pour améliorer leur situation . Pas étonnant qu'ils veuillent quasiment tous quitter la Tunisie.