La Fédération générale des banques et des établissements financiers relevant de l’UGTT, a publié, mardi 5 novembre 2024, un communiqué pour dénoncer les nouvelles mesures sur l’impôt sur le revenu, incluses dans la loi de finances 2025.
La Fédération a souligné que si elle allège la charge fiscale des classes les plus démunies, la nouvelle grille de l’impôt sur le revenu lamine la classe moyenne qui commence déjà à basculer vers la pauvreté comme le montrent certains indicateurs à l’instar du taux d’endettement.
Elle a dit refuser l’article 31 du PLF 2025 et appelle à sa révision de manière à mettre en place un rythme progressif de l’échelle fiscale pour la classe moyenne afin de garantir une réelle justice fiscale. La Fédération appelle aussi les autorités à trouver un moyen de remplir les caisses de l’État sans mettre la pression sur les fonctionnaires.
Au lieu d'appliquer un impôt de 26% aux personnes dont le revenu annuel se situe entre 5.000 et 20.000 dinars, le PLF 2025 propose rappelons-le, deux paliers : un premier avec un taux de 15% pour les personnes ayant un revenu annuel entre 5.000 et 10.000 dinars et un second avec un taux de 25% pour les personnes ayant un revenu annuel entre 10.000 et 20.000 dinars.
Le projet de loi propose aussi de diviser le palier comportant un taux de 32% pour les personnes ayant un revenu annuel entre 30.000 et 50.000 dinars en deux. Ainsi, un impôt de 33% sera appliqué pour les personnes ayant un revenu annuel entre 30.000 et 40.000 dinars par an et de 36% pour les personnes ayant un revenu annuel entre 40.000 et 50.000 dinars par an.
Enfin, le texte propose de réviser à la hausse le taux appliqué pour les personnes dont le revenu annuel dépasse les 50.000 dinars. Il passera de 35% à 40%.
M.B.Z
Quand bourguiba a changé le barême des impôts, il a été instauré pour les fonctionnaires dont les salaires vont diminuer une prime dite prime additionnelle de la charge fiscale dont le code sur les buletins de paye est 0555. Et ceci poyr les cadres supérieurs comme lés médecins, les juges et les professeurs universitaires.
En jurisprudence des procédures de la fonction publique, on ne diminue pas les salaires qui vont diminuer à l'occasion d'un avancement, d'un passage de grade ou d'uns promotion par atteinte d'un palier supérieur d'imposition.
Conscient de cette jurisprudence, yousseph echahed a refusé de l'appliquer tout en la contournant par une diminution de la retenue des impôts à la source en guise de camouflage. Cette diminution des retenues à la source a été hypocritement annulée progrssivement à l'occasion de certaines augmentations des salaires.
L'autre délit de yousseph echahed est le plafonnement de l'abattement des frais professionnels à 2000 DTN au lieu de 10%. Les cadres supurieurs aurant plus de peine à s'habiller correctement car yousseph echahed les a beaucoup apauvris. Il est à noter que, contrairement au secteur privé, les cadres supérieurs sont interdits, par ségrégation, d'obtenir les primes sociales comme la prime d'habillement (1er mai de chaque année), les primes des deux aïds, de la rentrée scolaire... Ce sont beaucoup de mesures d'apauvrissement de la classe moyenne qui est l'élite de la Tunisie.
Il est à noter que pour les cadres supérieurs touchant plus 3000 ou 3500 DTN par mois en net, toute augmentation de salaire en brut sera amputée de moitié en net. Il y a, por tous les fonctionnaires, au moins cinq retenues à la source : retraite, cnam, capital décès, cotisation sociale, impôts ...
Tel que tarbtoubi qui a tout détruit .
Les fonctionnaires , enfin les 750 000 fonctionnaires qui ne travaillent que 8min par jour en moyenne ne veulent pas etre saigné mais ils sont payés proportionnellement a leur travail .
De toute facon , l assiette des fonctionnaires est large et l etat leur prendra le peu qu il leur donne