
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié, vendredi 2 juillet 2021, un communiqué dans lequel elle a dénoncé la convention sur la création d’un bureau du Fonds de développement qatari en Tunisie.
Qualifiant l’adoption de cet accord par le Parlement, de « violation de la souveraineté du pays », la Centrale syndicale a assuré qu’elle s’opposerait à ce projet « inconstitutionnel ».
Mercredi, l’Assemblée des représentants du peuple a voté ce projet d’accord sur la création d’un bureau du Fonds de développement qatari avec 122 voix pour, 12 contre et une abstention.
Son passage en force à l’ARP à l’initiative du président du Parlement et chef du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, a d’ailleurs poussé le député Mabrouk Korchid à démissionner de son poste au bureau du Parlement en signe de contestation.
Le député a signalé que cette convention permettrait, entre autres, au Fonds de développement qatari d’acquérir et d’exploiter des terres agricoles tunisiennes en toute liberté, de choisir ses employés, et de collaborer avec n’importe quel investisseur étranger sans autorisation préalable.
Par ailleurs, l’UGTT est revenue dans son communiqué sur les actes de violences qui ont eu lieu au Parlement lors de la plénière du mercredi, notamment l’agression physique de la députée et présidente du Parti destourien libre (PDL), Abri Moussi, par les élus Sahbi Smara (ancien Al-Karama) et Seif Eddine Makhlouf, président du bloc d’Al-Karama.
L’organisation a condamné ces actes abjects et a appelé à l’application de la loi contre les agresseurs de Mme Moussi.
La Centrale syndicale a, également, exprimé sa profonde préoccupation suite aux révélations du Comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi au sujet de Béchir Akremi et l’intervention de Rached Ghannouchi pour sauver le juge.
Jeudi lors d’une conférence de presse, le Comité a soulevé plusieurs infractions et dépassements commis par Béchir Akremi en lien avec des affaires de terrorisme étouffées accusant celui-ci d’être « le procureur des terroristes ».
Revenant sur la situation sanitaire et économique du pays, l’UGTT a imputé au gouvernement la responsabilité de la dégradation des services de santé dans les établissements sanitaires, l’exhortant à fournir au plus vite les vaccins anti-Covid.
L’organisation a réitéré son opposition aux projets sur la levée des subventions et la hausse des prix appelant le gouvernement à mobiliser davantage de ressources pour contrôler les prix et lutter contre la contrebande et les monopoles.
Soulignant son attachement à la régularisation de la situation des entreprises publiques en appliquant des réformes permettant de préserver leur caractère public, la Centrale syndicale a appelé à engager des négociations autour de la Fonction publique.
Elle a, également, invité le gouvernement à augmenter le Smig et les allocations à destination des familles nécessiteuses et à accélérer le versement des allocations dédiées au personnel du tourisme et des agences de voyage.
L’UGTT a, enfin, appelé l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et la Fédération des banques et des établissements financiers à engager des négociations sociales.
Les banques, assurances et institutions financières observent les 5 et 6 juillet 2021 une grève sectorielle générale suite à l’échec des négociations sociales.
N.J.

Il faut regarder le niveau de salaire des hauts cadres au Maroc et de l'Algérie....Cette différence est due à cette bande d'ouvriers qui se sont emparés de cette centrale. Parmi leurs objectifs salaire ingénieur = salaire ouvrier ou simple agent (scribouillard en fait) + 10%. HAHAHA voilà où on en est si aucune action n'est entreprise.
Ratifier cette loi
Soit annuler toutes les conventions similaires et arrêtons une fois pour toute ces débats haineux
Vous savez pourquoi L'UGTT de Tabboubi, déclare-t-elle cette position politique hostile aux investissements de la Turquie et du Qatar, sans jamais ouvrir son bec contre la France?
C'est parce que les pays de politique musulmane ou "islamistes", ne corrompent pas comme c'est le cas de la France et compagnie. On trouve la Turquie et le Qatar investir dans les pays où la corruption est quasi impossible, et on les trouve soumis à une hostilité incompréhensible, dans les pays du "Bakchich", comme en '?gypte et compagnie.
Mais la Tunisie a aussi ses "islamistes", qui resteront un paravent contre les corrompus, leurs méthodes mafieuse et leurs médias de la désinformation.
Que L'UGTT fasse sortir ses adhérents dans la rue et que ceux qu'ils aiment bien les nommer "islamistes", fassent sortir les leurs dans la rue. Nous verrons bien ce que vaut cette UGTT, qui déjoue le peuple tunisien par la poignée qu'elle rassemble dans une petite place au milieu des Souks, pour donner l'impression comme si elle a de la valeur sur la scène politique tunisienne.
Allez voir les difficultés et les sabotages mafieux que cette UGTT, crée contre sa concurrente l'Union des Travailleurs de Tunisie. C'est inimaginable.
L'UGTT sabote l'avance de la Tunisie, afin qu'elle détienne ses politiciens sous son contrôle, au lieu de s'occuper des affaires des travailleurs, qui lui paient leurs cotisations seulement.
Que les Mafieux sabotent l'avance de la Tunisie comme bon leur semble. La Tunisie a un vrai Dieu qui la protège.
Vive la Tunisie.
1- un fond qui représente l'Etat parrain de l'Union des oulémas musulmans et qui soutient les mouvements terroristes dans de nombreux pays arabes, dont la Tunisie;
2- cette Convention comprend des articles insolites qui accordent au Fonds des privilèges illogiques, tels que des exonérations totales de toutes sortes d'impôts et l'immunité entière pour tous ses employés étrangers. Ceci étant, la possibilité d'un partenariat entre le Fonds et l'?tat tunisien lui serait octroyée de manière à lui permettre de se saisir de nos institutions publiques et privées ' opérant dans divers domaines vitaux ' sans aucune limite ni aucun contrôle.
Ils cherchent à s'enrichir ... à exister ... au dépens des tunisiens et de la Tunisie.