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Tunisie : l’état des lieux des entreprises publiques jusqu’à 2022
10/01/2024 | 10:51
2 min
Tunisie : l’état des lieux des entreprises publiques jusqu’à 2022

 

Le ministère des Finances vient de publier, dans le "Rapport sur les entreprises publiques, annexé à la loi de finances 2024", un diagnostic sur la situation économique et financière consolidée de 88 entreprises publiques, sur un total de 114 entreprises publiques, pour la période 2020-2022.

Il en ressort que ces 88 entreprises ont enregistré des résultats nets consolidés déficitaires, passant de 2.981 millions de dinars en 2020 à 1.129,3 millions de dinars en 2021. Ce déficit se serait rétracté de 62% entre ces deux années grâce aux résultats nets bénéficiaires de 576,9 millions de dinars enregistrés par quarante entreprises publiques en 2021(contre 48 entreprises publiques ayant enregistré un déficit de 1.706,2 millions de dinars).

Selon ce même rapport la liquidité des entreprises publiques a augmenté de 29,5% entre 2020-2022 :

 

 

En termes de résultat, les banques publiques (BNA Bank, STB Bank et BH Bank) sont sur le podium, leur PNB consolidé s’étant accru de 20,8% alors que leur résultat net consolidé a augmenté de 50% soit de 123,6 millions de dinars.

En contrepartie, les résultats nets des caisses sociales ont baissé. La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a enregistré un déficit de 1.274,3 millions de dinars en 2021, contre un déficit de 1.091,5 millions de dinars en 2020. On s’attend à ce qu’elle réalise un résultat net déficitaire de 961,5 millions de dinars en 2022.

Pour sa part, la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS) a enregistré un déficit de -158 millions de dinars en 2021 contre un déficit de -171,1 millions de dinars en 2020, grâce à la hausse des fonds transférés par l’État au titre de contribution sociale solidaire. On s’attend à ce que le déficit de la caisse passe à 578,7 millions de dinars en 2022.

Le déficit structurel des deux caisses a augmenté leur endettement envers la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), qui a atteint 8.787,7 millions de dinars fin 2022.

 

Notons aussi que selon ce même document, l’endettement de 43 entreprises publiques envers l’État a nettement augmenté entre 2020 et 2022, atteignant 19.692,07 millions de dinars en 2022 contre 8.776,2 millions de dinars en 2021 (+21,8%).

Idem les dus de l’État envers les entreprises publiques ont augmenté passant de 6.910,12 millions de dinars en 2021 à 7.043,56 millions de dinars en 2022 (+1,9%).

Le total des dus des deux parties a atteint 3.648,51 millions de dinars en 2022 contre 1.866,08 millions de dinars en 2021, en hausse de 95,5%.

 

I.N.

10/01/2024 | 10:51
2 min
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Commentaires
Le Fouineur
La Sonéde Ezzahra a besoin d'un AUDIT
a posté le 10-01-2024 à 12:52
L'Etat arnaque-il les citoyens ? Et pourquoi je me pose cette question dites-vous ? Je vous réponds : la S.O.N.E.D.E est une entreprise publique, donc quand la S.O.N.E.D.E chipe de l'argent au citoyen, le butin va dans les caisses de l'Etat, à moins qu'il y ait de la part de certains employés une astuce pour soutirer cet argent. A chaque réception de facture de la Sonéde, pour moi et les habitants de mon quartier, c'est la galère au lieu d'aller une seule fois à la Sonéde d'Ezzahra, vous y aller au moins 2 fois pour faire 4 fois la queue. Une première fois et pour faire votre réclamation, j'ai vu une vingtaine de factures et sur aucunes d'elle n'est mentionné le nouvel indice alors que moi et plusieurs témoins ont vu l'agent prendre les relevés. Et les consommations mentionnées sont des plus fantaisistes : un célibataire n'ayant ni machine à laver ni lave vaisselle se voit facturer pour une consommation de 500 litres d'eau par jour et une famille rien. Une deuxième fois, après 10 jours on fait la queue pour être orienté vers un autre bureau ou on fait la queue. Et cerise sur le gâteau pour corriger ses erreurs la sonède vous facture ce service et on fait une 4ème fois la queue pour payer. Conclusion, preuve à l'appui, le temps où la Sonéde sensibilise à économiser l'eau est révolu. Au contraire aujourd'hui elle réprime celui qui économise. Un célibataire est gagnant en consommant 9 mille litres d'eau de plus par trimestre qui ne coute qu'un dinar huit cents millimes, car il n'aurait pas à faire deux déplacements à la Sonéde et ne perdrait pas 2 demis journées. A BON ENTENDEUR SALUT.