
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et chef du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, est toujours devant la porte de l’ARP où il a passé une nuit blanche.
Les unités de l’armée, postées à l’intérieur, continuent à interdire à quiconque l’accès au parlement.
Cette situation dure depuis approximativement 2h30 du matin du 26 juillet 2021. Entre temps, plusieurs élus ont rejoint le chef du parti islamiste, notamment ceux d'El Karama, parti islamiste radical proche d'Ennahdha.
Au milieu de la nuit, aux environs de 4h du matin, un appel a été relayé sur la page du parti Ennahdha invitant les membres du parti, leurs sympathisants et tous les « libres » à se diriger vers le siège de l’ARP pour « protéger la révolution et la volonté du peuple ».
Actuellement, à 9h du matin, la situation est fort tendue devant le siège de l’ARP. Plusieurs dizaines de fidèles d’Ennahdha se sont effectivement déplacés pour soutenir Rached Ghannouchi. Sauf que des dizaines d’autres personnes se sont également réunies aux abords de l’ARP pour soutenir les décisions de Kaïs Saïed. Les deux groupes de personnes sont séparés par un cordon de police. Ils se sont échangé épisodiquement des jets de pierres et de bouteilles en plastique et un florilège d'insultes et il y a même eu une agression physique entre des membres des deux clans. La tension reste palpable.
Certains partisans d'Ennahdha ont tenté d'escalader les grilles de l'ARP. Par conséquent, les forces de police se sont positionnées juste devant la grille pour empêcher toute tentative d'escalade.
M.A
Instaurent aujourd'hui le fascisme a la tête de la Tunisie !!!
Pourritures !!!
Ceux qu'ils empêchent de siéger au parlement, sont légitimes par la voix des urnes !!!
Il va goûter au plaisir d'être ignoré, de voir que sa parole ne porte plus, ne pèse plus.
Il vivra une journée si particulière que cela l'instruira sur le mépris, la morgue dont il se rendit coupable à l'endroit des autres.
Le grand roublard, le cheikh à deux balles pour emprunter au lexique de ses supporters de banlieue, le grand stratège est pris dans son propre piège.
Il fallait décider pour que ça change.
N'avoir pas peur de ces manipulateurs, voleurs et terroristes.
Cela, Kais Saied l'a fait.
Le peuple est avec lui.
Nous allons, enfin, pouvoir écrire sans encourir l'insulte.
Débattre, arguments à l'appui, pas les vomissures.
Enfin, Dieu va se reposer.
Et, nous retrouvons notre pays, nos coutumes, nos loisirs. La vie !
Les femmes pourront s'habiller comme elles l'entendent.
Chacun aura toute liberté de croire, ne pas croire, rire, danser, lire.... Penser, pour ceux que cela intéresse.
Les hommes devenus libres de la tutelle des ignares et niqabees.
Dieu doit bien rire.
Que Dieu épargne la violence à la Tunisie...

