Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a réagi, mercredi 1er février 2023, à la déclaration du président de la République, Kaïs Saïed, sur le droit syndical.
Dans la soirée de mardi lors d’une visite inopinée à la caserne de la Garde nationale d’El Aouina, le chef de l’État a évoqué, face à des hauts responsables sécuritaires, la grève des agents des péages de Tunisie Autoroutes et a affirmé « que ceux qui barrent les routes ne peuvent rester dans l’impunité ». Il a ajouté que « le droit syndical est garanti, mais ne peut devenir une couverture à des fins politiques, qui ne sont un secret pour personne ».
Commentant ces propos drapés de menaces, Sami Tahri a rappelé que des déclarations similaires avaient été proférées depuis l’avènement du capitalisme et des syndicats en Tunisie.
« On l’a entendu de la bouche de (Habib) Bourguiba, (Hédi) Nouira, (Mohamed) Mzali, (Mohamed) Sayah, Bechir Bellagha, Abdelwaheb Abdallah, (Hamadi) Jebali, (Ali) Larayedh et (Youssef) Chahed. Cela se répète, une recette qui précède souvent une campagne d’accusations mensongères, d’arrestations et d'abus. Hier nous l’avons entendu depuis une caserne », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Le secrétaire général du syndicat des agents de la Société Tunisie Autoroutes, Anis Kaâbi a, notons-le, été interpellé dans la soirée du 31 janvier 2023 et conduit au district de police d’El Gorjani. Son arrestation a eu lieu vers 21 heures, selon le secrétaire général du syndicat des agents de l'autoroute de Mornag, Hamza Mahmoudi, soit deux heures après la publication de la vidéo de la visite du président de la République à la caserne d’El Aouina, sur la page Facebook de la présidence de la République.
N.J.
Bara orkéde avec tes complices.
T'inquiète, votre heure à tous viendra, le jour où vous vous attendrez le moins, bi koudrite illéh.
Khafou méne Rabbi, ya néss !!
Une fois qu'il ait occupé le palais de Bouguiba, Kaïs Saïed s'est transformé en un philosophe de la contradiction, de l'illogique et du kamikaze politique. Il ne vit plus qu'en acrobatie politique, suivant son propre équilibre sur sa propre corde. Même s'il se trouvait à ramper par terre, Il vous dira, qu'il faut regarder de l'autre côté de la corde. Ce n'est pas lui qui mord la poussière, mais c'est la corde qui se trouve à l'envers. Il ne donne aucune importance à l'intelligence des autres ni même à la logique humaine, ni qu'il ne tienne même à ses promesses envers la Divinité elle-même.
Bien que le président Kaïs Saïed n'ait pas lui-même respecté le serment, qu'il a prêté le mercredi 23 octobre 2019 devant le Divin et les humains représentants du peuple au parlement ARP, il ose encore assermenter ses ministres devant lui. Une violation flagrante des obligations formées sous serment, dont il ne pourra jamais plus démentir ou banaliser ni même justifier.
Donc, maintenant le chemin est libre et le moment est propice, pour que l'UGTT paie tous les crimes qu'elle a commis contre le peuple tunisien. Elle a toujours soutenu les dictateurs et elle a trahi et saboté la transition démocratique de notre deuxième République postrévolution du 14 janvier 2011. Bien que l'UGTT ait retourné sa veste comme à ses habitudes, du côté du coup d'Etat du 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed, s'est avéré plus malin que le «Tabtaboubi» à la tête de l'UGTT, qu'il a été le visiter jusqu'au fond profond de nos Oueds, pour le condoléancer après le décès de son père. Kaïs Saïed, ne veut pas être déjoué comme ses prédécesseurs, par l'hypocrisie des *** de l'UGTT, comme c'est d'usage depuis la révolte d'Habib Achour du 26 janvier 1978. Il a l'armée et toutes les Forces armées tunisiennes sous l'égide de la France et des dictateurs arabes, qui le soutiennent contre quelques postes ministériels pour ses Etats-Majors. Le peuple tunisien n'a plus confiance en cette UGTT ***. Il suffit d'arrêter les syndicalistes comme ils l'ont fait avec ceux des autoroutes, mais aussi d'interdire définitivement l'UGTT par un décret nocturne, que le président Kaïs Saïed fait imprimer sur son JORT de minuit. Le mensonge de la popularité de l'UGTT, va s'illustrer de lui-même. Il n'y aura pas de Tunisiens à lui venir en aide. Seules ces sangsues responsables de l'UGTT dans les usines et les institutions qui possèdent un syndicat, vont péter leurs mensonges à l'image de ce que fait ce clown Sami Tahri. Les Forces armées de Kaïs Saïed, vont les ramasser un à un par leurs oreilles et ce mythe de l'UGTT aura fin pour toujours. Il n'y aura plus de syndicalistes sur la scène politique de la Tunisie. Les syndicalistes n'auront plus le droit de mouvement, qu'à l'intérieur des usines et des institutions de droit. Jamais plus en politique ni au gouvernement.
Celui qui creuse une fosse pour les autres, y tombe le premier et la pierre revient sur celui qui la roule.
Allah yomhil wèlè yohmil.
Wallah yar7èm Wèldik!
Vous voulez attaquer et vous ne interdisez aux autres de se défendre
Quel vil et quel audace de se croire au dessus des lois