
Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a donné, mercredi 30 novembre 2022, un discours devant le siège de l’Union à Tunis.
Noureddine Taboubi, a prononcé son mot en marge de la marche nationale organisée par la Fédération générale du transport.
« Nous refusons le retour à la colonisation à travers la porte des choix économiques (...) Ils ont donné le dossier des établissements publics à un cabinet français, nos intérêts sont aux mains des Français (…) le peuple a le droit de savoir qui est sincère et qui le manipule (...) le gouvernement manipule le peuple, la compensation a déjà été levée, les prix des carburants ont augmenté et donc ceux des denrées systémtiquement », a déclaré Noureddine Taboubi, exigeant la diffusion et l'enregistrement des séances d’accord avec le Fonds monétaire international (FMI).
Noureddine Taboubi a violemment critiqué les déclarations du président de la République, appelant à des actions qui traduisent les paroles. Il a estimé, par ailleurs, que le ministre de l’Économie Samir Saïed ignore le concept de l'État et sa valeur et que sa seule mission est de contribuer aux choix douloureux qui visent à céder le pays.
« Nous avons été invités hier à une réunion prévue le jour même et nous avons quand même décidé d’y aller, cinq personnes du bureau exécutif national et quatre experts. L’invitation portait sur la restructuration des établissements publics, mais nous avons été étonnés de voir qu’il n’y avait aucune délégation du gouvernement. Si le gouvernement était sérieux dans sa volonté de réforme, il fallait, avant un mois au moins, nous faire part d’un contenu, d’une vision de ce plan de réforme, à ce moment là nous aurions répondu mais ils ont voulu nous inviter le jour même comptant sur le fait que nous n’allions pas venir mais nous nous y sommes rendus », a-t-il souligné.
La délégation du bureau exécutif de l’UGTT s’est retirée, hier, d’une réunion à Dar Dhiafa à propos de la gouvernance des établissements publics, pour protester contre l’absence des membres du gouvernement de cette réunion et le changement de l’ordre du jour, pourtant déjà fixé.
La centrale syndicale a indiqué, à travers son organe médiatique Echaâb News, avoir reçu une invitation de la part du gouvernement pour participer à une conférence à propos de la gouvernance publique. Cette conférence devait être présidée par la cheffe du gouvernement qui aurait à prononcer le mot d’ouverture.
L’objet de la réunion s’est réduit à un seul point à savoir la loi 9 de l’année 1989 en vue de l’amender et de hâter sa publication sous forme de décret. Les autres points du débat ont été supprimés, notamment, la gouvernance générale, la gouvernance interne, la gestion des ressources humaines et la réforme financière.
La délégation syndicale a décidé, donc, de se retirer de la réunion après la présentation de la position de l’UGTT par Slaheddine Selmi, qui n’a pas manqué de protester contre le traitement réservé aux grands dossiers nationaux, et "ces manœuvres détournées".
M.B.Z
Je n'aime pas ce personnage ni les syndicats d'ailleurs parce que contre-productif, mais ce qu'il dit la est juste.
Ils prétendent que leur maitre est intègre et droit mais ils utilisent comme lui des méthodes louches pour salir leurs adversaires, tout sauf intègres.
Par contre, tu le savais toi que notre petit kais touche 30.000dt chaque mois pour nous couler?
Ya Taboubi Soyez plus diplomate sinon vous allez vous faire mal par vos mauvaises decisions
On a les compétences en Tunisie, mais bon, faut un minimum de culture économique pour comprendre certaines choses.
C'est très juste, mais pour l'instant rien de sérieux, profond et douloureux n'a été entrepris, mais petit kais en est-il capable où est-ce qu'il a besoin de sous-traiter la restructuration de la Tunisie a des officines françaises ?
La seule voie possible est de les ignorer!
Ma cheville est désenflée,gare à vos gueules à la récré!