La compagnie Syphax Airlines a rendu public un communiqué, ce dimanche 18 septembre 2022, pour démentir les déclarations des hôtesses et stewards de la compagnie quant aux accusations portées à son encontre.
Sur les ondes de Mosaïque Fm, une hôtesse avait indiqué que la compagnie obligeait les hôtesses à mettre l’habit religieux, à se couvrir les cheveux, à faire les prières et à ne pas utiliser des produits de beauté.
La compagnie a publié des photos des hôtesses indiquant : « Ces photos démontrent le mensonge, l’abjection et l’absurdité des accusations et l’absence de morale. Les habits des hôtesses de Syphax sont conformes aux normes internationales et sont des plus élégants. Les hôtesses de Syphax sont belles et mettent ce qu’elles veulent en toute liberté ».
Syphax Airlines indique que les premières accusations se sont avérées fausses et que la compagnie ayant organisé le moins de vols vers la Turquie en comparaison avec les autres compagnies. Elle ajoute qu’elle va poursuivre en justice toutes les parties responsables des rumeurs et des fausses accusations.
Notons que le communiqué de Syphax intervient à la suite du reportage diffusé, ce dimanche 18 septembre 2022, sur les ondes de Mosaïque Fm dans le cadre de l’émission Jaweb Hamza.
Le journaliste Oussema Chaouali a présenté des témoignages des membres de l’équipage de Syphax Airlines. Selon ces témoignages les membres de l’équipage auraient été interdits de rédiger des rapports de vols bien qu’ils aient remarqué plusieurs détails suspects dont l'apparence des voyageurs, leur comportement, les takbirs lors des vols…
Les hôtesses et les stewards ayant témoigné indiquent qu’on leur avait interdit de porter des tenus spécifiques, notamment des pantalons pour les femmes durant les vols et de réduire au minimum les quantités de maquillage.
L'homme d'affaires, ancien élu d’Ennahdha et fondateur de la compagnie aérienne Syphax Airlines, Mohamed Frikha, a été placé en garde à vue lundi 12 septembre 2022. M. Frikha a été arrêté à la demande du ministère public près le pôle antiterroriste, dans l’affaire des réseaux d’enrôlement des jeunes Tunisiens dans les zones de conflit.
S.H
B.N : Merci d'avoir attiré notre attention